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Citations sur Croisade - Cycle 1, tome 2 : Le Qua'dj (10)

Mon ami est amoureux. Non pas de celle qu'il devrait aimer, mais de celle qu'il lui est interdit d'aimer. C'est ce qui s'appelle chercher son plaisir dans la souffrance.
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Il est dit que le soleil qui règne sur Iman l’impur rend fou, ou sage. Car seuls les fous et les sages croient aux mirages et à leur réalité.
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Les juifs de Samarande n’ont pas d’amis, Nakash. Ils sont rejetés de partout. Personne ne partage avec eux le pain et le vin. Ils ont trahi le très vénéré. Depuis, ils retiennent dans les ténèbres l’image même de leur châtiment. Le Mammunth Goul. La bête sortie de l’apocalypse. De la vision d’Omar le magicien. Le Mammunth Goul témoigne de temps où les forces obscures dominaient cette terre. L’homme n’était rien encore, juste du gibier pour des prédateurs à la force colossale. Le pire d’entre eux était cependant de plus petite taille.
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"Tout est question de foi. Il ne faut pas s'arrêter aux apparences. C'est tellement trompeur les apparences."
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Sarek Pacha est un monstre. Il cherche la beauté, car la beauté lui est insupportable. Il ne songe qu’à la flétrir. Son harem grouille de corps gagnés par la putréfaction et la déchéance. Chaque nouvelle victime lui est un plaisir. Et une souffrance intolérable !
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Mon ami est amoureux. Non pas de celle qu’il devrait aimer, mais de celle qu’il lui est interdit d’aimer. C’est ce qui s’appelle chercher son plaisir dans la souffrance. Je ne juge pas cependant. Chacun a droit à ses tourments.
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Je suis son ainée. Je lui ai ordonné de se rendre à Bar’ Jepht dans l’ancienne demeure de leurs parents. La route est longue et jusque-là… Il peut arriver un malheur. Ce que nous ne lui souhaitons pas bien évidemment.
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Au départ le Jihad ne fait pas partie des cinq préceptes fondamentaux de l’Islam qui sont la foi, la prière, le pèlerinage (principalement vers la Mecque et Médine), le jeûne du Ramadan et le versement d’une participation financière à la communauté des croyants. Le Jihad signifie d’abord une réflexion sur soi-même en vue d’un perfectionnement religieux et moral. Une discipline spirituelle en quelque sorte. Mais il peut aussi traduire un mouvement spirituel plus radical de lutte armée pour promouvoir l’Islam comme religion universelle. C’est une seconde notion qui sera portée par des grands chefs militaires comme Nûr-al-Din, Saladin… et Ab’dul Razim. Certes Ab’dul Razim sait qu’il peut compter sur ses hommes, sur la foi qui les anime, sur la bénédiction donnée par le Mufti d’Alkar, sur les tribus menées par Sarek Pacha, il reste avant tout qu’il se trouve sur ses terres, dans son pays, un battu par des vents mortels, un pays où se déploient mille sortilèges, mille nuits… Car tout est mirage autour de lui, même l’amour. Croisade va tenter de décliner ce mouvement : celui d’une poussée historique, s’enfonçant dans les sables du mythe, du conte. La Croix se perdant dans les mille et une nuits. Tant il est vrai que c’est par son tissu culturel qu’un pays peut vaincre l’épée, la grenade, le napalm. Au désordre chrétien (nous sommes souvent bien éloignés de la foi véritable), à l’appétit des conquérants, s’opposeront la voix de Shéhérazade, les mages, les djinns, les génies, le Qua’dj, monstre abominable qui rampa aux pieds du Christ, les magiciens, les astrologues, les belles ensorcelées et leurs bourreaux cupides, la lampe magique et le tapis volant, l’oiseau rukhk et l’île baleine, tant de venin, tant de désir. Les nuits arabes explorent les royaumes souterrains, et c’est de l’un de ces royaumes que surgira l’effrayante figure du Aa. Le Aa, né des murmures, des regards inquiets échangés entre soldats la nuit, et ces murmures d’évoquer la silhouette maladive d’un vampire qui aurait décimé sous ses griffes huit preux chevaliers. La folie guette. Les miroirs déforment l’âme tandis que passe le diable. La Croix vacille, elle peut combattre une armée, elle ne peut vaincre des fantômes. Elle cherche alors des alliances nouvelles qui conduiront à ses portes le Maître des Machines, être monstrueux que tente le jeu politique, ce moyen sûr d’assouvir sa cupidité. C’est tout cela que raconte Croisade. Un conte ou la vie. C’est sur ce jeu que Shéhérazade remportera la mise. – Jean Dufaux, juin 2008.
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Un ennemi commun ferait de nous des amis ? J'en doute.
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Il est dit que le soleil qui règne sur les sables d'Iman l'impur rend fou. Ou sage.
Car seuls les fous et les sages croient aux mirages et à leur réalité.
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