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Conquistador - BD (Dufaux) tome 3 sur 5
EAN : 9782723497176
56 pages
Glénat (27/11/2013)
3.59/5   43 notes
Résumé :
Hernando Del Royo est mandaté par le conquérant espagnol Cortés pour recruter les Hiburas, une tribu persécutée par Moctezuma, et les rallier à sa cause. Or la jeune Tzilli, à laquelle s’est finalement uni La Sauterelle, est justement la fille du chef des Hiburas. Quant à Catalina Guerero, elle est maintenue captive dans la cité aztèque de Tenochtitlan. Chaque camp se prépare et affûte ses armes. Car la fameuse bataille de la "Triste Nuit" du 30 juin 1520 est proche... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Chacun croyait en ses chances. Chacun croyait en ses dieux.
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Ce tome est le troisième d'une tétralogie formant une histoire complète ; il fait suite à Conquistador, tome 2 (2012). Sa première édition date de 2013. Il a été réalisé par Jean Dufaux pour le scénario, Philippe Xavier pour les dessins et Jean-Jacques Chagnaud pour les couleurs. Il s'agit de la même équipe de créateurs qui a réalisé la série en huit tomes : Croisade parus de 2007 et 2014. Il comprend cinquante-deux pages de bande dessinée.

Hernán Cortés et ses troupes avançaient de nuit comme de jour à travers la jungle et Cortés qui tenait l'expédition, parvint à tenir ses troupes jusqu'au croisement d'Axtupal. Là, une halte fut décidée car une rencontre était prévue avec des guetteurs du village voisin. Ceux-ci lui parlèrent d'une tribu qui s'était révoltée contre l'empereur Moctezuma. Les Hiburas. Ces Indiens sont à deux jours de marche vers l'ouest. Leur village a été détruit par les soldats de Moctezuma. Il se sont réfugiés dans la jungle autour de Cempa. D'après l'Indien, Cortés pourrait les rallier à sa cause, ce sont de grands guerriers. La Malinche s'approche et prend part à la discussion en s'adressant à Cortés : son peuple ne veut pas avouer à Cortés la grande déception qui est la sienne devant certains agissements de ses semblables. Peu de temps après le départ du conquistador, Moctezuma a reçu l'un des siens, un traître à sa cause.

À Tenochtitlan, Don Velázquez de Cuellar se présente à Moctezuma, siégeant sur son trône. Il appartient aux troupes commandées par Panfilo de Narvaez. Ils sont envoyés par le roi d'Espagne pour dire la vérité à l'empereur, sur un homme qu'il a reçu ici-même. Il parle d'Hernán Cortés, rebelle à son roi et qui ne parle pas en son nom. Cortés qu'ils sont prêts à combattre aux côtés des Indiens si Moctezuma le désire. Cortés qu'ils peuvent coucher sur l'autel des sacrifices car il ne sera pas même un souvenir pour l'Espagne. Moctezuma apprécie ces paroles franches et directes. Il se lève, tout en ajoutant que son interlocuteur ne lui apprend rien sur la traîtrise dont peuvent témoigner les Espagnols. Il va lui montrer. Il avance dans son palais, et il indique qu'ils vont passer par la salle des esclaves, des hommes et des femmes appartenant aux tribus qui n'ont pas reconnu son autorité. Ils continuent à s'enfoncer plus profondément dans les sous-sols, et l'empereur poursuit son propos. Il va montrer à son hôte, une jeune femme qui appartient à Cortés. Il ne l'a pas tuée car elle lui a dérobé un objet qui lui est très précieux et qu'il veut récupérer. Il ne l'a pas soumise à la torture car il veut qu'elle agisse de son plein gré, qu'elle se repente. C'est ainsi seulement que le dieu acceptera d'oublier les injures reçues. Il demande à Diego Velázquez de Cuéllar de convaincre la capitaine Catalina Guerero de restituer la croix à l'effigie de Txlaka. le conquistador s'exécute et commence par demander à Guerero enchaînée au mur, ce qu'est cette croix.

Le lecteur entame ce troisième tome avec deux attentes en tête : la narration visuelle pour l'emmener dans la jungle et dans la cité monumentale de Tenochtitlan, la suite de l'intrigue car le récit en analepse a rejoint et dépassé le point de départ du tome un. le plaisir du voyage est présent dès la première page, avec une superbe vision de la jungle. La complémentarité et la fusion entre dessin encré et mise en couleurs s'avère épatante, comme si elle était le fruit d'un seul et même artiste. le dessinateur sait évoquer des formes particulières pour les arbres, même s'il n'est pas possible d'en identifier l'essence, et le coloriste réalise un camaïeu très soigné qui évoque le feuillage, avec le jeu de la lumière, les reliefs, l'impression de végétation dense et luxuriante, et un éclairage assombri par cette densité. Dès la deuxième planche, le lecteur est gâté par une vision des pyramides aztèques à degré, avec ces escaliers vertigineux, et quelques brasiers apportant une touche sinistre. Dans la troisième planche, les murs de la salle du trône sont ornés de nombreuses sculptures et reliefs sculptés, dont les détails ressortent grâce aux nuances de gris. Puis vient une immense pièce avec de fragiles échafaudages de bois où s'affairent les esclaves. La mise en couleur vient accentuer la profondeur de champ et souligner les différents plans de cette très grande case. le lecteur sent bien que les artistes n'oeuvrent pas à une reconstitution historique fidèle, plutôt à une évocation bénéficiant de la liberté donnée par la licence artistique tout en s'appuyant sur la réalité historique, un exercice d'équilibriste parfaitement maîtrisé. le lecteur savoure ensuite une vue générale d'un village sur pilotis en pleine jungle, un enclos à la délimitation singulière pour un duel brutal, une vue générale de Tenochtitlan, des marches dans la jungle aussi bien dans la végétation dense, qu'en terrain découvert, ou encore en pataugeant dans un bras peu profond du fleuve, pour terminer sur une magnifique vue de zone de chutes d'eau en format paysage.

Le dessinateur soigne tout autant la narration proprement dite, toujours sur la base de pages découpées en cases rectangulaires. Il utilise aussi bien des cases de la largeur de la page pour des paysages panoramiques ou des scènes avec de nombreux personnages, que des cases de la hauteur de la page pour permettre de voir loin ou pour mettre en valeur la présence de del Royo pendant le duel, et des cases disposées en bandes pour le découpage d'une action. À nouveau, la coordination entre dessinateur et coloriste génère une gestion remarquable des arrière-plans, ceux-ci contenant plus ou moins d'informations visuelles dessinées avec des traits encrés, ou la couleur se chargeant d'effectuer le rappel de l'environnement par l'impression qu'il a laissée dans l'esprit du lecteur. le lecteur ressent que le phénomène d'immersion dans cet environnement fonctionne à plein, grâce aux paysages, et aussi aux personnages, à la mise en scène. L'artiste crée des visages et des statures immédiatement assimilables par l'oeil du lecteur, en jouant de certains stéréotypes visuels. le visage angélique des rares personnages féminins et leur silhouette parfaite, que ce soit la Malinche, ou Tzilli qui apparaît plus jeune. Les tenues des Indiens qui contrastent avec les armures des Espagnols, le lecteur plaignant ces derniers de devoir porter un tel attirail pour leur protection dans un environnement chaud et humide. le lecteur éprouve de la curiosité en suivant Moctezuma pour découvrir où il va conduire Velzaquez de Cuellar. Il sourit en voyant Hernando del Royo échapper de peu à un piège digne d'Indiana Jones en pleine jungle. Il se sent beaucoup plus tendu alors que del Royo affronte une montagne de muscle en combat singulier, uniquement armé d'un bouclier, au cours d'un affrontement parfaitement mis en scène, grâce un plan de prise de vue permettant de suivre chaque attaque, chaque parade, chaque déplacement. La curiosité anime le lecteur alors que l'étrange prêtre Barbo Bezan procède à sa mise en scène pour impressionner Cortés et ses troupes. Il est pris par surprise lorsque Catalina Guerera saisit une occasion pour attaquer d'abord un gradé espagnol la retenant captive, puis tout aussi soudainement une jeune femme sans défense.

Le scénariste gère l'alternance des fils narratifs et des différents personnages avec habileté, imprimant ainsi un rythme de lecture vif, en passant de l'un à l'autre avec des séquences assez courtes. Comme le dessinateur, il accommode la réalité historique à sa sauce, entre respect des grands événements et petits arrangements avec les personnages historiques et les personnages créés pour son récit. D'un côté, il introduit deux nouveaux personnages historiques : Diego Velázquez de Cuéllar (1465-1524), un conquistador espagnol qui accompagnait Cortés, et la Malinche (1500-1529 ou 1550), une Amérindienne d'origine nahua, une esclave offerte à Cortés en 1519. de l'autre côté, le lecteur retrouve Hernando del Royo avec ses pouvoirs acquis par l'ingestion de racines et ses rares compagnons encore en vie, et il découvre le prêtre Barbo Bezan (qui succède à Oczu), assisté par le tout aussi bizarre Zampero. Les événements historiques suivent leur cours dans les grandes lignes, pendant que les personnages de fiction vivent leurs aventures. Catilina Guerero saisit la première occasion que se présente pour recouvrer sa liberté. Hernando del Royo prend conscience que la prophétie de Pipa, la fille du régisseur du domaine de son père en Espagne, s'accomplit : pour survivre il est devenu un monstre, il a pris un autre nom, un nom gravé dans sa chair, le nom d'un monstre. En trame de fond, le thème de la confrontation des cultures continue de courir, bien résumé dans la dernière page : Chacun croyait en ses chances, chacun croyait en ses dieux. D'un côté, la conquête militaire des colons ne s'accomplit pas comme ils l'avaient planifiée, et même il n'y a pas d'unité parmi les Espagnols. de l'autre côté, Hernando del Royo conserve les valeurs de son éducation espagnole, en même temps que sa conscience s'ouvre aux réalités géographiques du territoire sur lequel il se trouve, et leur incidence sur la civilisation des êtres humains qui le peuplent.

Le lecteur se trouve tout de suite emporté par la narration visuelle, ce dosage parfait entre traits encrés et couleurs, entre ce qui est décrit et ce qui est évoqué, voyant des personnages animés par la conquête ou le conflit, habités par des convictions morales fortes. le récit reste dans le registre de l'aventure historique, un numéro d'équilibriste entre les grands événements avérés et les petits aménagements avec la réalité historique, pour une dramaturgie prenante et exaltante. Envoutant.
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Dans ce tome 3 démarrant un 2e diptyque, la tension montre entre les Espagnols d'Hernán Cortés et mes Aztèques de Moctezuma : côté aztèque l'Espagnol Don Velazquez de Cuellar se fait une joie de jeter de l'huile sur le feu, et côté espagnol la Malinche se fait encore plus de joie de jeter encore plus d'huile sur le jeu. Mais le Conquistadors restent quelques centaines face à un empire de 20 millions d'habitants : ce sont les symboles qui peuvent faire basculer les populations : l'Empereur compte sur Catalina pour récupérer ce qu'elle a volé, le Conquistadores compte sur Hernando pour récupérer ce qu'il a volé (mais l'un et l'autre se sont peut-être fait doubler par un troisième larron). Au fin fond de la jungle Hernando retrouve La Sauterelle et Tzilli : il aurait pu se la jouer "L'Adieu au roi" mais il semble plutôt vouloir refaire "L'Homme qui voulut être roi"… Sera-t-il celui qui faire penche la balance entre les deux camps ? To Be Continued !
Jean Dufaux n'a jamais pu tenir le cap plus de 2 tomes, donc sans surprise le « Syndrome Jean Dufaux » frappe une nouvelle fois… Donc on oublie Txlaka, l'Oqtal et la transformation d'Hernando en monstre hybride, on fait apparaître une flopée de nouveaux personnages qui n'apportent pas forcément grand-chose comme Barbo Bazan et Zampero, caricatures de Don Quichotte et Sancho Panza qui remplacent au pied levé le prêtre noir Otzu et qui n'amènent rien à part faire du remplissage. On a un fanatique syncrétique qui tuent les Amérindiens car ils n'adorent pas les le Dieu des Chrétiens et qui tuent les Chrétiens car ils n'adorent pas les Dieux des Amérindiens car pour ils ne font tous qu'un donc tout le monde est hérétique donc le monde entier doit être élimine par le feu ou par le fer… Soupirs, car il avait déjà pourri la série "Croisade" avec ce genre d'errances qui ne devraient pas passer le stade des corrections et des relectures...
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Suite de cette série BD sur la conquête de l'empire aztèque par Herman Cortès.
Cortès comprend que sa faiblesse numérique ne lui permettra pas de conquérir Tenochtitlan. Pourtant il n'est plus question de faire demi-tour. Il cherche à se faire des alliés des tribus qui subissent le pouvoir de Moctezuma. Hernando del Royo part au contact des Hiburas. Seul, face à une tribu dont le chef est mourant, que va t-il se passer ? de quel côté vont basculer les Hiburas ?

Ce tome est surtout celui de Hernando, fier guerrier possédé, et de Tzilli, fille de chef déterminée. Deux personnages dans un univers sanglant, perdu dans la jungle. le chemin de Tenochtitlan est parsemé de cadavres...

L'Histoire est un peu mise de côté dans cet épisode au profit de l'aventure et de la magie. L'ensemble est moyennement convainquant.
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Cortès a vaincu son rival Espagnol, de Narvaez. Il lui faut désormais retourner à Tenochtitlan mais là-bas les aztèques ne veulent plus d'eux. Ils ne sont plus les bienvenus. Ils ne sont plus les Teules, descandants immortels de Quetzalcoalt. Ils ne sont plus que des envahisseurs qui vont marcher vers l'arme à la main vers une promesse d'or. Mais pour cela des alliés seraient les bienvenus. Les peuples qui se rebellent contre Moctezuma seraient des guerriers en plus mais encore faut-il les convaincre. Et pour cela il envoie Hernando del Royo, le seul rescapé du l'équipe a tenté de dérober le trésor aztèque.

Un troisième tome dans la lignée des précédents. Je ne dis pas qu'il s'agit là d'un nouveau cycle car la séparation entre les deux dyptique est mince. Un effet purement marketing à mon avis...
Bref il y a de l'action, du mouvement. Certains personnages dont le destin est restés en suspend dans le tome précédent refont leur apparition. On sent que tout ce petit monde va se croiser lors de la bataille pour la conquête de la ville aztèque.
Le coté historique est assez peu présent. On lit entre les lignes que Cortès a noué des alliances avec certains peuples mexicains mais ce n'est pas plus détaillé que ça. Un peu dommage selon moi.
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Ceci vaut pour l'ensemble des 4 volumes (j'ignore si d'autres sont prévus).
De Dufaux, je ne connaissais que l'excellent Murena (même si certains tomes parmi les derniers baissaient un peu, je trouve). J'adorais le réalisme de l'intrigue comme celui des dessins de Delaby, la profondeur des personnages comme le fait que l'histoire semblait racontée sans y chercher de morale.
Pour tout cela, Conquistador se situe pour moi largement un cran en dessous. On sort vite de l'aspect réaliste historique (or, même la présence de dieux ou de magie n'aurait pas empêché d'y coller un peu plus, surtout lorsqu'on utilise de "vrais" personnages) pour donner la part belle à l'action et au spectaculaire (sanglant de préférence).
L'intrigue est attendue, plutôt maigre si on y réfléchit bien. Et puis, on repère les antagonistes à des lieues à la ronde avec leurs têtes de méchants bien méchants alors que les personnages principaux, bien qu'ils ne manquent pas de défauts (un bon point pour cet aspect) semblent tout droit sortis d'un film hollywoodien.
En somme, la bd est loin d'être mauvaise, mais de l'auteur j'attendais mieux (trop, peut-être?). Une petite déception, donc.
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critiques presse (2)
BDGest
13 décembre 2013
Il faut se rendre à l’évidence, cet album est très bien réalisé et c’est peut-être là que, curieusement, se trouve son principal défaut. Jean Dufaux a beau s’évertuer à inventer des héros torturés et des situations compliquées, l’ensemble demeure trop parfait, trop calibré.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
02 décembre 2013
L'aventure Conquistador se poursuit avec ce second cycle qui s'ouvre sous les meilleures auspices. N'hésitez pas à entrer dans cette jungle où la folie des hommes risquent de vous entrainer jusqu'au bout des ténèbres !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Dans sa jeunesse, une femme lui avait prédit que pour survivre il deviendrait un monstre. Il prendrait un autre nom. Un nom gravé dans sa chair, le nom d’un monstre. Un nom que se mirent à scander les Hiburas, terrorisés devant cette apparition sacrée, issue des racines et des fleuves. Et Mezago ne manqua pas de courage, qui s’attaqua au monstre. Mais il n’avait aucune chance ! Hernando le frappa sans pitié. Tout en lui laissant la vie sauve, et le murmure enfla, devint un cri ! Et le cri accompagna la mort d’Akcha, el sage. Et le cri résonna dans toute la jungle, se communiquant aux arbres, aux racines, au fleuve, pour mourir aux abords de Tenochtitlan. Car dans la grande cité, d’autres guerriers se préparaient au combat.
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Je me nomme Don Velazquez de Cuellar. J’appartiens aux troupes commandées par Panfilo de Narvaez. Nous sommes envoyés par le roi d’Espagne pour te dire la vérité sur un homme que tu as reçu ici-même. Je parle d’Hernan Cortés, rebelle à son roi et qui ne parle pas en son nom. Cortés que nous sommes prêts à combattre à vos côtés si vous le désirez. Cortés que vous pouvez coucher sur l’autel des sacrifices car il ne sera pas même un souvenir pour l’Espagne.
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Un homme de ta race, un ancien prêtre rongé par les fièvres et qui rêve d’un monde absurde où tous les dieux se réuniraient pour mieux asservir les hommes. Barbo Bezan est son nom, et même l’empereur le craint. S’il succède à Oczu, le pire est à craindre. Il est flanqué d’un ancien capitaine d’infanterie, Zampero. Rongé par des fièvres pernicieuses, et qui dans le son des tambours qu’il déploie, entend comme le martèlement des sabots du diable.
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Son guide n’avait pas deviné le piège tapi dans la jungle. Il mourut sur le coup. Alors que lui s’était donné les quelques secondes pour réagir, pour survivre. Car depuis qu’il avait avalé les trois racines de l’oqtal, il devinait, il sentait avant les autres, tout ce qui, autour de lui, recelait un danger, une menace. Ainsi des guerriers hiburas qui s’avançaient, armes à la main, et ils étaient nombreux. Trop nombreux pour qu’il puisse s’échapper. Ils voulaient le tuer, et il semblait bien que c’en soit fini d’Hernando del Royo. Quand un cri se fit entendre !
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Tenochtitlan où l’empereur exhorte ses troupes au courage et à la vaillance. Il sait que Cortés se rapproche. Cortés qui n’a pas tenu compte des avertissements de Barbo Bean, alors que ce dernier vient de rejoindre la cour. De Cuellar se méfie de Barbo Bezan. Il devine cependant la grande influence que l’ancien prédicateur possède sur l’empereur. Aussi reste-t-il prudent… Moctezuma l’écoute, il va même jusqu’à contredire les princes de sa famille qui mettent son autorité en doute. Une discussion s’en suit, discussion orageuse à laquelle De Cuellar assiste sans intervenir dans un premier temps. Mais très vite, il est pris à partie par Barbo Bezan…
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