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Je vais aller malheureusement un peu à contre courant de la majorité des avis, je ne me suis pourtant pas ennuyé, cela-dit en matière de polar ou de thriller j'ai toujours une certaine attente.
La première chose que j'attends c'est une certaine crédibilité, ici j'ai beaucoup souffert, cette enquête ressemble plus à une comédie qu'autre chose, c'est assez invraisemblable dès le début, le mode opératoire et la progression sont pour le moins folkloriques.
Ensuite il y a les personnages, et là je vous présente Audrey, la plus improbable des enquêtrices, j'ai eu l'impression de suivre les pérégrinations d'une ado alcoolique et accro au cannabis, bourrée de problèmes psy qui auraient dû la disqualifier pour le job mais il y a mieux, la cheffe (la capitaine donc) est tout aussi hallucinante et cerise sur le gâteau, les deux nanas entretiennent des relations mères filles d'un niveau que je préfère ne pas commenter.
Côté invraisemblances on est gâté vraiment, mais ne pas spoiler bien sûr, dommage je me sentais d'humeur taquine.
Ce qui m'a "sauvé" la lecture c'est le rythme endiablé, pas le temps de souffler il se passe toujours quelque chose même si c'est souvent, comment dire, assez surprenant.
Ensuite il y a le prétexte de l'art (essentiellement contemporain) qui nous est conté de façon intéressante et avec une certaine érudition, l'art et le monde de l'art et ceux qui gravitent autour, intéressant même si l'auteur n'aura pas réussi à me faire aimer l'art moderne, je vais conserver mon approche plus classique, désolé.
Voilà, on ne s'ennuie pas mais il vaut mieux ne pas être trop exigeant côté crédibilité, ce sera ma conclusion.
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Audrey, une enquêtrice de la police, fatiguée, droguée et pleine de problèmes comme toujours les policiers des polars, a affaire à un meurtre particulièrement macabre dans le XVIe arrondissement de Paris. Elle va être amenée à enquêter notamment dans les milieux sadomasochistes et ceux de l'art contemporain. ● Cette lecture ne fut pas désagréable mais l'auteure use et abuse des clichés du roman policier et écrit à la truelle. Les deux rebondissements de la fin sont plutôt inattendus, relevant le niveau général de ce roman. A lire si vous cherchez une lecture facile.
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Alerte : COUP DE COEUR! Je l'ai littéralement dévoré en moins de deux jours! C'est le genre de livres qui vous fait oublier toute vie sociale et toute autre tâche que vous deviez normalement faire. Cela faisait un petit bout de temps que je n'avais plus autant ressenti ce sentiment…

Vous connaissez cette sensation ? Oui, celle qui vous attire irrémédiablement vers votre livre, comme un aimant de grande puissance… Qui fait que, lorsque vous faites quelque chose d'autre, vous n'avez l'esprit occupé que par l'histoire… Qu'alors que les tâches ménagères s'accumulent, vous n'avez qu'une seule envie: celle de les remettre au lendemain… Si vous n'avez pas envie de tomber dans ce piège, alors je n'ai qu'un seul conseil : n'ouvrez pas ce livre ! Car une fois les premières pages lues, une force terrible vous contraindra à vous isoler du monde extérieur 😉

Thriller doté d'un suspens incroyable, il m'a plu à tous les niveaux. J'ai aimé l'enquête menée sur ces meurtres sanglants, les personnages des membres de l'équipe de police judiciaire, l'atmosphère caniculaire de Paris,… Peut-être que ce n'est pas le livre le plus original lu dernièrement mais il m'a permis de m'évader totalement et quand j'ouvre un thriller ou un policier, c'est tout ce que je demande. Ce bouquin a donc accompli sa mission avec brio!

Malgré qu'il soit le premier thriller publié par l'auteure, Chrystel Duchamp, j'ai aimé son style d'écriture qui ne tombe pas dans la facilité comme cela peut parfois être le cas. Je l'ai trouvé abouti et madame Duchamp manie déjà très bien les codes de ce genre littéraire qu'est la littérature noire. L'intrigue est cohérente et j'ai apprécié ce final subtil, assez innovant. Certains crieront peut-être à un manque de réalisme et je leur répondrai : je m'en fous, j'ai adoré!

Il y a aussi deux autres aspects qui m'ont beaucoup plu aussi. Tout d'abord, le fait que l'enquête est liée intimement au monde de l'art. Et oui, je suis une grande amatrice de ce milieu et j'ai trouvé cela original de mêler ces deux mondes si antonymes habituellement. Les évocations sont claires et précises et il ne faut pas avoir fait des études en histoire de l'art pour les comprendre. C'est vraiment à la portée de n'importe quel quidam, sans être élitiste pour autant, contrairement à ce que pourrait laisser penser ce domaine. Ne connaissant que peu l'art contemporain, cela a été l'occasion pour moi de me cultiver, sans m'en rendre compte.

Ensuite, j'ai aussi beaucoup aimé que Chrystel Duchamp introduise des faits réels (comme des mentions à des tueurs « célèbres »), ajoutant ainsi une petite touche d'hardiesse à son livre, allant plus loin que la narration d'une histoire imaginée.

Je pourrais continuer pendant longtemps à vous parler de ce livre tant je l'ai adoré. Je vais m'effacer doucement et vous laisser la place pour vous en faire votre propre opinion car ce thriller mérite d'être lu et apprécié. Cela serait dommage de passer à côté. Je pense que l'on compte dorénavant une plume féminine supplémentaire dans la cour des grands auteurs de thrillers français. Chrystel Duchamp : un nom à ne pas oublier!

Un tout grand merci aux éditions de L'Archipel pour leur confiance.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Hello par ici !

Rien que le titre m'a intrigué ! Je me suis demandée comment l'auteure pouvait ériger le meurtre en art et je dois dire qu'à la lecture, on comprend mieux et on se dit qu'effectivement tuer est tout un art… Mais surtout qu'au nom de l'art on peut facilement basculer…
Chrystel Duchamp se démarque par l'excellente documentation comme support de construction à son intrigue !

Avec un personnage peu commun, une fliquette dont la vie est sur le fil du rasoir mais qui garde une certaine lucidité sur cette enquête, dont très vite elle décèle la finesse du meurtrier… Elle touche du bout des doigts ce qui échappe à tous et cela grâce à son cursus d'origine. C'est en même temps faire la part belle aux flics,qui passent souvent pour des incultes et je trouve ça vraiment pas mal que ce rappel soit fait.

Il y a aussi ce côté cliché que l'on retrouve souvent du flic meurtri… Mais en même temps, cela donne du corps à ce personnage et cette intrigue. Comme si un personnage torturé devenait meilleur avec les difficultés qui jalonnent sa vie. Ce que je partage quelque peu.

Tout en se régalant avec cette enquête policière très bien menée, on apprend beaucoup de choses sur le milieux artistique underground avec des performances complètement barrées, choquantes, mais qui apportent au récit une base solide. J'avais déjà entendu parlé de quelques « performances » mais j'ai appris pas mal de choses aussi.

Un excellent bouquin qui se lit d'un bout à l'autre, sans le poser, tellement il est prenant ! Une intrigue en triptyque autour de l'art, des meurtres et de cette enquête policière atypique, le tout s'imbrique parfaitement avec les divers références artistiques qui donnent un éclairage à cette enquête où les amateurs d'art tombent comme des mouches…

C'est poisseux, au même titre que cette chaleur caniculaire tout le long de l'enquête, c'est violent comme ces meurtres et ces performances artistiques, un final que l'on devine, mais que l'auteure rejette, elle nous fait douter.. Mais finalement c'est le choc… Il y a un savant dosage de tous les ingrédients qui font de ce livre une très bonne lecture.

Parsemé de références que l'on se plait à chercher sur le net, pour en apprendre plus, j'en arrive à me dire que cette densité de références, aurait méritée toute sa place dans le livre avec même des illustrations ! Ce qui aurait rendu la lecture plus visuelle…

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On vient de découvrir le corps torturé avec raffinement, mutilé de Franck Tardy, avocat réputé. Une puanteur immonde règne dans la pièce, ou le corps entièrement dénudé, est assis à table, en face de lui un crâne. La table est recouverte d'une belle nappe et il y a des assiettes pour d'autres convives. Une mise en scène terrifiante mais savamment orchestrée.

Côté police du 36, nous avons Patricia, la cheffe, à la fois protectrice et autoritaire, qui se débat pour sortir un de ses fils de la toxicomanie. Un médecin légiste, barbu un peu désabusé, et Audrey Durand, jeune policière qui depuis qu'elle a été abandonnée par son ex, mène une vie dissolue : alcool, haschich, virées nocturnes dont elle émerge avec une belle gueule de bois, au lit avec un homme, pêché la nuit-même et qu'elle sort de sa vie illico presto au matin.

Audrey a commencé des études d'art, (elle est toujours très douée et fait visiter le Louvres aux ados par exemple). A la mort de son père, policier émérite, elle a tout lâché pour entrer dans la police au grand dam de sa mère.

Sa relation toxique avec cette mère hyper-protectrice qui l'appelle dix fois par jour et cherche à la faire culpabiliser est très bien croquée.

Les autres membres de l'équipe ont chacun leur personnalité et leur domaine de prédilection, sans oublier le « commissaire-à-rien » qui se promène sur les scènes de crimes sans équipements, polluant sur son passage (il déteste ces flics transformés en spationautes !)

L'enquête démarre sur les chapeaux de roues, à travers les milieux glauques qu'affectionnait Tardy, mais un autre corps est trouvé torturé aussi, un notaire bien sous tous rapports mais qui fréquentait les mêmes milieux glauques. Idem, on a droit à une mise en scène théâtrale.

J'ai adoré ce polar, qui nous fait visiter le milieu SM, mais aussi les dessous trash du monde de l'art, parcourant au passage la Foire internationale d'art contemporain qui a lieu précisément à ce moment-là. On croise au passage Klein, Picasso avec une belle réflexion sur « Les demoiselles d'Avignon » sans oublier un hommage à Léonard de Vinci et ses planches d'anatomie.

« Picasso interroge sur l'esthétisme et représente la beauté où elle n'est pas. Il s'affranchit des règles de la peinture académique. L'absence de réalisme et la difformité de ces prostituées vont choquer le public de l'époque. Matisse et Braque seront scandalisés par ce tableau et qualifieront son auteur de « terroriste ». »

Jusqu'où peut aller un artiste contemporain pour qu'on parle de lui, comment les côtes peuvent monter, le rôle des galeristes… Les rapports entre les différents membres de l'équipe sont bien étudiés, la manière dont on écarte ou non une piste… Je n'en dis pas plus, divulgâcher serait un crime !

Je suis conquise par le sujet abordé, la manière dont Chrystel Duchamp l'a abordé, le rythme de l'écriture qui s'accélère de plus en plus. Une fois commencé, je ne l'ai plus lâché et j'ai eu une furieuse envie de le relire, illico, pour faire durer le plaisir.

La couverture est splendide, rien n'a été laissé au hasard, l'Art est omniprésent. En fait, c'est du grand Art….

Un immense merci à NetGalley et aux éditions l'Archipel qui m'ont permis de découvrir, en « avant-première », cette auteure, dont je vais guetter de pied ferme le prochain livre. Chapeau l'artiste !


#LARTDUMEURTRE #NetGalleyFrance

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Un cadavre a été retrouvé dans le XVIème à Paris. La victime, Franck Tardy, avocat à la retraite et collectionneur d'oeuvres d'art a vécu un véritable calvaire. le lieutenant Audrey Durand découvre une vraie mise en scène de la scène de crime (table avec 10 couverts, crâne sur la table,…) En étudiant la vie de la victime, les pistes sont nombreuses. Un ancien client qui n'est pas content ? Y a-t-il un rapport avec sa vie intime ? Il était client fidèle d'un club de sadomasochisme, d'où il s'est fait expulsé pour comportement violent. La piste familiale est aussi envisagée, le crâne est celui de sa dernière épouse. le mobile de l'héritage est évoqué, il avait modifié son testament quelques semaines avant son assassinat. Etant collectionneur d'oeuvre d'art, la piste de l'art n'est pas écartée. Et celle-ci va se confirmer quand un 2ème cadavre est découvert. Paul Mourond, dentiste est retrouvé nu assis sur le canapé. Il lui manque un morceau de peau dans le dos. le lien est fait avec la 1ère affaire. Lui aussi connait Joel le marchand d'art. 2 femmes vont par la suite être découvertes démembrées. Pourquoi ce tueur en série met-il en scène les meurtres en s'inspirant de courants artistiques ? Qui est-il ?
« L'art est immortel. Il nous survivra »
Le lecteur est immédiatement plongé dans l'ambiance. Cette affaire de quadruple homicides m'a happé des les premières pages. le style est dynamique et fluide. Vous l'aurez compris, Chrystel Duchamp m'a conquise avec ce livre. Belle découverte.
Vous allez devoir patienter jusqu'au 16 janvier 2020 pour le découvrir à votre tour…
#LARTDUMEURTRE #NetGalleyFrance
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On pourrait dire du lieutenant Audrey Durand de la Brigade Criminelle à Paris "qu'elle est une fille facile, une trainée, une salope. Et qu'à trente-trois ans elle est irresponsable.
Elle s'en fiche car elle veut profiter de la vie et surtout ne plus jamais s'engager dans une relation sérieuse".

Lorsqu'elle est appelée pour le meurtre de Franck Tardy, un riche avocat à la retraite, grand amateur de tableaux et de clubs sadomasochistes, elle fait rapidement le lien avec l'art, car la mise en scène du crime ressemble terriblement à une oeuvre connue.

Elle se rapproche alors de Joël Dunière, marchand d'art et fournisseur de Franck Tardy.

La progression de l'enquête et la découverte d'un nouveau cadavre également mis en scène, va confirmer Audrey dans ses convictions, malgré les réticences de sa hiérarchie, mais avec l'aide de Dunière.

Cette enquête et sa relation débutante avec Dunière permettront-elles à Audrey de retrouver un équilibre, de chasser ses démons et d'arrêter l'alcool ?

À mon avis :
Est-ce que ce roman policier tourne vraiment autour de la vie sentimentale et de l'équilibre psychologique de son héroïne ?
Non.

Néanmoins cet aspect semble important puisqu'il est évoqué plusieurs fois au cours du récit, tout comme ses mésaventures personnelles avec les hommes qu'elle ramène chez elle.

Pourtant, cela n'apporte à la fois pas grand chose à l'intrigue ni au récit, d'autant que ces aspects et les mésaventures qui s'y rapportent ne sont pas approfondis ni menés jusqu'au bout.
On s'interroge donc sur leur intérêt.

Pour le reste, qui devrait donc être l'essentiel, c'est assez banal. Une intrigue sans beaucoup d'originalité, une enquête trop simpliste, une conclusion d'enquête encore plus évidente et sans suspense.

Reste le twist final, qui doit bien pouvoir surprendre une partie des lecteurs quand même.

Tout ceci est livré avec une écriture sans grande originalité non plus, mais néanmoins claire et précise.

Bref, un roman policier qui se lit bien mais qui ne sort pas des sentiers battus du genre, et qui nous laisse un peu sur notre fin.

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C'est d'abord un thriller qui en distille tous les ingrédients : des chapitres courts, efficaces avec du suspens à la fin, des meurtres glauques imprégnés du milieu sado masochiste, des fausses pistes, une tension qui va crescendo et un rebondissement final. le tout est mené par un tandem d'enquêtrices attachantes par leur fragilité : Audrey la narratrice, lieutenant de police, à la vie personnelle dévastée et border line, Patricia, sa cheffe dont le fils se débat avec ses démons.

Mais l'intérêt est surtout de vous emmener dans une promenade débridée dans le monde de l'art à la rencontre de Léonard de Vinci, de Picasso mais surtout d'artistes contemporains. Vous y apprendrez ce qu'est une "oxidation painting" de Warhol vendue 2 millions de dollars ou un "pouring" de Jackson Pollock à 140 millions de dollars. Vous y croiserez une sculpture gonflable qui a été installée sur la place Vendôme mais que des détracteurs ont détruite en dénonçant un plug anal dans l'oeuvre que Paul McCarthy avait intitulée "Arbre de Noël". Vous suivrez des performances d'artistes, toutes plus extrêmes les unes que les autres. C'est évidement cet aspect qui donne une valeur ajoutée à ce roman avec l'art du meurtre et le meurtre en art.

Chrystel Duchamp réussit à lier en un thriller captivant la folie des crimes à la folie de performances de l'art moderne.
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Parfois le hasard fait bien les choses ! Je ne sais pour quelle raison mes yeux sont tombés sur ce livre lors d'une virée en librairie et sincèrement, j'ai senti de suite que ce livre pouvait répondre à mes – capricieuses – attentes !

Dès les premières pages, j'ai su que ce livre allait être riche en hémoglobine et en meurtres glauques à souhait ! Bingo, je n'ai pas pu lâcher ce thriller, c'était comme un aimant, il fallait à tout prix que j'avance dans l'enquête, que je sache pourquoi ces meurtres ont été commis et, surtout, qui pourrait bien être le coupable ! Pour un premier livre, j'ai envie de dire que Chrystel Duchamp fait un sans faute et qu'elle parvient à maintenir le suspense jusqu'à la dernière page !

Le sang qui gicle, une héroïne complexe, une enquête qui piétine, des meurtres macabres, la chaleur caniculaire, tout est réuni pour nous filer un coup de chaud et que s'abatte sur nous une véritable chape de plomb ! Côté écriture, pas de fioritures, on est vraiment dans la justesse, il n'y a pas un seul faux pas ! L'émotion est au rendez-vous, croyez-moi j'ai eu quelques hauts-le-coeur dans le métro en imaginant les scènes de crime !

Le coup de génie de l'auteur ? Sans hésitation le fait de mêler l'art contemporain à son histoire. Alors que je ne connais rien à ces artistes et à ce milieu, j'ai régulièrement été pianoter sur mon iPhone, pour voir qui est l'artiste ou l'oeuvre dont il est question, quel est ce courant artistique dont je ne connais que le nom.

Un coup de coeur ! Si vous cherchez un roman qui vous change de votre vie sociale et de vos obligations, qui vous maintienne la tête sous l'eau le temps de votre lecture, ne cherchez plus, L'art du meurtre est le livre qu'il vous faut !
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
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Je remercie chaleureusement Mylène des éditions L'Archipel pour l'envoi, via net galley du roman : L'art du meurtre de Chrystel Duchamp.
Quatre victimes. Et aucun coupable. Des relations amoureuses sans lendemain. Une mère possessive et intrusive. Des nuits entières à errer.
La vie d'Audrey, 34 ans, pourrait se résumer à une succession d'échecs. Seul son métier de lieutenant à la PJ lui permet de garder la tête hors de l'eau.
En ce jour caniculaire de juillet, Audrey et son équipe sont appelés sur une scène de crime et si le meurtre est un art, alors le meurtrier qu'ils vont croiser est un as !
Direction les milieux interlopes parisiens, des maisons de vente aux clubs SM, dans le but de débusquer ce tueur, dont les méthodes extrêmes n'ont d'égale que son appétit meurtrier....
L'art du meurtre est un excellent roman, rempli de violence en tout genre. Il faut parfois avoir le coeur bien accroché ! Âmes sensibles s'abstenir...
Audrey est une jeune femme qui a un passé compliqué, des fêlures et dans ce genre de roman ça fonctionne parfaitement. Elle va avoir affaire à un sacré psychopathe qui met la barre haute... très haute même.
J'ai apprécié l'ambiance parfois glauque de ce roman. Il y a du sang mais comme je l'ai déjà dit, quand ça a du sens et qu'il n'y a pas de violence gratuite cela ne me dérange pas.
On sent que l'autrice s'est bien documenté pour écrire ce livre. Il n'y a pas de faux pas, tout se tient, c'est excellent.
Dans ce roman, le meurtre est vraiment un art.. à vous de découvrir cet ouvrage pour comprendre comment cela peut être possible...
Si vous aimez ce genre, je pense que L'art du meurtre peut vous captiver... comme l'autrice a réussi à le faire avec moi.
Ma note : 5 étoiles.
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