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3,49

sur 459 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bilan mitigé en refermant ce livre. Pourtant avant de l'ouvrir j'etais certaine que j'allais avoir un gros coup de coeur car j'adore l'histoire et la politique m'intéresse.

Mais commençons plutôt par les points forts du livre : il est très bien écrit, style fluide il se lit très facilement. Il est très riche en documentation de diverses sources et puis le cahier central nous montre des photos (mettre un visage sur un nom c'est toujours bien).

Côté point faible, je dirais que le concept est un peu répétitif, je me suis un peu lassée à la longue de toutes ses femmes. Et puis comme je le disais les livres est très documentée est fait référence à d'autres sources et il faut sans cesse aller voir a la fin du livre pour voir la note.

Malgré ça je trouve le concept intéressant et cela nous permet de voir une autre part de l'Histoire.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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« Je ne savais pas que dans le bouquet de roses qu'est la vie, on aurait laissé tant d'épines. »
Ces mots d'Henri Bataille dits à Salazar par l'une de ses nombreuses maîtresses, expriment parfaitement ce qu'a été la vie des femmes de dictateurs. Une vie faite de désir, d'attente, de jalousie, de déception et pour finir de mort tragique.
Pour la plupart d'entre elles pourtant, ce sont elles seules qui ont transformé leur vie, non pas en un bouquet de roses mais en bouquet d'épines, en s'éprenant des hommes les plus tyranniques et égoïstes qu'ait compté le vingtième siècle.
Ils s'appelaient Mussolini, Lénine, Staline, Salazar, Bokassa, Mao, Ceausescu et Hitler. Ils ont jeté sur leurs pays et sur le monde l'ombre noire de la dictature, du racisme, de la haine et de la violence. Ils ont été des monstres et la mémoire collective s'en souviendra ainsi.
Dans l'intimité pourtant, ils ont été avant tout des hommes. Des hommes épris, amoureux, ardents, poétiques, attentionnés…des hommes avec des sentiments, des désirs, des amours. Certes, leur coeur pétri d'égoïsme a bien souvent rendu leurs compagnes malheureuses et les espoirs du début ont inlassablement fait place à l'amertume et la désillusion. Mais leur pouvoir de séduction était tel, qu'ils ont su faire chavirer des femmes de tous rangs, de la bourgeoise à la ménagère, de l'intellectuelle à la campagnarde, de la starlette à la journaliste.
Clara, Nadia, Elena, Eva, Catherine et biens d'autres encore ont pénétré la sphère privée de ces dictateurs. Certaines y ont été contraintes et forcées comme Catherine, kidnappée par Bokassa, ou Nadia, violée puis épousée par Staline. D'autres ont succombé à la puissance d'un regard magnétique, à la voix orgasmique d'un orateur, au charisme d'un politicien…
« Chaque jour je suis obligée de penser à vous, chaque heure, chaque minute. Quoi qu'il advienne, ma vie vous appartient ». Ce genre de lettres d'admiratrices éperdues, les dictateurs en ont reçu des centaines de milliers tout au long de leur ascension au sommet de l'état.
Très tôt, ces grands séducteurs avides de conquêtes féminines comme de victoires politiques, ont su que leur accession au pouvoir ne pourrait se faire sans la femme. Elles ont donc joué un rôle capital dans leur existence et le développement de leur personnalité, sachant les conseiller, les amadouer, les guider, les inspirer, les adoucir aussi…parfois.
Certaines se sont révélées aussi impitoyables, opiniâtres et tyranniques que les tyrans eux-mêmes ! Jiang Qing, la dernière femme de Mao s'illustra dans des exactions abominables, tandis qu'en Roumanie, Elena Ceausescu s'afficha comme l'égale politique de son mari, gouvernant avec lui pendant près de 22 ans.

Avec « Femmes de dictateur », la journaliste, philosophe et historienne Diane Ducret nous raconte les destinées de ces oubliées de l'histoire, compagnes, épouses, maîtresses de ces despotes du vingtième siècle.
Elle y recense les rencontres, analyse les rapports amoureux et brosse les portraits fascinants de femmes aux statuts et conditions complètement différents mais qui ont ce point commun d'avoir vécu leurs liaisons amoureuses avec une intensité, une passion et une détermination sans faille.
« L'amour est aveugle » dit-on… au gré des amours malheureuses d'héroïnes dignes des tragédies grecques, Diane Ducret démontre cet adage dans un document très intéressant qui se lit avec le plaisir d'un roman.
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Ahurissant le nombre de femelles enamourées à la dévotion de ces tyrans !
Folles, toutes folles de lui.
Lui, Mussolini, le matamore, exhibant son torse avantageux sur les plages !
Lui, Lénine, drainant à ses basques l'indéfectible amour de Nadejda, Inessa et Alexandra qui l'ont aidée à atteindre son but, alors qu'il investissait avant tout son énergie dans la tâche révolutionnaire qu'il s'était fixée.
Lui Staline, le braqueur de banques vérolé, Staline aux yeux ardents et poète à ses heures... mais aussi tendre et délicat en amour (doux euphémisme) qu'il le fut en politique !

Ne cherchez pas ici la moindre allusion concernant le parcours politique de ces estimables personnages.
Ce n'est pas le but de cet ouvrage et il ne s'agit ici que d'investir leur vie privée où les femmes, amantes, épouses ou admiratrices ont joué un rôle, sinon primordial, du moins non négligeable dans la mesure où, au moins, leur admiration pour leur grand homme confortait celui-ci dans sa certitude d'être le meilleur, le plus grand, le plus fort, bref le phénix des hôtes de ces bois ! qu'il s'agisse de Mao, Bokassa ou Ceaucescu .....
Mais la palme revient sans conteste à l'effroyable Führer, qui a reçu dès le début des années trente des tonnes de courriers d'admiratrices folles de lui. Que l'abominable Hitler ait pu susciter parmi les Hausfrauen allemandes, par lui dédiées au "Küche, Kirche, Kinder" (cuisine, église, enfants) une telle adoration laisse pantois !
En ce qui me concerne, j'en suis restée ahurie.
Et grâce à la plume très en verve de l'auteur, on prend beaucoup d'intérêt à la découverte de ces secrets d'alcôve et de ces misérables marques d'admiration pour ces sinistres personnages qui ont jalonné le vingtième siècle de leurs méfaits.
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De quoi ça parle ?
Mussolini, Lénine, Staline, Salazar, Bokassa, Mao, Ceausescu et Hitler. Tous ces hommes aux noms tristement célèbres ont tous un point commun : la dictature. Mais dans cet ouvrage on ne va pas se pencher sur la politique ou tout du moins pas principalement, mais plutôt sur leurs relations aux femmes. Aventure d'un soir ou grand amour, nous allons découvrir une facette peu connue de ces tyrans et rencontrer les femmes qui les ont connus mieux que personne.

Mon avis :
Comme beaucoup de gens, je pense, les dictateurs m'interpellent. Sans doute à cause de leurs côtés tyranniques et leurs visions du monde extrémistes mais aussi leurs célébrités morbides, tous ces éléments qui font qu'on a tendance à oublier qu'avant d'être dictateur, ce sont des humains aux besoins naturels... Et c'est ce côté intime et inédit qui m'a donné envie de lire ce livre.
C'est la première fois que je vous propose une chronique sur un livre qui n'est pas une fiction mais un documentaire ce qui va, bien sûr, changer de mes publications habituelles.
Ce document est donc constitué comme ceci : tout à tour l'auteure se penche sur chaque homme politique, leur consacrant plus ou moins de pages sans ordre particulier, chaque partie étant divisée en plusieurs petits chapitres retraçant la vie de ces dictateurs de leur naissance à leur mort, avec pour fil conducteur leur relation aux femmes.
Elle va commencer par l'italien Mussolini, les russes Lénine et Staline, le portugais Salazar et continuer avec le centrafricain Bokassa, le chinois Mao pour finir par le roumain Ceausescu et l'allemand Hitler. C'est dingue le nombre de dictateurs qu'a connu le 20ème siècle !
Au centre du livre Diane Ducret a inséré les photographies des femmes dont il est question dans cet ouvrage. On y découvre ou redécouvre entre autres les visages de Catherine Bokassa, Clara Petacci, Jiang Qing, Eva Braun ou Magda Goebbels. Enfin tout à la fin, on peut consulter les sources utilisées par l'auteur, sous forme de notes, pour aller encore plus loin.
C'est donc un documentaire complet traitant d'un sujet maintes et maintes fois décortiqué mais d'un point de vue novateur et intime, mettant l'accent sur le côté humain et amoureux. J'ai appris beaucoup de choses et même découvert des hommes dont je ne connaissais pas même le nom comme Salazar, Bokassa ou Caeausescu. On découvre aussi avec effroi que certaines de leurs compagnes, à savoir celles de Mao et Caeausescu étaient, si ce n'est plus, au moins aussi inquiétantes et extrémistes, voire folles, que leurs maris. Naïves ou impitoyables l'auteure nous démontre qu'elles ont toutes eu un rôle important dans l'ascension de leurs amants.
Cette lecture fut donc intéressante mais il faut avoir quelques bases en histoire et politique pour la comprendre parfaitement. N'étant pas une grande spécialiste j'ai moi-même eu eu quelques difficultés de compréhension parfois. D'autant plus que chaque chapitre ne se déroule pas forcément dans l'ordre chronologique, il y a de nombreux retours en arrière ce qui m'a perdue plus d'une fois.
Je vous conseille cependant ce livre si vous êtes passionnés d'histoire ou de politique, ou simplement curieux comme moi. Malgré quelques passages plus techniques que d'autres, il reste à la portée du plus grand nombre d'entre nous, et un peu de culture n'a jamais fait de mal à personne !
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Bon livre, je pense que je vais acheter le second tome. J'ai été un peu déçue quand même malgré la qualité des recherches je m'attendais à un peu d'analyse ... qu'est ce qui pousse ses femmes souvent libres, intelligentes, iinstruites à aimer des bourreaux ? On a aussi très peu de vision sur comment elles percevaient les atrocités de leurs "conjoints" ... En effet ce livre, et s'est également son intérêt , montre uniquement ces dictateurs dans leurs intimités, leurs crimes ne sont que très peu évoqués ... s'est à la fois génant et intéressant puisque cela nous donne un autre angle de vision. A lire en tout cas
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Le concept était emballant, dès le départ : mieux connaître les femmes derrière les régimes de terreur. Cependant, le livre ne remplit que partiellement ses promesses.

Dans un style trop descriptif et trop peu analytique, l'auteure raconte l'histoire des ces femmes qui ont accompagné les didacteurs. le choix de la chronologie serait à retravailler puisque l'auteur se promène constamment dans le temps. Les phrases, souvent maladroites, se succèdent sans style littéraire. On a parfois l'impression de lire un livre de recettes (quoique certaines livres de recettes sont plus littéraires).

Je reste sur ma faim, côté analyse. Pourquoi ces femmes, souvent brillantes, ont-elles souhaité entrer en relation avec ces hommes ? Qu'ont-elles en commun ?

J'ai quand même appris plusieurs éléments, en lisant ce livre. Je suis contente de l'avoir lu, même si ce fut une lecture pénible, laborieuse. Je ne poursuivrai pas l'expérience jusqu'à lire Femmes de dictateurs 2.
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Diane Ducret est une journaliste française, mais également une grande passionnée d'Histoire. En 2016, j'avais passé un bon moment de lecture en compagnie de Lady Scarface. Ce récit-documentaire nous proposait de plonger dans les années folles pour découvrir le quotidien de certaines épouses (ou fiancées) des grands noms de la mafia d'alors.

Femmes de dictateur s'inscrit dans la même veine. L'autrice nous présente ici des portraits de femmes ayant côtoyé des personnalités peu fréquentables, des personnages sinistres qui ont tristement laissé leur marque dans l'Histoire : Mussolini, Hitler, Mao et tant d'autres. Qu'elles n'aient été que de passage ou qu'elles aient partagé la vie de ces dictateurs, toutes ont peut-être en commun ce côté violent et passionné, mais aussi le goût du sacrifice allié à un attrait puissant pour le pouvoir et l'argent. Si certaines (pas toutes) partageaient totalement l'idéologie de leur cher et tendre, nombreuses sont celles qui y laisseront la vie.

Encore une fois, Diane Ducret nous livre ici un travail de documentation remarquable. Je dois vous avouer que je ne connaissais pas la plupart de ces femmes. J'ai été terrifiée par les époux Ceausescu (tant ils semblent unis jusque dans la folie), glacée par le portrait de Jiang Quing (la quatrième et dernière femme de Mao) qui n'hésite pas à éliminer ses détracteurs ou toute personne l'ayant connue de près ou de loin, faisant alors souvent appel à la torture. Mais avec ce récit aux allures de reportage, on apprend également que Mussolini était un grand séducteur et enchaînait les conquêtes, ou encore qu'Hitler reçut autant de lettres d'admiratrices que les Beatles et Mick Jagger réunis !

Malgré cette mine d'informations, je ressors de cette lecture un brin déçue. J'aurais souhaité y trouver plus de liant, plus d'analyse. Il me manque ce fil rouge qui fait que les chapitres s'enchaînent sans trop y penser. Les portraits de ces femmes se suivent un peu trop vite à mon goût, ce qui fait qu'ils ne se sont pas vraiment imprimés dans ma mémoire. J'aurais préféré que Diane Ducret n'en choisisse peut-être qu'un seul (le plus emblématique) pour chaque dictateur, et que le sujet soit davantage creusé (avec une analyse plus poussée, ou des liens esquissés entre ces différents portraits féminins qui se rejoignent pourtant forcément à un moment donné). Une lecture instructive donc, mais qui n'aura pas déclenché de coup de coeur pour ma part.
Lien : https://labibliothequedebene..
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Une incursion intéressante dans l'envers d'un décor qui bien sûr nous a tous fait frémir. La galerie de portraits est digne de Goya. Une fresque grimaçante de femmes qui ont le plus souvent exercé une forme de réalité d'un pouvoir fou auprès de psychopathes dont la folie n'est bien entendu plus à démontrer. Sur le plan de l'analyse psychologique comme sur celui de la vérité historique, ce premier tome d'une histoire parfois méconnue révèle ou met en exergue le fait que tous ces dictateurs nourrissaient leur névrose dans un appétit de conquête infini incluant non seulement les peuples et les pays mais aussi les femmes. L'exception Ceaușescu est intéressante puisque, d'une fidélité apparemment solide, il a en quelque sorte, confié les clefs de la maison Roumanie à son épouse. A lire pour tous celles et ceux que l'histoire du XXè siècle passionne.
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La démarche était prometteuse: redécouvrir la vie des principaux dictateurs du XX° siècle par l'intermédiaire des femmes qui ont traversées leur vie.

On y découvre que ces personnages souvent monstreux avec leur peuple, le sont tout autant dans leur vie intime.

Boulimie sexuelle, attirance pour les très jeunes filles, relations incestueuses, violences physiques et verbales,... les histoires d'amour sont le plus souvent passionnées, destructrices, souvent jusqu'au sacrifice ou au suicide.

La tragédie est très marquante chez toutes ces femmes oubliées de l'histoire.

Femmes de l'ombre, femmes traitresses, femmes dévouées, femmes malheureuses, femmes déçues, femmes bafouées... compagnes, épouses, maîtresses... ces femmes sont centrales dans le parcours de ces hommes...

Intéressant, édifiant, dérangeant aussi parfois car malgré leur statut de monstres pétris d'égoïsme, il n'en reste pas moins que ce sont des hommes, souvent dérangés certes, mais des hommes.

Ce rapport à l'humanité m'a un peu fait "flipper" par moment, c'est tellement plus admissible de se dire que seuls des monstres sans humanité pouvaient jeter un peuple dans l'obscurité, la haine et la violence...

Une étude historique qui se lit comme un roman....
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Je suis resté sur ma faim après avoir fini le premier volet des femmes de dictateur. On ne peut pas dire que ce soit mal écrit ni mal documenté mais il manque d'analyse et les transitions sont expédiées à la va vite. J'ai souvent du relire des paragraphes pour comprendre le pourquoi du comment, et en ce sens, wikipedia nous en apprend davantage. On a souvent l'impression que l'auteur tend plus à coudre de fils blancs quelques anecdotes tirées de leur contexte plutôt que d'approfondir le portrait biographique de ses dames. En ce sens, le travail à l'air vraiment très bâclé. L'idée est très séduisante, on voit bien que toutes ces femmes ont rêvé du pouvoir pour l'exercer avec tyrannie, piégées par une ambition masculine dans une condition féminine, à l'image de Jiang Qing, un monstre de despotisme. Son portrait est celui qui m'a le plus intéressé, on en ressort chaque fois avec les poils qui se hérissent devant tant de cruauté. Entre jalousie, désir démesuré du pouvoir et vengeance, ces femmes se sont toutes illustrées dans l'exercice de la politique avant de sombrer dans les oubliettes de l'Histoire..
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