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EAN : 9782221191002
512 pages
Robert Laffont (04/05/2017)
3.33/5   32 notes
Résumé :
Mexique, fin du XIXe siècle. Pugnace et brillant, le très charismatique Mauro Larrea a tout conquis à la force du poignet. Lui, le mineur de fond, est devenu un riche propriétaire, très courtisé par la grande bourgeoisie de la capitale. Mais des placements trop audacieux puis la guerre de Sécession aux États-Unis le ruinent. Pour se refaire, Mauro quitte son pays pour Cuba, l'île de tous les possibles, où des fortunes se font et se défont en un jour.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Mexico, 1860. Venu d'Espagne avec pour seuls bagages deux enfants orphelins de leur mère morte en couches, Mauro Larrea a fait fortune dans les mines d'argent au fond desquelles il a commencé par travailler comme simple mineur. Désormais riche, introduit dans la meilleure société mexicaine, il n'a plus qu'un seul souci : remettre son fils Nicolas dans le droit chemin en l'unissant avec la fille d'une des plus grosse fortune de la ville. Hélas, ses beaux projets s'envolent en même temps qu'éclate la guerre de Sécession aux Etats-Unis où ses derniers investissements sont bloqués. Ruiné, Larrea veut avant tout sauver les apparences et protéger ses enfants de la honte. Il quitte le Mexique à la hâte et embarque pour Cuba dans l'espoir d'y trouver des affaires juteuses susceptibles de le remettre rapidement à flot. Les hasards de la vie font de lui le propriétaire d'un domaine viticole en Andalousie. le voilà donc de retour au pays natal avec l'idée de tout vendre pour rentrer à Mexico les poches pleines. le temps presse et pourtant...sa rencontre avec l'envoûtante Soledad Montalvo Claydon pourrait mettre à mal toutes ses certitudes.


Evasion, exotisme, aventures, romantisme...Maria Dueñas nous convie à un voyage dans le temps et dans l'espace et nous emmène à la fin du XIXè siècle, au Mexique, à Cuba et en Espagne. C'est l'occasion pour elle d'évoquer un empire colonial espagnol qui commence à se déliter, confronté aux envies d'indépendance de ses colonies d'Outre-mer. le Mexique est déjà un pays libre qui a fait la fortune des exploitants miniers tandis que Cuba reste dans le giron de la mère patrie, pratique l'esclavage et la traite négrière. Grâce à un travail de documentation d'envergure, l'auteure décrit avec précision les moeurs, le mode de vie, les transports, les technologies propres à l'époque. En Espagne, elle nous entraîne dans le monde des vignobles de Jerez de la Frontera, chais, caves, vignes et riches familles de viticulteurs. C'est en Andalousie qu'apparaît la belle Soledad qui donne son nom au roman. Avec elle, l'histoire prend un tour plus tragique, plus romantique, plus stéréotypé. Entre commerce du vin, secrets de famille et amour impossible, la rencontre entre Mauro Larrea et Soledad Montalvo fait des étincelles mais n'est pas entièrement convaincante...
Le roman souffre de quelques longueurs, l'histoire ronronne sans jamais décoller jusqu'à sa fin prévisible. Curieusement, malgré les voyages, l'aventure, les grands sentiments, Soledad manque de souffle et n'atteint pas le niveau de L'espionne de Tanger, le premier roman de Maria Dueñas. Une lecture plutôt laborieuse et assez décevante.
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C'est l'histoire d'un aventurier mexicain, devenu riche à millions puis ruiné, qui part à Cuba et en Espagne pour essayer de reconstituer sa fortune. Pas parce qu'il est ambitieux et volontaire, non, juste pour pouvoir assurer un beau mariage à ses enfants. Mouais... et qui rencontre au passage la belle et tragique Soledad... re-mouais...

Si les péripéties autour du monde hispanique sont sympathiques et folkloriques, l'intrigue et les personnages ne sont pas à la hauteur de L'espionne de Tanger, le magnifique premier livre de cette auteure espagnole. Ici, c'est un peu cousu de fil blanc, un peu lent, un peu bizarre.

Il y a quelques très beaux passages où on a envie de réserver directement un vol pour Jerez, de prendre un petit apero sur la terrasse au-dessus des vignes ou de se mettre au billard. Mais il y en a beaucoup d'autres qui nous donnent envie de tout faire, sauf de lire. Bref, ce xérès n'a pas assez décanté à mon sens... mais il ne m'empêchera pas de découvrir les prochains millésimes de Maria Duenas !

Challenge Multi-Defis
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L'histoire se passe à la fin du XIXe siècle. Mauro Larrea, espagnol, a une vingtaine d'années quand il arrive au Mexique, veuf avec deux enfants et sans bagages. de mineur de fond dans une mine d'argent, c'est à la force du poignet qu'il se hisse pour devenir un riche et respectable exploitant. Mais la guerre de sécession et des placements risqués vont bientôt mettre sa fortune en péril. C'est un pari qui va lui permettre d'éviter la honte de la ruine en le rendant maître d'une grande propriété vinicole en Andalousie. Il lui suffit juste de traverser l'Atlantique, de remplir quelques formalités pour vendre le domaine et rentrer chez lui à nouveau riche.
Cependant, il n'a pas prévu la rencontre avec Soledad qui est née et a grandi ici au milieu des vignes de Jerez ... et son séjour pourrait bien être prolongé.

Avec Soledad, les secrets peu à peu se dévoilent, les intrigues, les péripéties et les rebondissements se font plus nombreux.
Soledad est un très bon roman qui mêle habilement voyage, exotisme, aventures, romantisme... C'est aussi sur une trame historique et sociale bien documentée que Maria Dueñas a construit son roman. C'est l'occasion pour elle d'évoquer un empire colonial espagnol qui vacille et la cruelle pratique de l'esclavage. Maria Dueñas nous décrit avec précision les moeurs, le mode de vie propres à l'époque, dans le Nouveau et l'Ancien Monde.

Et puis, j'allais oublier ... J'ai beaucoup aimé dans ce roman l'omniprésence de l'ami de Mauro, la voix de sa conscience, qui rend bien compte du cheminement de ses pensées, ses dilemmes et ses choix sans alourdir le récit.

Soledad, une très belle lecture qui me donne envie de découvrir d'autres oeuvres de Maria Dueñas, une auteure talentueuse.
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Soledad de Maria Dueñas n'aura pas fait long feu dans ma pal! Amatrice de récits de voyage et de romans d'aventure, j'avais hâte de lire ce livre qui se déroule dans la 2ème moitié du XIXème siècle entre Mexico, La Havane et Jeres en Andalousie. Et je n'ai pas été déçue: ce roman m'a tenue en haleine du début jusqu'à la fin, dépaysement garanti!

Simple mineur à son arrivée à Mexico il y a 30 ans, l'espagnol Mauro Larrea s'est hissé au sommet de la bourgeoisie locale grâce à sa détermination, sa ténacité, sa vigueur et son ambition. Mais suite à des placements hasardeux et à cause de la Guerre de Sécession, son immense fortune s'effondre du jour au lendemain. Ruiné mais devant à tout prix sauvegarder les apparences, notamment pour ne pas compromettre le mariage de son écervelé de fils avec une fille de la noblesse, il décide de quitter Mexico pour La Havane avec l'espoir fou d'y rebâtir son empire. A peine arrivé pourtant, un pari insensé le mène en Andalousie où il est propulsé à la tête d'un grand domaine vinicole à Jeres, le bastion de la production du fameux Xérès/Sherry. Alors qu'il désire retourner à Mexico au plus vite pour regagner sa place dans la haute société, sa route croise celle de la mystérieuse Soledad. Et les problèmes arrivent en masse!

Alors que la 1ère partie est principalement axée sur l'histoire et le fonctionnement de l'industrie minière au Mexique au XIXème et présente le mode de vie de la bourgeoisie locale, la 2ème et surtout la 3ème partie font la part belle à l'aventure. Les péripéties, les intrigues et les escroqueries en tout genre sont nombreuses.

Si la grande majorité des personnages appartient à la haute société et que le roman se penche de fait sur les intérêts et les problèmes inhérents à cette classe sociale (ce qui aurait pu me rebuter), j'ai bcp apprécié que l'auteure n'occulte pas la question du colonialisme, présente certains faits selon l'angle de vue de l'impérialisme espagnol et évoque la douloureuse question de l'esclavage.

En bref: un roman de 500 pages bien documenté et très agréable à lire auquel j'aurais volontiers ajouté 200 pages tant je n'ai pas eu envie de quitter ni les lieux ni les personnages! Une très bonne lecture estivale!
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1860. Ancien mineur pauvre d'Espagne devenu riche propriétaire de mines au Mexique, Maura Larrea est un homme dont on peut dire qu'il a réussi. A la tête d'une grande fortune, ce veuf a marié sa fille à un rejeton de l'une des familles les plus puissantes, consécration suprême.

Mais à trop provoquer la chance, il se retrouve sur la paille, la faute à des placements trop audacieux et à la guerre de Sécession qui empêche de précieuses livraisons.

Il quitte le Mexique avec les quelques liquidités qui lui restent afin de gagner Cuba où il espère refaire fortune. Après moult péripéties et quelques parties de billard à La Havane, il hérite d'un domaine viticole en Andalousie.

Là, il va faire la connaissance de Soledad, une femme mariée à un anglais, qui se révèle aussi manipulatrice que lui…

Je lis très rarement de la littérature espagnole, il faut dire que, Carlos Ruiz Zafon excepté, j'ai eu plus souvent mon lot de déceptions que de bonnes surprises et ce roman signé María Dueñas ne fait hélas pas exception.

Pourtant, sur le papier, Soledad avait tout pour me plaire. du Mexique à l'Andalousie, en passant par Cuba, c'est un roman qui fait voyager et j'adore ça, d'autant que cerise sur le gâteau, c'est un roman historique et vous savez combien je les affectionne.

Sa facture classique n'était pas pour me déplaire non plus mais, premier écueil, je n'ai pas accroché avec le personnage principal, Maura Larrea.

Ce mineur de fond à sang froid, fasciné par les ascensions sociales, qui a su profiter de son époque et des opportunités qui lui étaient offertes pour faire fortune, m'a totalement laissé de marbre.

La faute peut-être à sa personnalité mais aussi au style de la narration. L'autrice nous abreuve à longueur de chapitres de digressions et de détails qui ralentissent grandement l'intrigue et qui ont fini par avoir raison de moi puisque j'ai fini par l'abandonner, tant je n'en pouvais plus de faire du sur-place avec ce roman à la lecture duquel je m'ennuyais ferme.

Reste que c'est un roman bien documenté qui revient sur le colonialisme et l'impérialisme espagnols, et qu'il est beaucoup question de classes sociales, des points intéressants au demeurant mais le style de l'auteure m'a hélas empêché d'apprécier ma lecture de ce roman d'aventures.
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Il contempla encore une fois la cohue effrénée. Noirs et Blancs, Blancs et Noirs et toutes les nuances intermédiaires, déambulant au milieu des cris et des éclats de rire, vantant leurs produits, échangeant saluts et jurons. Ils sont fous, pensa-t-il. La Havane est folle, c’est une île de fous, le monde est fou.
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Les gamins bondissaient et sifflaient dans des noyaux de pêche creux.
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Videos de Maria Dueñas (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Maria Dueñas
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