Bof..autant j'aime bien Dianne Ducret lorsqu'elle sonde lma vie des femmes des dictateurs, avec des essais aussi ludiques qu'instructifs, autant quand elle se pique de comédie légère et romantique, malheureusement la mayonnaise ne prend pas..le comique de répétition à base de décalage de langue lasse très vite et le reste ne va vraiment pas plus loin... à oublier...
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- Ah bon , l'homme idéal est Québécois ?
M......! On m'aurait menti ? L'homme idéal n'est pas le french -lover ?
Et puis d'abord , "On nous cache tout , on nous dit rien "!
Et qu'est ce que je fais moi, avec mon homme idéal , je le remet en magasin ? Je vais au Québec "magasiner" un nouvel homme de ma vie ?
_ Attend , attend , "jeune Padawan " , lis le roman jusqu'au bout , jusqu'à la dernière ligne , et tu auras la réponse ...
Une jeune trentenaire parisienne , rencontre un soir dans une galerie un beau spécimen de mâle Québécois , artiste -peintre de son état . C'est le coup de foudre , malheureusement entaché par le retour du prince Charmant dans son pays d'origine . Qu'à cela ne tienne , il lui offre un billet d'avion et l'invite une semaine au pays de "la reine des neiges ".
Une semaine d'intimité, sans se connaître plus que ça , ce n'est pas évident ... et là , c'est le choc des cultures !
Diane Ducret nous embarque dans un voyage jubilatoire où la langue française est bousculée , où les mots ne veulent pas dire pareil des 2 cotés de l'Atlantique .
C'est hyper marrant , les répliques fusent à 100 à l'heure . Ce livre est bourré d'énergie et assez "cash" aussi parfois .
Elle nous embarque là où les codes ne sont pas identiques : la parisienne bobo ne réagit pas à l'identique de la Québécoise, face à une ex , à un dîner , etc...
Il apparaît que les Québécois sont plus simples et plus gentils que les Français , qu'il y fait vraiment très froid , que la nature est assez présente dans leur quotidien .
Comme notre trentenaire, je n'ai pas tout compris dans les expressions , mais ça rajoute du charme ...
Je ne m'attendais pas à la toute dernière phrase finale ... (mais ça , c'est la" French-touch" ! ) .
Cela présage -t-il d'une suite ? Je dirais que tout est "open"...( pas vraiment la fin classique des comédies romantiques, je vous aurai prévenues ...)
Des propositions d'adaptation cinématographique ont été faites à Diane Ducret , on a hâte d'en savoir plus.
Bon , faut que j'arrête de "jaser" , je suis trop bavarde ...
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Je crois que je vieillis. Je ne ris plus des mêmes choses qu'avant.
Ce livre m'a plu de suite à cause de son titre. Amoureuse du Québec et de ses habitants si charmants, je ne pouvais qu'être d'accord. Pourtant à la lecture, j'ai été moins emballée.
L'histoire est légère et on passe un agréable moment notamment en raison du comique de situation du aux dialogues. Au début, en tout cas. Mais l'accumulation de clichés fait rester le récit en surface tout en le rendant caricatural au possible et l'héroïne en devient vite extrêmement agaçante. Elle a des attentes tellement pointues et des codes de séduction si ridicules qu'elle est incapable de profiter de l'instant présent. Toujours en train d'analyser chaque situation au travers de sa propre grille d'évaluation, elle ne peut rentrer dans l'univers de l'autre sans le juger, le critiquer et à la longue, c'est lourd. de plus, ses exigences envers les hommes sont énormes alors qu'elle ne donne pas grand-chose en retour.
J'ai aimé certaines situations cocasses, les incompréhensions entre elle et lui, la gentillesse et la patience de cet homme et les expressions québécoises savoureuses qui parsèment le récit.
Je n'ai pas aimé la répétition de situations loufoques, les incompréhensions un peu lourdes entre Française et Québécois, l'égoïsme de cette jeune femme et les expressions québécoises prises au pied de la lettre. Une fois ou deux c'est drôle ensuite cela perd tout son charme.
J'ai souri plusieurs fois, je n'ai jamais franchement ri et je pense que ce récit ne me laissera pas un souvenir impérissable. Mais il dépeint les hommes québécois avec tendresse et respect, à la fois séducteurs et galants et j'ai beaucoup aimé ça.
«Pour une fois qu'il peut se montrer séducteur ou galant sans se faire traiter de macho paternaliste» J
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Nom d'un caribou, mince, je suis dans le mauvais pays ! Bon, avant de prendre mon billet aller sans retour dans les deux secondes qui viennent, je vais m'en assurer un minima avant !
Notre protagoniste à la plume légère, drôle et qui n'hésite pas à décortiquer de temps en temps la manière de faire et de penser de nos amis les hommes, rencontre un soir un beau sublime magnifique apollon. Doté d'un sourire, d'un esprit qui ne s'embarrasse pas des conventions coincées de la séduction parisienne et d'un humour redoutable, notre narratrice tombe sous son charme. Manque de bol, notre bellâtre est québecois (ce n'est pas ça le drame, calmons-nous) et doit retourner dans sa glacière canadienne le lendemain. A peine arrivé chez lui qu'il l'invite une semaine, il lui paye son billet (classe) et l'accueille.
L'occasion donc de nous confronter au froid, au gosse, de partir à la découverte du beau québecois, de sa langue, et de la vie en couple.
Cette aventure « sentimentale » se dévore très vite, telle une bonne pancake au sirop d'érable à déguster à l'heure du goûter, avec une pincée de philosophie sur les hommes et le couple, et une généreuse cuillère à soupe d'humour. Bref, il ne vous fera pas de mal si vous tombez par inadvertance dedans !
J'ai quand même un petit bémol (l'orignal, tu te calmes, ne me fonces pas dessus, s'il te plaît!), allez, on va plutôt parler de frustration personnelle : quel dommage qu'il n'y ait pas de lexique des mots et expressions québecois utilisés dans ce roman ! C'est drôle, ça le serait encore plus si on comprenait le sens ! Moi je voulais rire à gorgé déployée, à faire trembler les murs, surtout quand je remarque que mon désir était réalisable ! Après je veux bien saisir que le fait que ne soit pas traduit, on se sent comme la protagoniste, dans l'incompréhension ou le décalage horaire langagier, ce qui donne un récit réaliste. Mais j'aurais bien aimé me la péter en ayant appris deux ou trois mots/deux ou trois expressions ! Je n'avais plus qu'à m'entraîner pour l'accent, et le tour était joué ! Flûte !
Et deuxième bémol (aiiiieeeeeuuuhhhh ! ), allez, on va plutôt parler d'admiration personnelle : dis donc elle en a de la chance d'avoir ses règles QUE pendant deux jours ! En terme de rapport temps/réalité, je crispe un peu des fesses !
Mes bémols s'arrêtent ici (piquez-moi cet animal!), ma chronique également, on peut donc conclure que l'affaire est ketchup, et par cette expression je vous prouve que je finis quand même par péter de la broue !
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QUe de péripéties pour conquérir le coeur d'un canadien ! il faut apprivoiser la langue, proche du français mais pourtant bien différente, les us et coutumes, savoir accéder au toilette avec classe, maîtriser la domotique, caresser un chien de traîneau dans la meute sans créer une émeute , séduire le gamin pour mieux s'approprier le papa, abandonner l'idée d'une tenue sexy tant le froid est intense, rencontrer les amis autochtones qui veulent absolument vous faire absorber de la bouffe hyperglycémiante , réviser son point de vue sur la grossièreté, abandonner toute velléité de jouer au touriste conquérant rapportant une photo d'orignal en trophée. Conquérir le coeur du canadien , c'est aussi se pâmer devant un homme bie n bâti et être rassuré par des expressions similaires. Voilà un livre sympathique à lire à la manière du journal de Bridger Jones qui raconterait ses mésaventures.
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Originaire du pays basque, avant de se retrouver dans un grand magasin canadien, , flanqué d'un gamin de cinq ans et se son craquant papa, notre héroïne a d'abord dû s'acclimater aux moeurs des mâles parisiens, moeurs qu'elle dissèque avec une mordante ironie.
C'est dire si elle est méfiante dans la Belle Province, mais en même temps fort attirée par cet indigène si pittoresque qui lui conseille paisiblement ""-Faut pas ma beauté, t'excite pas le poil des jambes, ça va bien se passer", ce qui est , ma foi fort déroutant, limite insultant. Rassurez-vous cela signifie juste qu'il ne faut pas stresser.
Anne Ducret joue à fond des situations comiques générées par les idiosyncrasies québécoises, tant dans le langage que dans le mode de vie, et c'est très plaisant. Son récit est enjoué et joue avec bonheur des codes du genre, mais avec beaucoup de fraîcheur. Une lecture très plaisante qui se savoure comme un bonbon.
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Hahaha une petite lecture plein d'humour et fort sympathique. J'ai vraiment bien rigoler.
Nous démarrons l'histoire au Québec en plein centre commerciale où notre héroïne fait les courses avec son beau québécois et son fils. Jusqu'ici rien d'étonnant jusqu'au moment où nous apprenons qu'elle le connaît depuis seulement quelques semaines et son fils depuis le jour même.
Nous découvrons les expressions québécoises qui nous paraissent plutôt vulgaire mais ne le sont pas. J'ai trop rigolé car on a vraiment pas la même façon de parler alors que nous parlons tous français.
Notre héroïne nous dépeind les relations homme femmes actuelles. La difficulté de trouver chaussure à son pied et les différents types de connard. Désolée du mot mais c'est celui utilisé. Franchement je trouve que l'auteur tape souvent dans le mille quand même!
Bref un très bon moment, beaucoup de fou rires malgré son un livre court.
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