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EAN : 9782843379949
192 pages
Anne Carrière (21/08/2020)
3.86/5   59 notes
Résumé :
Quelques jours après son dixième anniversaire, Nicolas apprend que son père – avec qui rien n’est simple, tant l’homme et le garçon paraissent différents – n’est pas son père biologique.

Que faire alors du généreux donneur de gamètes ? L’oublier ? Le nier ?

À 30 ans, Nicolas décide de partir à la recherche de son « bon génie » biologique malgré les obstacles administratifs qu’il s’attend à rencontrer.

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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
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«  Un soir de cendres , on pousse un premier cri, on chevauche une première vague. On ouvre le livre. »
«  On grandit, on mue, on s'épaissit , on pousse , on s'épanouit , on devient feu et argile, on part à la conquête de soi, du monde ».

Deux extraits de ce livre court, où quelques jours après , l'anniversaire de ses dix ans , Nicolas apprend que son papa n'était pas son vrai papa.

Et que faire de cette confidence ?

Pourtant , il aimait sa vie dans son village de cent cinquante - trois habitants , les cabanes dans les arbres, les chèvres à poil ras, un bout de terre , sans machines urbaines , les cloches de l'église , le pépiement des oiseaux , et surtout l'histoire du soir avec sa maman , le baiser sur le front de son père. : «  Bonne nuit bonhomme »
.
Après ce séisme Nicolas se souvient du jour où son père lui a fait visiter son lieu de travail , un riche moment de complicité !

Le fait que son père ne soit pas son géniteur , cette annonce se coince dans sa paisible existence,....Cette révélation finira par le rattraper ....

Ce sera son premier escalier.

On aime lire ce roman tendre au style épuré , truffé de moments poétiques ou cinématographiques .
Comment se construire à la recherche de son «  Bon génie biologique » ..?
Comment trouver sa place ?
L'auteur aborde avec tact , justesse, douceur , humilité les thèmes de l'enfance , l'infertilité , la parentalité , le don de soi, la quête des origines , la filiation ,le géniteur, la transmission .

Il nous éclaire avec intelligence sur le sujet du don du sperme et de la paternité.

La quête de Nicolas est touchante , il s'interroge avec infiniment de sensibilité sur les liens qui nous unissent à nos parents.

Les courts chapitre se lisent comme des tranches de vie : souvenirs doux et sobres, un texte efficace, juste où les émotions dominent , où le regard sur la paternité sonne vrai .
Un texte apparemment sans vagues et remous mais celles qu'il libère sont à la fois pudiques , puissantes, libératrices.

Qui pose maints questions actuelles !

Une quête à la fois universelle et intime !
C'est mon deuxième livre de cet auteur !
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« Mon père n'est pas mon géniteur. »
Certes, les mots ont été différents, plus accessibles à la compréhension d'un enfant de 10 ans, mais le fait était là, implacable, son papa n'était pas son vrai papa.
La vie de Nicolas en a été chamboulée. Il aimait bien sa vie avant, un village de 550 âmes, des cabanes dans les arbres, le souffle du vent, le chant des oiseaux, les cloches de l'église, le coq qui s'égosille.
« On me préservait vaillamment du mauvais bruit des mauvais jours. »
Il aimait jouer avec maman où écouter l'histoire du soir. En général papa arrivait à la fin du livre, un bisou sur le front : « Bonne nuit bonhomme. »
Après le séisme des mots, Nicolas se souvient du jour où son père l'avait emmené visiter son usine, le seul vrai moment de complicité.
Devenu grand, l'enfant aura envie d'accoler un nom et un visage au mot papa.

J'ai adoré ce court roman qui traite du sujet grave de la quête quasi impossible de ses racines lorsqu'on doit la vie à un donneur anonyme de gamètes.
Humour, tendresse et nostalgie cohabitent harmonieusement tout au long du texte.
L'enfant ne juge pas, il accepte.

« On fait parfois des vagues » est un roman qui, outre le sujet de fond, fleure bon l'enfance, joliment rehaussé par le point de vue souvent pertinent d'un petit garçon en quête de (re) père.

Merci à NetGalley et aux Editions Anne Carrière.
#Onfaitparfoisdesvagues #NetGalleyFrance
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Nicolas vient d'avoir dix ans. Ses parents le convoquent. Rapide examen de conscience de sa part : il n'a rien à se reprocher. Et la bombe éclate : son père n'est pas son père. Ses parents ont fait appel à un don de sperme, anonyme en France.
Nicolas nous raconte sa vie, avant et après cette annonce. Dans de courts chapitres, par la voix de son héros, l'auteur nous livre ses réflexions sur le thème de l'infertilité, de la paternité, de la recherche de ses origines, du don de sperme et de l'anonymat qui l'accompagne en France, anonymat remis en question à l'heure actuelle
Comment vivre quand on ne sait pas d'où on vient ? j'ai beaucoup aimé les chapitres où Nicolas dressent des portraits apocalyptiques de son géniteur potentiel, de peur d'être déçu le jour où il le retrouvera. Parce qu'il va le chercher : grâce à l'analyse génétique, l'anonymat a des chances de pouvoir être levé.
En parallèle, il nous raconte les relations difficiles avec son père, celui qui l'a élevé. Ces deux là ont du mal à se comprendre. Ils ne partagent pas beaucoup de passions, et la communication entre eux reste malaisée.
Un roman attachant à la première personne, qui permet de suivre au plus près les évolutions et réflexions de Nicolas. Une écriture délicate qui aborde beaucoup de choses, en restant peut-être un peu à la surface, parfois.
Merci aux éditions Anne Carrière pour ce partage #NetgalleyFrance # Onfaitparfoisdesvagues
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****

Entre un photographe, touché un été par un article poignant sur l'infertilité, et un couple dont l'envie d'enfant pousse à demander une aide médicale, il y a Nicolas. Porté par les vagues, malmené parfois, bercé aussi, il apprend assez tôt qu'il a un père biologique et un père de coeur... Comment vivre après ça ? Comment accepter de ne pas connaître ? Comment trouver sa place ?

Arnaud Dudek n'en est pas à son coup d'essai. Apparemment, puisque je le découvre avec ce roman touchant et juste.

Il aborde les thèmes de l'infertilité, du don de soi, de la parentalité et de la paternité avec beaucoup de tact. On est loin des clichés, loin des émotions éclatantes et vives. Ici, on ne fait pas de vagues...

Nicolas est un jeune homme attachant. Il a besoin de connaître son histoire, son père biologique, pour asseoir ses racines, pour les rendre plus solides et trouver sa place. Ce cheminement lui permettra aussi une réflexion sur son père de coeur, son attitude, sur ce qui s'est joué pour lui dans son incapacité à donner la vie.

Un roman sans remous, en apparence... Car les vagues qu'il libère sont belles, puissantes et creusent en nous une émotion rare...

Merci à NetGalley et aux Éditions Anne Carrière pour leur confiance.
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Le jour de son dixième anniversaire , Nicolas Apasagi , apprend une nouvelle qui va bouleverser sa vie , son père n'est pas son père biologique .
La vie suit son cours avec des moments plus difficiles dans la relation père fils , car Pascal Apasagi , n'est pas quelqu'un qui parle beaucoup , c'est dans sa nature , il exprime difficilement ses sentiments.
Entre lui et Nicolas , les relations sont assez distantes , tous les deux ne font pas d'effort pour qu'il en soit autrement .
Devenu adulte , Nicolas A va avoir envie de découvrir son père biologique et là grand bouleversement , il se rend compte , et c'est une évidence , que son père est bien Pascal A , celui qui l'a élevé depuis qu'il est tout petit .
Un roman qui va droit au coeur , un style épuré qui m'a beaucoup plu .
Un regard très juste sur la paternité , j'ai terminé ce roman il y a quelques jours , et l'émotion est fort présente au moment où j'écris cette critique .
Un auteur que j'ai adoré découvrir et que je vais suivre desormais .
Peut être qui sait une rencontre dans la belle bibliothèque que je fréquente .

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
«  Je ne grandis pas dans un centre - ville rempli de néons et de bâtiments trop hauts , mais dans un village de cent cinquante - trois habitants avec des cabanes dans les arbres, des marronniers, des chèvres à poil ras, un bout de terre situé à quinze kilomètres au sud de la capitale régionale.

Pas de machines urbaines dans mes oreilles , ni marteaux - piqueurs , ni badauds avinés , ni Klaxons , ni sirènes.

Juste le souffle du vent dans les arbres, le pépiement des oiseaux , le tintement des cloches , et puis quelques vocalises de coqs face aux nuages, dès l’aube » ....
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«  Il avait besoin que je fasse pour lui ce que les fils font pour les pères: leur porter témoignage qu’ils ont de la substance , qu’ils ne sont pas seulement une absence qui sonne creux.
Qu’ils comptent pour quelque chose quand bien peu de choses comptent»...


Richard Ford , Canada .
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Même à la campagne, il y a peu de vrais silences. Toujours un insecte qui bourdonne ou un chat qui ronfle, toujours un peu de vent dans les volets, une pluie légère qui vient caresser les vitres, la voix claire des roitelets, toujours un peu de bruit blanc pour cajoler la poussière. Il y a peu de vrais silences.
Et puis il y a tout ce que nous ne sommes pas dit ce jour-là, avec mon père.
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« Apprendre son infertilité. L’admettre. Passer à autre chose. Faire le deuil de la paternité normale. Au royaume des certitudes, comment a réagi mon père ? […] Je n’ai jamais songé à aborder frontalement ces questions parce que je suis persuadé de ne rien obtenir ; si la certitude est un pays, l’esquive est un empire – et mon père maîtrise cet art aussi bien que le badminton. »
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Apprendre son infertilité. L’admettre. Passer à autre chose. Faire le deuil de la paternité normale. Au royaume des certitudes, comment a réagi mon père ? […] Je n’ai jamais songé à aborder frontalement ces questions parce que je suis persuadé de ne rien obtenir ; si la certitude est un pays, l’esquive est un empire – et mon père maîtrise cet art aussi bien que le badminton.
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Arnaud Dudek vous présente son ouvrage "Le coeur arrière" aux éditions les Avrils. Rentrée littéraire automne 2022.
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Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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