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4,02

sur 423 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après un huis clos familial qui dévoilait progressivement les secrets enfouis des Belasko (« le sang des Belasko »), Chrystel Duchamp livre un nouveau thriller parfaitement ficelé !

Quel est donc le lien entre Pierre, un retraité qui se fait agresser par son épouse…pourtant décédée, Mathéo, un photographe urbain qui découvre le corps d'une jeune femme pendue dans une usine désaffectée, et Esther Malori, une jeune femme qui vient de disparaître ? Surtout que ces trois événements se sont tous déroulés à un an d'intervalle. Persuadée que sa soeur Esther a été kidnappée, Anaïs sollicite l'aide de son ami Thomas Missot, commandant à la PJ de Lyon, qui va devoir démêler les fils de cette nouvelle intrigue machiavélique imaginée par Chrystel Duchamp

En invitant à suivre les pas du commandant Missot, dont on découvre au passage les déboires privés, Chrystel Duchamp nous balade au fil de courts chapitres distillés de main de maître. Partant d'un triple prologue aussi déstabilisant qu'intriguant, l'autrice nous emmène sur les traces d'une disparition particulièrement inquiétante, avant de faire habilement le lien avec le reste de cette intrigue qui multiplie les victimes… et les rebondissements.

Outre un enquêteur particulièrement attachant et une intrigue parfaitement ficelée qui tient le lecteur en haleine du début à la fin, il faut surtout saluer la narration très efficace d'une autrice qui maîtrise à la perfection tous les codes du genre, tout en abordant une thématique sociétale d'actualité !

Les amateurs de polars devront dorénavant noter les sorties de Chrystel Duchamp dans la liste des rendez-vous à ne surtout pas manquer !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Chrystel Deschamps a déjà fait ses preuves dans le genre avec , pour ce qui me concerne , " le sang des Balasko " , et c'est donc sans crainte que j'ai abordé " Délivre nous du mal " et j'avoue ne pas avoir été déçu . La romancière connait parfaitement les codes et nous embarque dans une sombre histoire qui voit une jeune femme , Esther , disparaître , première d'une longue série . A partir de là , nous mettons le doigt dans un piège machiavélique que nous découvrirons en temps et en heure , suivant le bon vouloir de celle qui nous happe et nous emmène dans son intrigue , intrigue qui ne manquera pas de nous échapper au point qu'il vaudra mieux nous laisser mener par le bout du nez jusqu'au dénouement aussi original que surprenant .Suspense garanti pour ce trés bon roman de vacances qui pourrait vous séduire jusque sur la plage si vous n'êtes pas dans une région où le pain de seigle est une spécialité locale ....ou si c'est votre mari qui le dévore ....à moins que ...bon , moi , je dis ça , je dis rien .
Voilà , vous tenez entre vos mains un trés bon polar qui , sans vous faire trembler , va vous séduire , je le crois , et vous donner des idées ...Vous avez combien d'années de mariage ? Ah , ouais , quand même . " Y'en a qu'ont essayé , ils ont eu des problèmes " . Moi , ce que j'en dis ....
A bientôt , peut-être , chers amis et amies , prenez bien soin de vous .
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Note à moi-même au départ, mais je vais en faire profiter tout le monde : Surtout ne pas énerver Chrystel Duchamp ! JAMAIS ! Et si vous vous appelez Belasko... fuyez loin, très très loin !

A diverses époques, contemporaines, des disparitions de femmes ou peut-être des enlèvements, finissent par mettre en branle la PJ de Lyon lorsqu'une des disparues est retrouvée pendue, rasée, la langue coupée !

Voilà, vous avez mis la main dans l'engrenage ! le mieux à faire est de ne pas résister, de ne pas tenter de comprendre pourquoi Chrystel Duchamp nous balade, nous embrouille tant avec des événements qui semblent sans lien aucun entre eux ! Elle écrit bien, très bien donc ça se lit très bien mais elle a le chic pour nous retourner la comprenette sans avoir d'autre choix que la laisser nous mener par le bout du nez !

Des sujets douloureux mais regrettablement quotidiens jalonnent ce roman ainsi qu'un rappel d'un fait divers de 1951 à Pont-Saint-Esprit, le tout appliqué à la sauce thriller nous mènent au dénouement final... ou pas final !

Pas le coup de coeur comme pour le sang des Belasko mais un très bon thriller que je relirai !

#delivrenousdumal #netgalleyfrance

Challenge Multi-Défis 2022
Challenge Mauvais Genre 2022
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Anaïs pense au départ que sa soeur est toujours fâchée car elles se querellaient régulièrement. Seulement voila, en se rendant à son appartement, certains éléments ne sont pas rassurant. Sa soeur serait partie sans sa trousse de toilette, ni papier, ni portable, ni clés de voiture, elle aurait laissé son chat renfermé sans eau et nourriture. La elle est inquiète et téléphone à son ami le commandant Thomas.
Mathéo qui visite une usine abandonné et prend des photos va faire une terrible découverte. Au dessus des cuves couvertes de graffitis, une femme était pendue, pieds nus, le crâne rasé et vêtue d'une salopette violette. Mais d'autres meurtres vont arrivés…Il va devoir également gérer cette affaire de tueur en série.

Suspense, intrigue parfaitement bien ficelée, page turner,… Je ne vais pas tout répéter les remarques que j'avais déjà indiquées dans ses précédents livres. Je la surveille depuis le début car j'avais détecté son talent dès son premier livre Lire un roman de Chrystel Duchamp au mois de janvier est devenu un moment incontournable.

#DÉLIVRENOUSDUMAL #NetGalleyFrance
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D'abord les cent premières pages tranquillement. Pour la seconde partie de ce livre, organisez-vous le temps nécessaire à le finir d'une traite (nuit écourtée possiblement). Pas le choix. C. Duchamp devient décidément incontournable. C'est crescendo, c'est instructif (connaissez-vous si bien le seigle ?), et c'est malheureusement un sujet de société qui peine à diminuer. Sur l'intrigue, je vous laisse découvrir les surprises : sachez, pour vous mettre le pain à la bouche (!), que l'on commence avec une pendue et on fini avec des villages entiers pour victimes.
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Après l'Art du Meurtre et le Sang des Belasko, Chrystel Duchamp nous entraine dans une tornade démoniaque dont je ne suis pas sortie indemne...
Chrystel Duchamp maitrise son sujet et nous propose un remède pour le moins drastique face à .. vous ne pensez quand même pas que je vais vous révéler les tenants et aboutissants de l'enquête menée par la P.J de Lyon suite à la disparition de jeunes femmes ,enlèvement, disparition volontaire, meurtre ? ..Il vous faudra patienter pour le savoir.
Délivre-nous du mal est un thriller puissant qui m'a tenue en haleine surtout les 2 premiers tiers du livre, j'ai moins apprécié la tornade finale.
Ce roman ,s'il confirme le talent de Chrystel Duchamp, ne m'a pas autant enthousiasmée que l'Art du meurtre et surtout le Sang des Belasko.
Un grand merci à Mylène des éditions de l'Archipel pour ce partage via Netgalley
#DÉLIVRENOUSDUMAL #NetGalleyFrance !
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Après un thriller mordant dans le monde de l'art (L'art du meurtre), un huis clos formidable comme une variation moderne d'un roman d'Agatha Christie (Le sang des Belasko), revoici Chrystel Duchamp avec un troisième roman encore différent.

J'aime ces auteurs qui ne reproduisent pas sans cesse la même recette, qui se frottent à d'autres manières de raconter des histoires noires.

Bien sûr, ce roman reste un thriller au sens très large. Pour être plus précis, c'est même un polar dans sa définition stricte : flic / enquête. du moins, avant qu'il ne bascule…

On sait d'emblée que cette intrigue sera davantage qu'une enquête policière, grâce au triple prologue. Bien malin le lecteur qui arrivera à faire le lien entre eux, surtout avec l'énigmatique troisième.

C'est le sel qui met du piquant sur les plaies ouvertes de cette histoire. Des disparitions étranges qui se transforment en macabres mises en scène. Et rapidement un même tueur imaginé.

Une série qui pourtant va s'avérer bien différente de ce que peut imaginer le lecteur.

L'écrivaine réussit à mêler polar classique et thématique sociétale actuelle, le tout secoué à travers le shaker d'un plan à grand échelle qui ne concerne pas qu'un cas de disparition isolé.

Une enquête qui va s'enliser pour reprendre vie par à-coup, brutalement. Avant que le rideau ne dévoile l'étonnante vérité.

Thomas Missot, commandant à la PJ de Lyon, ne peut pas se sortir cette investigation de la tête, il se sent de plus en plus concerné personnellement. D'où le fait qu'il ressent des émotions fortes alors que son métier lui demande de savoir prendre du recul. du coup, il embarque le lecteur dans ses questionnements.

J'avoue ne plus beaucoup lire de ces polars traditionnels, en ayant sans doute trop eu entre les mains. Mais je sais voir si une enquête fonctionne.

C'est globalement le cas de ce récit qui, par ses prologues et sa dernière partie, fait basculer ce qui ne semblait être qu'une énième affaire de tueur en série.

La quatrième de couverture parle de plan machiavélique, mais on est au-delà d'une simple histoire de perfidie. le final fait, pour le coup, un grand écart qui apporte une autre dynamique et une puissance inattendue.

Délivre-nous du mal, pieu voeux qui risque de se payer au prix fort. Chrystel Duchamp est une autrice qui ne s'enferme pas dans un seul schéma et s'engage complètement dans la toute-puissance de ses thématiques. A suivre la prochaine fois dans autre chose qu'une enquête policière ?
Lien : https://gruznamur.com/2022/0..
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Avec un triple prologue énigmatique qui laisse augurer de trois arcs dramatiques, difficile de ne pas se sentir un peu perdu au début. Mais en même temps le suspense est maximum. Passé le prologue, le lecteur peut se rassurer, la narration prend un tour plus classique. Mais le suspense va durer longtemps, car les événements du prologue sont plutôt étalés dans le temps (février 2018, mars 2019 et janvier 2020). Au final tous les éléments s'emboîtent et au terme d'une construction très maîtrisée, tout se tient. Cela se lit vite, c'est bien rythmé et plutôt addictif. Ce polar n'est pas très loin de virer à la dystopie. Et pourtant ... l'élément le plus invraisemblable est inspiré d'une histoire bien réelle, celle de l'affaire du pain maudit à Pont-Saint-Esprit en 1951. Quand à l'idée principale de ce livre, que certains trouveront sans doute absurde, l'histoire prouve que l'humanité est tout à fait capable de mettre en oeuvre des projets aussi fous. Cela donne à réfléchir. Par contre j'ai trouvé la fin bâclée, soudainement expédiée et surtout bêtement invraisemblable, avec des flash-back improbables (un mort peut laisser un journal ou une lettre, mais comment peut-il raconter ses derniers instants quand il est victime d'un meurtre ?). Quel dommage, sans cela je lui aurais volontiers mis un point de plus !
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Anaïs, une jeune auteure de polars est inquiète car sa soeur Esther a disparu sans emmener ni ses papiers ni son téléphone, mais surtout en enfermant son chat dans sa chambre sans eau ni nourriture. Elle est très attachée à son animal et Anaïs en conclut que c'est impossible qu'elle soit partie de son plein gré. Elle contacte son ami Thomas qui dirige la PJ de Lyon. Il se lance tête baisée dans cette enquête, même si tout indique une disparition volontaire, comme les adultes en ont le droit. Un peu plus tard, toute la brigade est mobilisée autour de la fille du préfet qui a aussi disparu, mais les deux enquêtes piétinent durant près d'un an jusqu'au moment où un photographe se rend dans une usine abandonnée et trouve une femme mutilée et pendue au dessus d'une cuve. Les cadavres s'accumulent tandis que Thomas doit faire face à de graves soucis familiaux.

J'avais beaucoup aimé les deux premiers thrillers de l'auteure, L'art du meurtre et le sang des Belasko, ce polar est un gros cran en dessous. Chrystel Duchamp maîtrise mieux les codes du thriller psychologique que de l'enquête policière classique. Dans la forme, le roman commence de manière originale par trois petits prologues qui renvoient aux trois temps de l'enquête, en 2018, 2019 et 2020. le style est fluide et agréable, même si j'ai parfois eu de la peine à suivre l'action au vu du grand nombre de protagonistes et du manque d'ordre chronologique. Si le final du précédent roman était juste incroyable, celui-ci ne m'a pas convaincue : Les victimes et la tueuse racontent leur histoire dans une sorte de lettre d'adieu. Il y a plusieurs rebondissements et les choses se mettent en place peu à peu.

Si j'ai trouvé le thème central, la violence faite aux femmes, très important et malheureusement toujours actuel, je pense que la vengeance délirante de la tueuse est complètement exagérée, sauf à en faire la plus grande tueuse en série de tous les temps. L'épisode du village d'Oingt est tiré d'un fait divers réel, mais sûrement largement amplifié, quant aux méfaits suivants, ils ne sont guère crédibles. D'ailleurs dans l'ensemble, je trouve que ce polar est assez peu crédible : Cinquante femmes se sont volatilisées sans laisser de traces, une secte s'installe dans un vaste domaine sans que personne n'en sache rien etc. Les dialogues manquent aussi nettement de crédibilité parfois.

La thématique des violences faites aux femmes est bien traitée, notamment le fait que la police peine à les croire. Bon dans le cas d'Esther, on les comprend, elle est incohérente, refuse les prélèvements (car elle a menti sur la date !) et finit par retirer sa plainte. Je me suis aussi étonnée que Thomas mette aussi long à comprendre les raisons de l'anorexie de sa fille, il est chef de PJ après tout et ne doit pas vivre au pays des Bisounnours. Dans l'ensemble, je trouve que ce polar manque de réalisme, c'est son plus gros point faible à mon avis.

C'est une lecture sympathique, un bon polar pour les vacances. Les deux premiers romans de l'auteure sont nettement meilleurs. Un grand merci à Netgalley et aux Editions de L'Archipel pour cette découverte. le titre est jeu de mot et pas une référence au Notre-Père. Je suis impatiente de voir si l'auteure revient aux thrillers psychologiques.

#DÉLIVRENOUSDUMAL #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Ma première expérience avec Chrystel Duchamp s'est faite avec son précédent roman « le sang des Belasko », un huis clos familial, original et machiavélique. J'en gardais un souvenir enthousiaste et j'avais donc hâte de découvrir son nouvel opus. Mais comme ses livres ne font partie d'aucune série et comme elle change de genre à chaque fois, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre… pour mon plus grand bonheur !

Dans « Délivre-nous du mal », l'autrice pousse même le vice encore plus loin. En effet, dès les prologues, on comprend que les pistes de lecture vont être multiples. Alors que l'enquête sur les disparitions et les meurtres est en cours, une nouvelle affaire débarque au milieu du livre et déstabilise le lecteur. On ne sait plus sur quel pied danser. Mais ne vous inquiétez pas, l'autrice maîtrise parfaitement sa narration et la cohérence des histoires se dévoile dans le final.

L'écrivaine nous avait jusque-là habitués à des thrillers purs et durs. Pour une fois, elle a décidé de donner une dimension sociétale à son aventure. Elle utilise son récit pour aborder un thème important du monde moderne que je vous laisserai découvrir. Elle s'attaque dans le même temps au lien toujours tenu entre vengeance et justice, sujet populaire de notre époque intolérante.

Que ce soit par son scénario, sa structure ou son dénouement, une chose est sûre, ce polar vous surprendra. J'ai seulement un petit bémol concernant la densité de l'histoire que j'aurais souhaitée plus conséquente. Cela aurait permis d'approfondir le propos et m'aurait surtout permis de prolonger mon expérience sous la plume de Chrystel Duchamp. Ceci étant dit, se lancer dans un livre de cette autrice est la garantie de passer un bon moment de lecture addictive. Ce page-turner efficace est une nouvelle pièce de son oeuvre, qui mérite vraiment d'être plus connue !
Lien : https://youtu.be/_FWIUowfnP4
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