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Une mère russe n'a plus de nouvelles de son fils, Volodia, un militaire parti en guerre en Tchétchénie. Elle décide de partir à la recherche de celui-ci après avoir entendu une rumeur qui permettra de le retrouver... pour cela, il faudrait aller en Tchétchénie voir le général Bassaiev.
Un voyage qui ne sera pas de tout repos, elle rencontrera d'autres personnes, il y a du danger. Aurélien Ducoudray et Anlor réussissent à faire une bande dessinée prenante avec un conflit que je ne connais qu'en surface. Il y a un peu de légèreté avec ce chien qui ne manque pas de provocation. Mais il y a aussi des soldats, des chars, des fusils... et de la haine entre les deux peuples. le sujet n'est pas facile mais l'histoire est très vivante, on est aux côtés de cette mère russe touchante, cet amour maternelle est ce qu'il l'aide à tenir. Reste à lire le second tome pour savoir ce que devient cette petite maman...
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Russie des années 90: ce fut le choc mondial de la chute de URSS, une déflagration telle que l'économie russe suivit le même chemin en explosant en vol, avec une inflation catastrophique pour la population.
Avec le déclin de l'ennemi ancestral, la Tchétchénie va entamer pendant de longues années de guerre, la libération de son territoire de la tutelle russe: feu et sang pour tous, jeunes soldats russes compris, dans un conflit interminable.

Le décor est posé: la babouchka qui survit en vendant ses DVD dans le métro moscovite est le produit de ces années de misère du peuple russe. Et le secret de la disparition de son fils soldat est bien aussi le reflet de la paranoïa de gouvernance étatique. le road trip enneigé qu'elle entreprend pour le retrouver, accompagnée d'un chien improbable, lui fait prendre tous les risques mais crée aussi des situations comico-tragiques savoureuses, du rythme et de l'action.

Cette bande dessinée est un beau travail de crayons et de textes, remettant à l'avant de la scène le quotidien des populations, avec l'opportunisme de chacun pour survivre, les combats et leurs bombardements, le monde parallèle de la résistance tchétchène.
Le trait est précis, très travaillé, joliment colorisé, les personnages ont des "gueules" et la part réservée aux femmes, combattantes ou civiles, est privilégiée, montrant aussi bien l'entraide que le courage.

Un premier tome qui donne très envie de retrouver les aventures de Ekaterina Kitaev lors de la sortie du tome 2 en juin.
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C'est l'histoire d'une mère russe dont le fils, au service militaire, a disparu dans le guerre en Tchétchénie. Elle décide alors de partir à sa recherche en zone de guerre.
Je ne suis pas vraiment fan du dessin, les illustrations sont trop chargées de détails inutiles qui alourdissent la planche et les couleurs sont assez ternes et pas toujours judicieuses. Personnellement, je suis partisan de l'usage des aplats qui narrativement et pour la clarté de lecture sont plus francs et plus impactants, que les tons nuancés, de dégradés et d'imitation d'aquarelle qui engluent les illustrations dans une uniformité monotone. Malgré ça, le trait est dynamique et les paysages sont particulièrement bien soignés. Peut-être qu'en version noir et blanc, j'aurais plus accroché.
L'histoire est assez haletante, on s'attache à cette mère courage, bien qu'un peu trop caricaturale, dans sa volonté naïve, mais l'aventure nous embarque, dans l'angoisse de la guerre et de l'insécurité, et le courage des différents personnages.
Cette bande dessinée se laisse lire avec plaisir, même si ce n'est pas un genre que j'affectionne.
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Années 1990 , l'empire soviétique se disloque , la Tchétchénie affirme son statut de République et les jeunes soldats russes partent au front .

Une" petite mère", Ekaterina Kitaev , vit de la vente de DVD pirates dans les couloirs du métro, elle n'a aucune nouvelle de son fils Volodia envoyé combattre les rebelles tchétchènes, lorsqu'elle apprend par une coupure de journal qu'il a été fait prisonnier et n'écoutant que son coeur de mère, elle part avec sa petite chienne rencontrer le chef Bassaïev pour faire libérer son garçon .

Voyage improbable où elle est recueillie par des femmes tchétchènes, dont les plus jeunes sont des combattantes, surnommées les Amazones .

Beaux portraits de ces mères-courage, de ces femmes qui se battent pour leur pays, belles gueules de rebelles, aussi féroces que les soldats russes, la violence et la cruauté sont de tous les bords .

Tout ceci est très bien rendu par la plume de la dessinatrice, Anlor, et la force du récit d'Aurélien Ducoudray , alternant des moments cocasses avec les pires scènes de guerre ou de torture .
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Des dessins beaux et tranchants (je veux dire par là que les trait sont assez anguleux), une colorisation des planches réaliste et lumineuse, agréable à l'oeil.

Ici on suit une mère de famille Russe jusqu'en Tchétchénie pour aller libéré sont fils fait prisonnier.
Cette maman très humaine est devenue un peu folle depuis que sont fils est parti en Tchétchénie faire sont service militaire au front, cette folie apporte un charme fou à cette BD c'est meme sont point fort.

Dommage que ce soit en deux tome, ici l'histoire s'arrête en plein milieu de l'action ....
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Roman graphique avec des vignettes très colorées, surtout en rouge, couleur de la colère, et de la violence qui transpirents à chaque page ; du temps du conflit entre russes et tchetchènes dans les années90.
Une femme tient pour acquis la déclaration de Bassaïev, commandant indépendantiste tchetchène,:si les mères de soldats russes prisonniers viennent les chercher, ils seront libérés. S'en suit le périple de la mère de Volodia à travers le pays ravagé pour voir l'annonce de Bassaïev se réaliser. le premier tome se termine non pas sur la libération d'un soldat mais sur l'enfermement d'un civil.
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J'ai une impression bizarre par rapport à cette BD, le personnage principale, une mère Russe qui part en Tchétchénie pour sauver son fils prisonnier des Tchétchènes, traverses pas mal d'"aventures" et d'épreuves assez dramatiques. Mais, est ce la couleur, ou le dessin qui souvent ressemble à une caricature, les pires moments semblent être des scènes de comédies.... Elle semble si ridicule, mais en même si admirable.
Le sujet de fond (la guerre de Tchétchénie) n'est pas quelque chose que je connais, j'en ai évidemment entendu parler à l'époque, mais je n'en sais rien. Et cette BD est aussi, pour moi, un bon moyen d'apprendre un peu sur ce sujet.
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Cette BD là, j'ai envie de lui mettre un gros coup de coeur.

J'ai été particulièrement touchée par l'histoire de cette mère de famille dont le fils est dans l'armée Russe. Lorsqu'elle apprend qu'il est prisonnier des Tchétchènes, elle en est bouleversée. N'écoutant que son courage et son coeur de mère, elle rassemble toutes ses affaires et part en compagnie de son petit chien sur les routes. C'est qu'une rumeur prétend que les soldats russes seront libérés si leurs mères viennent les chercher. C'est une très belle histoire, on se prend d'affection pour cette mère, on la comprend, on la soutient, on prie pour elle et on se désole quand elle rencontre des obstacles.

Niveau illustrations, je n'ai rien à redire. Ce n'est pas hyper réaliste dans le tracé, mais ça passe. J'ai trouvé le visage de la mère particulièrement expressif, on la sent marquée par tout ce qu'elle a vécu. C'est un style que j'aime bien.

Une très bonne BD donc, un vrai coup de coeur, que je recommanderai à tous les amateurs de bandes dessinées.
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Où est-il passé, le petit Volodia qui jouait aux apprentis photographes avec ses camarades, s'amusant à mettre en scène son chien Milyi dans les situations les plus c(au)cas(s)es ?
Dans une Russie désoeuvrée, les enfants grandissent et reproduisent les mêmes schémas parentaux : à la guerre comme à la guerre dit le proverbe ! Volodia sera soldat comme son père et s'en ira combattre en Tchétchénie… Si le vétéran finit ivrogne, abandonné par une femme accusatrice qui l'accable de tous les maux du monde, qu'adviendra-t-il du fiston, force vive d'une nation en péril, envoyé dans un charnier dont on ne revient pas ? Mais l'espoir renaît quand une rumeur annonce qu'un chef tchétchène propose de rendre les prisonniers si leur mère vient elle-même les chercher… alors qui sait ?

[...]

Après ce bref synopsis qui pose une belle situation de départ, Amère Russie pourrait nous parler du conflit tchétchène au sens large, de la colonisation russe qui mène petit à petit au sentiment de révolte, de la montée de l'islamisme radical, des attentats ou des enjeux géopolitico-économiques. Il n'en est rien ! La guerre n'est finalement qu'un prétexte, une toile de fond, pour mettre en évidence l'amour d'une mère à la recherche de son fils.

Certes cette dernière n'est pas la plus futée des femmes – on peut même dire qu'elle est trop naïve pour ce monde de brutes – mais elle fait le contrepoids idéal pour s'attarder sur l'humain, du moins pour ce qu'il lui reste encore d'humanité, dans un conflit qui dure depuis trop longtemps et use des populations qui n'en demandent pas tant.

[...]


L'avis complet à lire sur Bedea Jacta Est !
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Je suis très fan de ce genre de dessins. C'est chargé, assez anguleux, dur. Il y a une certaine forme de réalisme outancier dans les visages, les expressions et les mouvements des corps. On a parfois l'impression que même les fusils ou les chars d'assaut sont dotés de vie et semblent se mouvoir de manière élastique, flottant dans l'espace.

Volodia n'a pas eu de chance. Il a été enrôlé et envoyé directement en Tchétchénie, sans passer par la case départ, sans toucher 4000...

Mais peu après sa mère, qui survit dans le métro moscovite en vendant des DVD piratés, découvre que son fils est prisonnier des Tchétchènes. Basaïev proclame qu'il libèrera les fils dont les mères viendront les chercher. Alors la petite mère russe, elle y va. Elle ne sait pas vraiment où elle met les pieds, mais elles sont comme ça, les mères russes...

Basaïev a la réputation d'être entouré d'amazones. Des tireuses d'élites. Anciennes championnes de biathlon. Légende, bien sûr, mais les contingents de femmes soldats font toujours fantasmer, ou cauchemarder, c'est selon.

Un petit dossier en fin de tome explique ces fameux contingents de "collants blancs". Quelques photos et pas mal d'infos, c'est plutôt bien pensé, histoire de voir que la BD n'élucubre pas trop et se base sur des faits (malheureusement) bien réels. Les scènes de dévastation des villes tchétchènes sont criantes de (triste) vérité.
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