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EAN : 9782809840407
240 pages
L'Archipel (14/01/2021)
4/5   685 notes
Résumé :
Cinq frères et sœurs sont réunis dans la maison de famille, la Casa Belasko, une vaste bâtisse isolée au cœur d’un domaine viticole de Provence.

Leur père, un vigneron taiseux, vient de mourir. Il n’a laissé qu’une lettre à ses enfants, et ce qu’il leur révèle les sidère : leur mère ne se serait pas suicidée – comme l’avaient affirmé les médecins six mois plus tô... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (288) Voir plus Ajouter une critique
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sur 685 notes
Au lendemain de la mort de leur père, cinq frères et soeurs se réunissent dans la demeure familiale, Casa Belasko, au coeur d'un riche domaine viticole. Dans une lettre laissée à leur intention, le défunt affirme que leur mère, décédée six mois plus tôt, ne se serait pas suicidée mais aurait été assassinée. Pendant une soirée et une nuit dans cette maison réputée maudite depuis un mystérieux drame survenu dans le passé, la fratrie se déchire alors que rancoeurs et jalousies se déchaînent sans plus aucun frein. Au petit matin, que restera-t-il de la famille Belasko ?


En enfermant une fratrie dévorée par les rancunes dans le théâtre inquiétant de plusieurs drames obscurs, l'auteur nous plonge d'emblée dans un huis-clos angoissant et explosif dont il s'avère très vite que nul ne ressortira indemne. Alors qu'à la menace diffuse de vieux secrets tragiques à l'impact incertain s'ajoute l'ambiance troublante et quasi fantastique d'un lieu aux allures de piège infernal, les révélations se succèdent pour dessiner peu à peu le terrible tableau de décennies de haines et de violences familiales. Et quand tout semble enfin joué, un dernier retournement attend le lecteur, pour une apothéose de noirceur machiavélique.


Si l'auteur s'est amusée à forcer le trait autour d'un atavisme familial aux relents de malédiction, faisant passer le réalisme de l'ensemble au second plan, le lecteur n'en est pas moins emporté par une intrigue rythmée et sans temps mort, dont la tension doit beaucoup à l'ambiance angoissante habilement entretenue entre haine et démence, entre aigreurs longuement macérées et violentes explosions de colère, entre actes froidement calculés et coups de folie que l'on dirait démoniaques.


Un thriller percutant, totalement réussi, à dévorer sans bouder son plaisir, pour une incursion à faire froid dans le dos dans les noirs tréfonds des dissensions familiales. Coup de coeur.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Quoi de plus normal, pour cinq enfants , de se retrouver dans la propriété familiale pour envisager l'avenir après la disparition récente d'une mère qui s'est suicidée et d'un père victime du cancer ? LA CASA familiale en a vu passer des générations .....elle aimerait bien , elle aussi , savoir quel sera son devenir.
C'est qu'on en raconte des choses , au village , ils en renferment des secrets, les murs ....Et puis , dés leur arrivée, on sent bien qu'ils en ont , des choses à se dire les frères et soeurs ...et pas que des bonnes ...Mais ça, c'est leur histoire , pas la nôtre, le linge sale , ça se lave en famille.... devant un repas arrosé du grand vin local produit par le père vigneron .
Les volets électriques se baissent , les portes se verrouillent, cinq héritiers vont découvrir les dernières volontés paternelles . Laissons les à leurs affaires ...Vous êtes frustrés ? Vous auriez aimé entrer ? Attendez , je vais téléphoner...
Mince ...pas de tonalité. Désolé. A moins que .....mais ne dites rien , hein , l'auteure va nous faire assister à cette nuit décisive....Vous ne viendrez pas vous plaindre si vous ne trouvez pas " le club des cinq " mais plutôt " la famille des Atrides "....A demain matin , enfin , si vous le voulez bien ou plutôt, si vous le pouvez . Moi ? Non , merci ....
Un roman prenant , addictif où " ça commence " de façon plutôt " soft " avec , toutefois , les premiers signes annonciateurs d'un orage qui ne demande qu'à éclater ...Tout va crescendo , et notre envie de savoir est sans cesse en éveil, chaque information , et il y en a , apportant un éclairage nouveau sur une situation de plus en plus complexe . Qui est qui ? Qui a fait quoi ?
Les masques tombent, ( pas ceux du Covid , hein , même si ça vient ) révélant au grand jour , ces " secrets de famille " qui , lorsqu'ils " refont surface " sont plus ravageurs qu'un tsunami ...
Livre subtil qui donne la parole " à la maison " au tout début et à la fin du roman . Et oui , les " murs ont des oreilles " , c'est bien connu . Peut - être même ont ils des yeux ? Ce que l'on sait , c'est qu'ils ne parlent pas . Souvent , ça vaut mieux .
J'ai trouvé ce roman bien écrit, facile à lire , le mystère est bien gardé jusqu'aux ultimes pages même si , si on suit bien , on se doute que ...Non , je n'ai jamais dit qu'il fallait commencer par la fin , ce serait trop dommage , vous vous priveriez d'une très bonne lecture . A bientôt, amis et amies , sauf si , en examinant votre arbre généalogique, vous constatez que .....Ben oui , hein , " il faut souvent balayer devant sa porte " .
Comme on dit par chez nous , " Pour un héritage, quand il y a deux enfants , il y en a toujours un de trop " . C'est terrible , ça , non ? Alors imaginez quand ils sont ....cinq !!!! C'est votre cas ? Et vous avez des biens ? Oh punaise......
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Gros coup de coeur !

A l'heure où je commence à écrire ces lignes, je n'ai pas encore terminé la lecture de ce roman, pourquoi ? me demanderez-vous à juste titre ! Parce que, fascinée par ce récit que je me suis décidée à poursuivre entre quatre et six heures du matin, j'ai fait un choix : celui de garder les quarante dernières pages pour plus tard, histoire de faire durer le plaisir.

Ce roman est entré en possession de ma personne, j'ai laissé pénétrer le mystère, la violence, les états d'esprit des personnages, véritables bombes à retardement dont l'explosion était programmée de longue date, et dont la mise sous pression avaient commencé dès la naissance sans doute : hostilités dans la fratrie, peut-être provoquées par les géniteurs, interdictions non comprises par les enfants, cave énigmatique épaississant le mystère, maison vivante et maléfique, qui retient les âmes prisonnières, forçant frères et soeur à un huit clos bien angoissant, parcours chaotique des uns, échec des autres, et l'auteur donne au lecteur, l'occasion de « gratter le vernis » pour s'apercevoir que personne n'est innocent, ni coupable d'ailleurs.

Je crois que relisant ce que je viens d'écrire, je ne peux m'empêcher de retourner vers ce livre qui a encore des vérités à me confier.

La lecture est maintenant terminée, les quarante dernières pages m‘ont encore beaucoup appris. Je connais à présent le lourd secret de la famille Belasko. Mais une question subsiste : malédiction , gènes ou manipulation ? Me poser cette question me rappelle agréablement le livre que je viens de refermer.

Je crois que je vais me procurer les autres livres de cette autrice géniale, capable d'écrire de tels romans dont l'action est étudiée avec tant de minutie. Une grande artiste de l'écriture !
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Si vous passez la porte de cette maison remarquable par son architecture et son implantation, vous prenez le risque de croiser sur votre chemin le mal sous toutes ses formes.

C'est d'ailleurs elle, la maison, qui prend la parole, dans le prologue. Quelques jours après le décès de Mr Belasko, les enfants à présent orphelins se réunissent dans la maison. La tragédie se met en place. On n'en saura pourtant pas plus immédiatement, sinon que l'un des enfants est hospitalisé en état de choc et qu'auprès de lui, le capitaine Jouvry essaie de comprendre l'enchaînement des événements.

Chaque chapitre et narrateur apportera sa pierre à l'édifice, qui modifiera peu à peu le portrait de cette famille enviée pour sa réussite !

Comment s'est déroulé le drame, il faudra attendre les dernières lignes pour comprendre.

Lecture addictive, inquiétante, une intrigue bien menée et qui réserve des surprises jusqu'à la fin.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Six mois après le suicide de leur mère, leur père, malade, décède à son tour d'un cancer. Au lendemain de sa mort, les cinq frères et soeurs se retrouvent dans la maison familiale, la Casa Belasko, pour prendre connaissance du testament. Malgré les tensions déjà bien ancrées depuis des années, les secrets et la haine entre les deux aînés, tous ont répondu présent. Lorsque Philippe franchit le portail, il aperçoit son frère, Mathieu, qui l'ignore totalement. Des années qu'ils ne se sont pas vus et aux dires de ce dernier, ce sera sûrement la dernière fois. Si David, le plus jeune, tente d'adoucir ses aînés, c'est peine perdue. Garance et Solène arrivent ensemble. Cette dernière, peu attentive à sa conduite, heurte une biche, à peine le portail dépassé. L'animal blessé, Garance n'a d'autre choix que d'abréger ses souffrances. Voilà qui n'augure rien de bon pour cette réunion familiale...

Deux soeurs et trois frères réunis, le temps d'une soirée, dans une maison qui tient plus lieu de forteresse et qui semble posséder une âme véritable. À coup de révélations fracassantes, de secrets dévoilés, de réparties cinglantes, de rancoeurs, de jalousies, cette fratrie va se désunir, se désaimer et s'entre-déchirer. Ce huis clos, oppressant et angoissant, tient toutes ses promesses. Ramassé en 230 pages et en courts chapitres qui donnent voix successivement à l'un ou l'autre, ce roman, d'une noirceur implacable, se dévore assidûment. Chrystel Duchamp nous invite, pour le temps d'une soirée et d'une nuit, au coeur de la famille Belasko qui, assurément, se souviendra à jamais de ces événements tragiques. Bien huilé, au suspense grandissant, tendu à souhait et au final surprenant, ce thriller psychologique, habité par des personnages un brin frappadingues, nous saisit et nous surprend, de la première à la dernière page.
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Citations et extraits (67) Voir plus Ajouter une citation
Las, il décida de fermer les écoutilles. Plus que jamais il avait besoin de tranquillité. Il se réfugia dans un monde parallèle empli de sérénité : le passé. Sans aucune difficulté, il retrouva la douceur de son enfance. Les jeux avec ses frères, les rires de ses sœurs, les dîners en famille autour de la table en chêne, les longues promenades dans les bois, les étés au bord de la piscine…
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En moins de cinq secondes, Philippe fut saisi par le col de sa chemise et éjecté de sa chaise qui bascula et heurta le parquet dans un fracas sourd. Sur la table les verres tintèrent et la bouteille de vin se renversa, auréolant la nappe blanche d'une tache purpurine. Garance et Solène, terrorisées par cette brutalité soudaine, se levèrent en criant. David marchait sur les traces de la bête, mais elle était plus rapide que lui. Elle empoigna Philippe et le plaqua contre une cloison. La violence du choc le fit tousser. Une douleur vive irradia l'arrière de son crâne. Quelque chose coula dans son cou. Au-dessus de sa tête, mille étoiles se lancèrent dans une valse endiablée. Il ouvrit lentement les yeux et la bête apparut devant lui, le visage déformé par la haine. Si personne ne l'arrêtait à temps, elle ne ferait qu'une bouchée de lui. Transpirante, haletante, elle le maintenait contre le mur avec une force colossale. Elle éructait en libérant une salve de postillons. L'écume de la rage moussait autour de ses lèvres.
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— Si je te dis que, depuis toujours, les Belasko sont nuls en orthographe. Et si, chaque jour, je te répète que tu le seras aussi, comme tous les autres avant toi. Que va-t-il se passer ?
— Je sais pas.
— Je vais te le dire. Tu vas arrêter d’écouter en classe et tu vas bel et bien devenir nulle en orthographe. Or, si je ne t’avais pas mis cette idée dans la tête, tu aurais étudié pour progresser, tu aurais fait des efforts, tu ne te serais pas laissé abattre. Et, au final, tu aurais excellé en français.
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La vie est cruelle. On se croit à l'abri du malheur. On pense que les meurtres ne s'inviteront jamais dans notre foyer, que seuls nos voisins peuvent être les protagonistes de faits divers sordides. C'est faux. Les drames frappent n'importe qui, n'importe quand. L'horreur est commune. Elle nous guette tous.
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Les émotions non exprimées ne meurent jamais. Elles sont enterrées vivantes et libérées plus tard de façon plus laide. Oui. Cette citation résume parfaitement comment nous en sommes arrivés là.
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