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4,16

sur 1098 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Encore un roman qui évoque mes années "jeunesse", mes années "à la marge". Un roman que j'ai usé tant je l'ai lu et relu.
Fasciné par le phénomène hippie que je n'avais pu vivre car il était déjà trop tard : la fin des années 70 annonçait déjà une décade beaucoup plus bling bling et bien moins utopiste.

Ce roman évoque aussi le départ, la route, l'aventure et cela m'a bien souvent permis de rêver à ces longs trips sur les routes d'Orient, ces longs moments passés sur les bas côtés des routes, le pouce en l'air, ces rencontres multiples avec des évadés de cette civilisation consumériste que l'on rejetait dans ces temps de contestation.

J'en ris un peu à présent mais avec beaucoup de tendresse car cela évoque encore bien des émotions vécues à l'époque même si on ne peut pas parler tout au long de ce récit d'un roman à l'eau de rose car on y trouve aussi des épisodes cruels et souvent dramatiques!
L'auteur, dans ce qui semble être un témoignage parfois poignant, est allé au bout des ses limites.
Je demeure un hippie dans l'âme mais ne suis jamais allé aussi loin dans la recherche de l'aventure.

Un bon roman facile à lire avec un univers narratif sans complexité.
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L'auteur nous raconte son voyage dans la drogue ou plutot les drogues puisqu'il a certainement tout expérimenté.
C'est construit comme un roman de voyage, ça se lit très bien et comme souvent dans les bons récits de voyage ça donne envie d'y aller.... mais non non restez ici! Lui en est revenu mais beaucoup s'y sont perdus.
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Le livre du voyage, que j'ai lu à une époque ou je ne voyageais pas.
Charles Duchaussois emmenais le jeune lecteur épris d'aventure dans un trip oriental rempli de captivantes péripéties et de rencontres parfois tragiques ou émouvantes...
Un livre, je l'appris bien plus tard, devenu presque "culte".
Ce Grand voyage n'a apparemment jamais libéré de ses griffes serrées, Charles Duchausssois.
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lu il y a très longtemps, (1988) je m'en souviens bien, à cette époque, je rampais dans la rosée matinale, je bivouaquai, de préférence dans la boue et je fanfaronnais au volant de ma rutilante Jeep cabriolet...mon année d'armée. Donc, pour quitter un moment ma jolie caserne, remplie de gentils soldats ayant un esprit grand ouvert sur le monde et ses cultures, bon bref.... je me suis offert un voyage avec Charles.
Allons jusqu'au Népal, lui dis-je, j'ai la réduction militaire...
Une lecture qui avait marqué mon jeune esprit de 18 ans. Une lecture, qui aura compté dans ma vie...(et pas forcément dans le bon sens)
A relire peut-être du haut de mes 50 ans, avec un certain vécu...ou bien garder ce souvenir de lecture intact...
Les 4 étoiles, sont donc les étoiles de mes 18 ans...des étoiles pour ceux partis trop tôt...


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Ce roman est un témoignage, celui de Charles Duchaussois. Cet homme, qui s'essaie tout d'abord au trafic de haschich, ou bien d'armes et qui finira quelque temps plus tard par échouer à Katmandou.
De drames en découvertes successives de drogues de plus en plus fortes et destructrices, le récit des événements est à la fois lucide et glaçant.

Je lis rarement d'autobiographie, et n'ayant jamais été attirée par la drogue, j'étais curieuse de connaître les raisons d'une telle descente aux enfers.
Je l'avoue, le ton de ce livre m'a d'abord surpris. L'auteur ne se cherche pas d'excuses, il expose les faits, sans regret apparent la plupart du temps.
Cependant, il n'est pas totalement antipathique car si parfois son comportement fait froid dans le dos (il semble insensible et uniquement préoccupé par son argent plutôt que par ses camarades lors d'un grave accident de voiture par exemple), il est aussi capable d'empathie, surtout envers les enfants.
La déchéance de Charles est progressive, et s'il semble de temps en temps lucide sur sa situation, il ne cherche pas spécialement à s'en sortir.
Sa description du monde hippie, particulièrement à Katmandou vers 1970, est bien loin de l'image peace and love et de la drogue uniquement "douce". Partout, ce ne sont que des jeunes gens qui se shootent à longueur de temps.
Bien sûr, il est fort possible que l'auteur ait cherché à grossir le trait, mais certains faits sont forcément vrais et donnent à réfléchir.
J'ai trouvé ce témoignage très intéressant car s'il n'est pas moralisateur, il montre bien qu'un homme peut tomber très bas à cause des paradis artificiels.
Certains passages sont très durs à supporter, mais c'est le genre de livre à lire pour se faire son opinion sur la drogue et ses effets.

Pourquoi lire Flash ou le grand voyage ?

Suivre Charles Duchaussois pendant cette période particulière de sa vie est déjà en soi une expérience de lecture à part.
Plonger dans les années 70 et comprendre ce qui poussait des gens à se rendre à l'autre bout du monde, de n'importe quelle manière, est également intrigant.
Grâce à ce livre, j'ai personnellement beaucoup appris et compris, sans tout approuver, loin de là, mais j'ai aimé la narration qui n'est pas alourdie par des auto-apitoiements inutiles. le lecteur est seul juge, aussi, je vous invite à vous faire votre propre opinion.
Lien : http://racontemoilalecture.o..
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Voici un livre qui a été ma bible à l'adolescence. Il ne s'agit pas ici de style mais bel et bien d'une histoire de voyage à l'heure du flower power. Un beau témoignage sur ce que furent ces années cool...
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Lecture édifiante si on part du postulat que l'auteur n'enjolive pas un peu son histoire personnelle.
Une fois le fait admis, on se laisse prendre à suivre Charles, fort de ses errances, de ses amitiés, de ses expériences, de cette vie que l'on pouvait mener à la grande époque de Katmandou, pour peu que l'on ait l'âme "routarde". Et on navigue avec lui, de Bombay à Bénarès, de galère en succès, de drogues en drogues, jusqu'à ce soit elles qui décident de tout sans vie.
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biographie d'une plongée lente mais certaine du mauvais coté des années hippies
un petit coté cizia szykie, le coté flamboyant en moins
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René Barjavel a conté cette incroyable époque, les 60's et son incontournable Mecque, le Népal, avec « Les chemins de Katmandou », oeuvre portée à l'écran en 69. Jane Birkin y sombrait dans la drogue, et Renaud Verley s'échinait à la sortir de l'abîme. Quelques années plus tard, mon regard s'attarde sur une autobiographie, la véritable histoire d'un jeune français en quête du Saint Graal, Katmandou, le monde de la drogue dure. Fin des années 60, Charles Duchaussois, petite racaille française sans envergue commence sa carrière de bandit à Marseille, il vit de petits larcins puis voit plus haut. Il rejoint les plaines du pavot, le Liban, en passant par l'Afghanistan, mais c'est au Népal que sa quête s'accomplira. Là-bas, tous les clichés des années 60 se retrouvent, la « flower power », la mouvance hippie, la quête d'un quotidien sans soucis, mais sans lendemain aussi. Puis, in fine, l'inévitable décadence, la plongée dans les drogues très dures, les conflits administratifs, les faux semblants avec la police etc….

Charles Duchaussois raconte son destin singulier avec franchise et honnêteté. Loin de lui l'idée de susciter la compassion ou la pitié, il récite objectivement son aventure. Entre ses coup d'éclats et ses grandes faiblesses, il n'arbitre pas et ne cache rien, il tient l'inventaire de tous ses actes, les plus répréhensibles aussi. Mais au-delà de ce récit autobiographique, il faut preuve de talent pour décrire l'atmosphère ambiante, pour dresser le portrait du Katmandou de l'époque, aussi bien architectural que spirituel. Qu'il s'agisse de moments de trips nébuleux ou de courses poursuites haletantes, il négocie le rythme du récit avec maestria.

Au-delà de cette incroyable récit de vie, on reconnait là le don d'écriture. Dommage que ses vices l'aient empêché d'épouser une carrière littéraire qui l'aurait vu couronné de succès. Un livre incontournable pour découvrir un homme et une époque !
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Une plongée brutale dans un milieu dont on connait tous l'existence... mais dont on ne connait finalement pas grand chose.

A travers cette autobiographie, le monde de la drogue perd tout le côté vaguement paradisiaque qu'on lui accorde et prend des allures de véritable enfer.
J'ai beaucoup aimé le côté très réaliste du livre, la façon dont l'auteur retranscrit son histoire et son périple en Orient avec la sincérité la plus totale.

D'un côté on suit sa descente vers la déchéance, mais de l'autre, il y a une partie très explicative sur les drogues, leurs effets et leurs conséquences.

C'est frappant et riche en enseignements.
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