AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782130582977
128 pages
Presses Universitaires de France (25/01/2012)
3.5/5   2 notes
Résumé :
L’histoire du français, comme celle de toute langue, est, par nature, de l’ordre du continu, ce qui rend délicate l’assignation de bornes et d’étapes exprimées dans les termes d’une chronologie précise. Néanmoins les linguistes distinguent volontiers le français médiéval, celui qui, sur le territoire de la langue d’oïl, s’inscrit dans l’espace gallo-romain, du français classique, moderne ou encore contemporain.


En son sein, la distinction de l... >Voir plus
Que lire après L'ancien et le moyen françaisVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Difficile de résumer ce petit livre qui nous explique la part des apports divers ayant contribué à l'émergence du français d'aujourd'hui.
On prend à réel plaisir à comprendre la lente sédimentation ayant cours sur cinq siècle minimum dans les différentes provinces du royaume de France en formation et en expansion.
Le rôle des différents monarques, comme l'« Ordonnance générale de justice et de police » signée en août 1539 par François Ier à Villers-Cotterêts souvent tenu pour l'acte de naissance du français comme langue officielle de l'administration et de la justice. On s'aperçoit à la lecture de ce petit ouvrage que c'est bien moins simpliste que cela. le renforcement progressif du centralisme monarchique a beaucoup contribué à l'émergence du Français, notamment au tournant des XIIIe/XIVe siècles grâce à l'action menée lors de son règne (1285-1314) par Philippe le Bel, artisan véritable du développement administratif et de la bureaucratie royale, désireux d'imposer le pouvoir monarchique en remplacement de ses origines féodales. Les considérables maux de cette société naissante (famine, peste, guerres avec l'Angleterre) ont contribué à cimenter le sentiment national. Or celui-ci se nourrit de la spécificité linguistique. Idée émise par Nicolas Oresme, qui, dans sa "traduction commentée de la Politique d'Aristote" affirme que la communauté politique repose sur la communauté linguistique.
On trouve dans ce livre des exemples d'apports lexicaux gaulois, germaniques, scandinaves, d'évolutions de syntaxe etc...
On sait par exemple que le nom "amour" est d'origine occitane ainsi que d'autres mots comme ceux de légumes ou de fruits : asperge, ciboule ou brugnon, ou encore des mots concrets comme abeille ou auberge.
Espérons que le mot abeille aura plus de durée que celui de brugnon.
Commenter  J’apprécie          400

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Ces deux langues n’ont pas la même fonction. L’une, tenue pour haute, est la langue des instances de pouvoir (religion, administration, justice) et de la littérature et est considérée comme à la fois esthétique et logique avec une codification indiquée dans les grammaires et un enseignement institutionnalisé : c’est le latin. L’autre, dite « basse », est réservée à la conversation et marquée par la fragmentation et la variation dialectale, sans codification explicite, puisqu’il s’agit d’une langue maternelle : c’est le français.
Commenter  J’apprécie          160

Lire un extrait
autres livres classés : essaiVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (10) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (5 - essais )

Roland Barthes : "Fragments d'un discours **** "

amoureux
positiviste
philosophique

20 questions
848 lecteurs ont répondu
Thèmes : essai , essai de société , essai philosophique , essai documentCréer un quiz sur ce livre

{* *}