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Le deuxième tome est dans la continuité du premier tome, je ne suis pas vraiment emballé par le graphisme, les planches sont trop chargées et la colorisation est inutile, mais le trait est dynamique et efficace.
C'est l'histoire d'une mère russe dont le fils, au service militaire, a disparu dans le guerre en Tchétchénie. Elle décide alors de partir à sa recherche en zone de guerre.
Ekaterina est maintenant chez les tchétchènes. Ce personnage est encore plus caricatural que dans le premier tome, trop audacieuse, trop héroïque pour y croire, mais les personnages secondaires prennent de l'envergure, c'est plus à eux que je me suis attaché, Oleg, le prisonnier, Asia, la tireuse d'élite. La fin est assez caricaturale aussi, dans les effets et l'émotions forcés.
Bref, ce n'est pas une lecture désagréable, il y a du mouvement, des émotions, mais cela manque de naturel et de simplicité.
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Quelle a du courage, Ekaterina, petite mère qui n'a plus eu de nouvelles de Volodia, son fils, parti faire la guerre en Tchétchénie. Ce n'est qu'un militaire en opération, mais voilà qu'elle apprend, par son soulard de mari, qu'il est prisonnier en Tchétchénie.

Paraît que le chef de guerre rendra les militaires aux mères qui viendront les chercher, alors, notre petite mère laisse tomber son commerce de DVD pirates qu'elle vendait dans le métro de Moscou et, prenant avec elle sa petite chienne fantasque, la voilà partie sur les routes dangereuses pour aller récupérer son fils.

J'ai aimé cette bédé qui nous montre un pan de la guerre en Tchétchénie, celle qui semble lointaine, puisqu'elle date des années 90 et dont nous avons tout oublié, un clou chassant l'autre (on le voit bien maintenant, on ne parle quasi plus de la guerre en Ukraine).

Les auteurs ont évité le manichéisme et nous ont montré tout un tas de facettes dans leurs personnages, chacun réagissant différemment en temps de guerre, quel que soit son camp, son pays.

Durant son road-trip, notre petite mère courage rencontrera quelques personnages haut en couleurs et pas toujours bien disposés à son égard, comme le chef Bassaiev.

Les portraits les plus surprenants, seront ceux des Amazones de Bassaïev, ces femmes tireuses d'élites, un soldat russe devenu aveugle et un jeune gamin, nommé Volodia comme son fils aussi.

Les auteurs ont réussi à jongler entre l'ombre et la lumière, entre l'humour et la gravité, et jamais ne sont tombés dans le lourd ou le voyeurisme.

L'équilibre était délicat et ils nous ont baladés du côté Russe et du côté Tchétchène, nous faisant comprendre, ainsi qu'à Ekaterina, que les guerres font leur lot de malheurs, de morts, de misère, des deux côtés et que ceux que l'on attaquent ne sont pas toujours les coupables désignés par le pouvoir en place (suivez mon regard discret).

Dans les dernières pages, les auteurs nous ont réservé quelques surprises, assez inattendues, violentes, mais qui ont démontré, une fois encore, toute l'absurdité d'un conflit, d'une guerre, transformant des gens normaux en créatures violentes, se contentant d'exécuter les ordres, sans se poser plus de questions quant aux actes qu'ils commettent.

Une sacrée bédé à découvrir et un magnifique portrait d'une mère courage, rejointe par d'autres cherchant leurs fils, le tout tiré d'histoires vraies.

PS : ceux deux bédés existent aussi en intégrale (il n'y a que deux tomes).

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Ce deuxième et dernier tome d'Amère Russie est sans doute plus poignant que le premier, on sourit moins, le ton est plus grave .

Ekaterina est envoyé par Bassaiev avec Oleg, le jeune soldat russe prisonnier, à Grozni où le combat fait rage en attendant un éventuel échange entre le petit fils de Bassaiev détenu par les russes et Volodia , le fils d'Ekaterina prisonnier des tchétchènes .

A Grozni , c'est le règne des combattants en tout genre, de la débrouille entre convois humanitaires pillés et marché noir et c'est la loi des snippers sur les toits au milieu des immeubles effondrés.
Malgré cela, les civils y survivent, certaines femmes combattent comme les hommes, telle Asia qui passe ses nuits sur les toits avec son arme, d'autres essaient plus simplement , mais quelle lutte également , de trouver à manger à leurs enfants ...

Cela fait douloureusement penser au siège d'Alep encore plus meurtrier : syriens, tchéchénes ou russes:  pour la grande majorité de ces populations , les enjeux sont ailleurs que leurs simples vies , des bassins fertiles du radicalisme en particulier islamiste, on le pressent déjà dans ce conflit  .

Des femmes courageuses , en particulier des mères comme Ekaterina se battent pour la liberté de leur pays et de leurs enfants .
Elles sont de tous pays , saluons leur détermination.
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Aussi bien voir même un cran au dessus du premier tome, notre "maman" un peu folle n'est pas si folle que ça, elle est meme très intelligente et très débrouillarde !
Pas mal d'émotions pendant ce tome 2, les personnages sont toujours aussi intéressant.

Le coup de crayon est toujours de qualité, rempli de détails réalistes et bien colorisé.

Un petit bémol c'est la fin qui se déroule trop rapidement, à peines sur 4 pages, comme si on avait du boucler la BD en urgence.
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Ce second tome vaut le premier. Je suis toujours aussi mal à l'aise avec ce pseudo humour sur des situations absolument dramatiques.
La situation qui est décrite semble sans espoir, pourtant il existe un fond d'humanité dans cet immeuble des aveugles... Un peu d'espoir principalement porté par les femmes. Ça fait une jolie anti-thèse avec le premier tome à a fin duquel il y avait un joli dossier sur les amazones de toutes origines.
Par contre, la fin semble sortie du chapeau : A aucun moment dans le récit il n'a été question de ces autres mères russes, et leur arrivée m'a un peu surprise.
Un récit très intéressant.
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Je n'ai guère attendu pour découvrir la suite des aventures de Eketarina.
L'Ukraine est toujours à feu et à sang … l'armée russe est toujours en route pour sauver les ukrainiens russophones des représentants du nazisme qui ont pris le pouvoir !
Le discours des idéologues est toujours aussi perverti, on fait dire tout et n'importe quoi pour essayer d'écraser une démocratie.
Dans la deuxième partie de l'histoire du conflit qui a éclaté il y a plus de trente ans en Tchétchénie … nous découvrons Grozny sous les bombes … aujourd'hui ce pourrait être Kiev … même scènes de désolations, mème scènes de combats … même résultats … des ruines, des villes à reconstruire et des habitants éberlués de voir le nouveau paysage qui les entoure.
Le constat d'une lutte permanente des femmes qui reste toujours à mener pour libérer les soldats prisonniers d'un régime qui les a embrigadés au nom d'une idéologie mensongère.
Globalement une BD salutaire qui nous rappelle que la démocratie n'est pas définitivement gagnante … c'est un combat de tous mes jours et de tous mes instants.
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Ekaterina est une petite mère russe qui croit qu'elle pourra récupérer son fils prisonnier des Tchétchène de Bassaïev si elle se présente en chair et en os. Flanquée de sa chienne, elle entreprend le périple vers Grozny et affronte le rebelle.

Il lui colle un prisonnier russe aveugle et les relègue dans un immeuble avec une faune pas possible. Les murs sont percés pour que les snipers puissent passer d'un bout à l'autre sanse faire voir. Un mileu de la place, une bombe est plantée dans le sol, n'ayant pas explosé à l'impact. Et commence le défilé des absurdités et atrocités de la guerre. Marché noir. Livraisons de l'UNICEF volées et dégradées par les francs-tireurs russes. Etc. Et quand l'assaut est donné dans une ville en ruines, c'est le sauve-qui-peut général.

Les auteurs alternent la poésie avec des colombes origami en papier, et l'horreur la plus totale avec des bombes au phosphore, le tout sur la même planche quasiment... C'est dur et terriblement réel, criant de vérité, à un point que ne renierait pas Svetlana Alexievitch. Une fin bien amère vient ponctuer un récit au goût âcre, comme un nuage de poudre. Et le dessin, âpre, dur et anguleux, est en accord parfait avec le propos.
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Second tome de cette série en 2 albums qui nous conte l'histoire d'une mère à la recherche de son fils au milieu de la Tchétchénie en guerre.
Si le but de cette BD était de montrer cette guerre silencieuse, cela manque pour moi de réalisme ou du moins d'une description plus saisissante de cette terrible guerre.
L'histoire reste assez mince, pas inintéressante mais j'aurai aimé une histoire plus profonde avec une toile de fond de guerre de Tchétchénie plus présente.
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(NB971) Un rythme enlevé. Sur le plan graphique, on n'est pas très loin d'Astérix par moment (les visages, expressions, bulles, on se croirait à la poissonnerie, ça met un peu de distance...). Très agréable. Il y a beaucoup d'humanité, des messages forts, de la vie sous les bombes. Ce double album a toute sa place en sélection lycée. Plus je lis, plus la concurrence devient rude... Mais OUI en lycée !

(EM971) Double album dévoré. Tout y est : un sujet grave entre horreur de la guerre et grande humanité. Mais rien de pesant ni de larmoyant. De l'action, de l'humour, quelques touches de poésie. L'équilibre est parfait ! Un grand OUI en lycée.

(IK971) Très beau diptyque, graphiquement maîtrisé, personnages attachants et drôles, même en temps de guerre...Guerre encore, guerre toujours mais ici effectivement, c'est une guerre à visage humain...S'il faut en mettre un ou deux! C'est celui-ci! Oui pour la sélection Lycée...Et pourquoi pas collège.
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Dans la même lignée que le premier tome...
J'ai passé un très bon moment à suivre les déambulations de Katerina à la recherche de son fils dans une Tchétchénie à feu et à sang.
On alterne facilement entre l'humour et le drame, le vaudeville et le tragique, le rire et le sang...
Le ton est juste, les personnages sont charismatiques. On est sidéré de l'absurdité de la situation et du peu de considération des puissants envers leur peuple. La Russie est un terrain de jeu privilégié pour ce genre de récit et les événements de l'actualité les lus récents ne sont pas pour les contredire.
D'un autre côté, on pénètre dans le quotidien de cette population, les petits trafics et autres débrouillardises, les risques et la misère. La géopolitique laisse place aux petits soucis du quotidien et à la philosophie de Bomberman !
Et malgré tout, on passe un bon moment, on se surprend à rire et à frémir sur la même page...
Même la fin est maitrisée et dans la même dynamique.
Un diptyque de très belle qualité.
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