Complainte des Landes perdues - Cycle 1, tome 4 : Kyle of Klanach

Devant les possibilités infinies que présentent l'univers crée dans cette BD, je suis juste déçue par cette histoire et surtout par le début de ce tome qui semble constituer une sorte de remake de l'intrigue du premier diptyque.
Le personnage de Sioban, envoûtée, est juste insupportable et je ne vais même pas m'étendre sur le personnage de Gerfaut qui est l'incarnation du personnage que je ne peux pas sentir.
Heureusement que la fin du tome se rattrape au niveau du scénario même si je reste un peu dubitative devant certains points du scénario qui restent pour moi des énigmes.
Mais il me reste un sentiment de gâchis...
J'espère que l'univers riche et très inventif créé par Dufaux et Rosinski sera plus exploité dans les autres cycles.

Kyle of Klanach achève de fort belle manière le cycle de la complainte des landes perdues.
L'histoire débute sur des notes plutôt tragiques. Sioban, envoutée par le filtre de dame Gerfaut va épouser le fils de cette dernière. La jeune femme n'est plus du tout la même , sa personnalité est complétement transformée et son entourage va en faire les frais.
J'ai beaucoup aimé cet épisode assez sombre et surtout son dénouement, inattendu pour moi avec une note d'optimisme.
Une belle série, une belle histoire...

Sioban n'est plus la même depuis qu'elle a bu le filtre de l'infâme Dame Gerfaut. Mais ses alliés, qui l'aiment, ne comptent pas la laisser sombrer dans le mal.

Ce cycle des complaintes des landes perdues s'achève sur une note d'amour après avoir tant lutté contre le mal.
Créé par Dufaux et Rosinski il y a 20 ans il est devenu un incontournable de la BD qui a donné naissance à un nouveau cycle dessiné par l'excellent et regretté Delaby, et qui Dufaux nous l'a promis, continuera de nous enchanter avec un troisième.
De la fantasy avec tout les ingrédients qui en font une grande histoire.

Conclusion du deuxième diptyque du cycle Sioban, donc, avec ce Kyle of Klanach assez moyen. La Sioban version intoxiquée au philtre d'amour met assez mal à l'aise, surtout quand elle se pique de bouffer en sauce les ouki qu'elle adorait tant – ces petites bêtes bleues qui sont la caution humoristique parfois un peu niaiseuse de la série – et aussi quand elle abdique au profit de son taré de mari.
La scène de la libération de Klanach dans les geôles de Gerfaut est complètement foireuse, et il faudra qu'on m'explique un jour pourquoi les chevaliers du pardon sont invincibles, et aussi pourquoi ils utilisent si mal, et si peu ce pouvoir.
On nous refait le coup de la conversation avec le père mort au milieu des landes perdues, ça commence à faire rengaine, d'autant qu'on venait justement de dire que Sioban, maintenant dépucelée, ne pouvait plus parler le langage des grands anciens.
Restent quelques belles trouvailles, comme la fin de Dame Gerfaut ou la scène du faux bûcher dont on comprend l'intérêt plus tard.
En bref, je reste très mitigé sur cette première quadrilogie beaucoup trop manichéenne pour moi, où même Rosinski semble parfois bien peu inspiré, et qui restera bien en-dessous de celle des Chevaliers du Pardon.

Fin du diptyque, fin du premier cycle et grande tristesse. Nous sommes en 1998 et il faudra attendre près de 6 ans pour que Jean Dufaux reviennent dans cet univers pour écrire un préquelle.
Ce tome est très bon. L'histoire est parfaitement maitrisée et nous tremblons au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire. Tous les personnages jouent leur partie à juste mesure et le ballet nous emmène. Des larmes, des rires, des frissons, du soulagement et de la nostalgie et même la recette du « Ouki au miel » . Et pour ne rien gâter, une fin ouverte qui titille notre imagination…
Merci aux auteurs pour cette belle aventure. Et merci à Jean Dufaux d'avoir poursuivi l'aventure dans les années suivantes avec des dessinateurs parfaitement à la hauteur de leur tâche.