AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Croisade - Cycle 2 tome 2 sur 4
EAN : 9782803628841
54 pages
Le Lombard (23/09/2011)
3.53/5   19 notes
Résumé :
Gauthier de Flandres, le « Nomade », a gagné Saint-Jean d'Acre. Et les démons entament leur farandole autour de lui, à l'instar d'Hakim le noir, danseur au souffle aussi magique que destructeur. Mais le pire est peut-être à venir : si Gauthier est à St-Jean d'Acre, c'est parce qu'il y attend sa sœur, Sybille, dont les atours n'ont jamais semé que désolation et malheur dans le cœur des hommes enamourés.
Que lire après Croisade - Cycle 2, tome 6 : Sybille, jadisVoir plus
Les Eternels, tome 1 : Uma par Yann

Les Eternels (Yann)

Yann

3.94★ (285)

6 tomes

Soda, tome 1 : Un ange trépasse par Tome

Soda

Philippe Tome

3.67★ (3317)

14 tomes

Cassio, Tome 1 : Le premier assassin par Desberg

Cassio

Stephen Desberg

3.85★ (730)

9 tomes

Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un souffle ! Mais on ne combat pas un souffle !
-
Ce tome fait suite à Croisade - Cycle 2, tome 5 : Gauthier de Flandres (2010) qu'il faut avoir lu avant. Les quatre premiers tomes forment le cycle appelé Hiérus Halem. La parution de celui-ci date de 2011, et c'est le deuxième du second cycle appelé Nomade, qui compte également quatre albums. Il a été réalisé par Jean Dufaux pour le scénario, et par Philippe Xavier pour les dessins. Les couleurs ont été réalisées par Jean-Jacques Chagnaud. Il compte cinquante-quatre planches de bande dessinée.

La ville d'Akka sur la Méditerranée. Une communauté chrétienne l'occupe dès l'époque apostolique. Conquise par les musulmans en 638, Baudoin premier s'en empare en 1104. La ville sera rebaptisée par les chrétiens Saint Jean d'Acre, et c'est là que commence cette histoire. Alors que du monde s'assemble devant une des échoppes du marché. À l'intérieur, des croisés découvrent, émerveillés, les trésors accumulés par les marchands. C'est tout un monde qui s'étale à leurs pieds. Un monde qui semble à leur portée… Un monde qui chante à leurs oreilles… mais certains chants sont trompeurs, qui cachent des paroles perfides, tandis que s'accélère leur cadence. Et ce fut le massacre ! Personne ne prête attention aux musiciens qui s'éloignent. Un passant aperçoit juste la blancheur d'un sourire se devinant dans l'ombre, celle d'un sourire. Gauthier de Flandres se trouve dans le bureau du commandant de la ville et l'écoute annoncer la mort des ces trois croisés assassinés en plein souk, lui dire que pour la seconde fois, il leur est adressé le même message : le nomade où qu'il soit doit délivrer le contenu de la cage. Gauthier explique qu'il a vu la cage, mais qu'il ne sait pas ce qu'elle contenait. Il confirme que ses ennemis l'appellent le nomade. Ils appartiennent à la ligue des assassins.

Le commandant souhaite en savoir plus. Gauthier s'exécute : la cage appartenait à Renaud de Châtillon, c'est à lui qu'il faut demander des explications. le commandant va envoyer un messager à Renaud pour lui demander de venir, et Gauthier doit rester dans la ville. le nomade explique qu'il attend un vaisseau qui doit venir de Flandres, à son bord doit se trouver sa soeur. Il continue. Il y eut un temps heureux dans son enfance, sa petite enfance. Alors que ses parents vivaient encore au pays et que chantaient les troubadours… Sa soeur, Sybille, se trouvait à ses côtés. Il devait avoir cinq ans. Elle était plus âgée et déjà très belle. Avec quelque chose dans le regard qui dût avertir leurs parents. Aussi, comme s'ils voulaient prévenir tout danger, toute déconvenue, ils décidèrent de la confier à la mère supérieure du couvent de Noirmont. Frère Sobald, leur confesseur, devait l'accompagner afin de rendre moins rude son éloignement. Quant à lui, il était encore trop petit pour comprendre. Sa soeur lui promit de revenir, mais elle ne revint pas. Les années passèrent, ses parents partirent à la croisade et ses tantes s'occupèrent de son éducation. Il lui fut donné un maître d'armes, messire Galland, un homme terrible qui lui assena de nombreux coups sans qu'il puisse lui en porter un seul.

Deuxième quart de ce second cycle et de nombreux personnages sont déjà en place : Gauthier de Flandres, son compagnon Osarias qui est lié à Elysande la lumière des martyrs, Renaud de Châtillon, le mage Ottar Benk, le Hadj maître de la ligue des assassins, Czardann son principal lieutenant, la guerrière Lhiannes, le retour de Jurand de Poméranie le prédicateur aux sept plaies, et Ada de Smyrne est mentionnée. Dans ce tome sont introduits ou évoqués de nouveaux personnages : Sybille d'Aubois la soeur de Gauthier ainsi que ses deux premiers amants frère Sobald et messire Galland, son mari sire d'Aubois, le gros Youssouf Djia, Hakim le noir, Guy de Lusignan. Sans oublier les forces spirituelles : les très vénéré X3, le Qua'dj, Simoun Dja. le lecteur reste attaché à Gauthier de Flandres : son état d'électron libre, ayant pu voir comment chaque côté du conflit instrumentalise la Foi pour justifier la guerre, en en oubliant les préceptes. Il ne dispose d'aucune prise sur les événements, sa vie se retrouvant soumise à des forces arbitraires. le lecteur prend conscience qu'il lui a suffi d'un tome pour développer de l'empathie pour la guerrière Lhianes et compatir à sa souffrance. Les autres personnages apparaissent moins développés, ce qui n'empêche pas de ressentir un pincement au coeur au vu du sort inique de Czardann, et même à celui tout aussi cruel du Hadj.

Comme dans le premier cycle, le scénariste met en oeuvre une dynamique de récit qui repose à la fois sur un fil directeur principal, le destin de Gauthier de Flandres devenu nomade dans un pays en guerre, et des intrigues secondaires introduites au fur et à mesure, comme celle de la soeur de Gauthier ou l'irruption d'un nouvel individu incarnant le chaos, Hakim le noir. L'enjeu de l'intrigue réside dans la maîtrise d'une force surnaturelle : le Simoun Dja qui n'est qu'une manifestation du Qua'dj, présent depuis le premier tome de la série. Chaque personnage dispose de ses propres motivations qui semblent indépendantes du thème principal de la série : les croisades. Pour autant, les actions des uns et des autres les ramènent inexorablement vers Hiérus Halem (une variation fictive sur Jérusalem), et ils ne peuvent échapper à l'influence des deux religions, ni à celle de la culture de ce pays. En arrière-plan, le Qua'dj représente toujours la notion de Diable, d'actions destructrices, et de penchants violents, X3 (variation sur le mot Christ) se retrouvant impuissant. Les croisés constituent toujours une force d'occupation, ou l'incarnation de l'envahisseur dans un pays qui n'est pas le leur. Dans un contexte contemporain, la scène d'introduction serait qualifiée d'action terroriste ou de résistance, suivant le point de vue. Hakim et Sybille ont été élevés dans les préceptes de leur Foi réciproque et ont choisi une autre voie allant à l'encontre desdits préceptes.

Dès la première page, le lecteur remarque que la mise en couleurs a gagné en minutie, faisant ressortir des détails plus petits. Les ambiances lumineuses s'installent discrètement : la lumière un peu tamisée pour l'ombre rafraîchissante du souk, les couleurs un peu passées pour les scènes de la jeunesse de Sybille et Gauthier, le ciel limpide et la couleur chaude du ciel en plein air, la douceur de la nuit qui va en s'assombrissant alors que la mort frappe. le lecteur remarque également que le dessinateur a opté pour une augmentation du niveau de détails dans ses cases, avec des traits d'encrage plus fins : le nombre de figurants et d'étals dans le souk, le détail des cottes de maille des croisés, la délicatesse de l'évocation de la famille de Flandres écoutant un troubadour, la minutie de la représentation des pierres de la pièce dans laquelle Galland retrouve Sybille, les felouques sur la mer, la vue des toits de Saint Jean d'Acre lors de la course-poursuite nocturne, la vue de la ville alors qu'une troupe de dix hommes menés par Gauthier s'avance à la recherche d'Hakim le noir, le navire sur lequel arrive Sybille, etc.

Pour autant, les planches n'ont rien perdu de leur efficacité, et le lecteur se régale de chaque scène, sa construction et sa progression. La manière dont les habitants se rapprochent des croisés dans le souk jusqu'à les enserrer. L'entraînement de Gauthier contre Galland dans la neige. La scène de tentation de Sybille pour séduire Galland. La surprenante manifestation du pouvoir surnaturel d'Hakim le noir contre Czardann. L'incroyable scène chez le guérisseur qui appose des aiguilles sur le corps dénudé de Lhianes, au cours de laquelle ses postures n'expriment que sa force physique et sa force de caractère. Son irruption dans le combat entre les croisés et les hommes d'Hakim, avec le déchaînement de la force surnaturelle qui est en elle. le moment d'intimité entre elle et Gauthier. Une scène de funérailles avec le corps sur une felouque en flammes. le lecteur éprouve la sensation de se promener dans les rues du souk avec les toiles tendues entre les façades pour bénéficier d'ombre tout en laissant les courants d'air passer. Il ressent comment les cases de la largeur de la page lui donnent à voir une action complexe (le passage d'une colonne de croisés dans une ville), ou le laisse admirer un paysage (un cavalier traversant une zone enneigée). En regardant la discussion entre le Hadj et Hakim en planche dix-sept, il ressent comment l'alternance de cadrage oppose les deux interlocuteurs, puis lui permet de jeter un coup d'oeil à l'aménagement de la pièce, puis de voir Hakim se lever car incapable de rester en place. La séance de soin de Lhianes alterne également différents plans, créant une tension et un suspense entre sa concentration pour endurer la douleur, la confiance du médecin dans son art, le changement d'état d'esprit de l'un et de l'autre au vu du résultat. du grand art et il en va ainsi pour chaque scène.

À l'issue du premier cycle, Gauthier de Flandres avait pris la décision de se désolidariser des croisés pour être en phase avec ses propres convictions, faisant de lui un nomade dans un pays étranger. le récit montre qu'il ne peut ni faire fi de son histoire personnelle, ni de l'environnement dans lequel il se trouve, autant les circonstances de la croisade que la culture du pays. Il ne peut y échapper. L'artiste et le coloriste ont encore gagné en confiance, réalisant des planches toujours aussi personnelles, donnant encore plus de consistance à ce qui est raconté, générant une sensation d'immersion d'une qualité rare.
Commenter  J’apprécie          190
Ce tome 6 intitulé "Sybille, jadis" commence de la même manière que le tome 9 des Tours de Bois-Maury intitulé "Khaled" : sûrement un hasard, n'est-ce pas... Les Assassins multiplient les attentats contre les croisés, qu'ils soient seigneurs ou serviteurs et le sorcier Ottar Benk qui veut récupérer son démon (alors qu'il est lui-même un démon ^^), louent leurs services pour récupérer l'humain dont il n'est plus que l'enveloppe. Il y a un partie terrorisme et contre-terrorisme mais ce n'est pas exploité, il y a une partie game of thrones mais c'est mal fagoté puisque le derviche fou Hakim le noir n'est qu'une caricature du mufti d'Alkar du 1er cycle et je n'ai pas compris pourquoi il voulait à tout prix tuer Czardann et pourquoi le Dark Vador eco+ lui donnait son accord... La partie fantastique est elle aussi mal fagoté alors qu'on aurait pu avoir une chouette partie de « qui est-ce » : les hommes d'Ottar Benk pensent que le démon s'est réfugié dans le corps de Gauthier alors qu'il s'est réfugié dans le corps de Lhianes qui cherche à s'en débarrasser sans perdre la vie (pourtant dans le tome précédent elle n'avait pas partagé ses pouvoirs donc sa malédiction avec lui ? Encore une incohérence à la con qui facilement pu être éviter). Mélisande réapparaît dans le récit pour ressusciter pour la énième fois Osarias et lui demander de tuer Lhianes donc le démon qu'il habite : ce prouve qu'elle est conne ou que le scénariste est mauvais puisque le démon n'a qu'a changer de corps pour continuer ses méfaits (un problème déjà exploré maintes fois par le genre fantastique dont Jean Dufaux semble ne connaître que les clichés)... Et ah, Ottar Benk explique qu'il a besoin du démon pour ramener à la vie son amante donc la mère de Gathier : il demande au « nomade » de collaborer avec lui, et en gage de bonne fois lui livre le Dark Vado eco+... Il avait de l'idée, sauf que Jean Dufaux oubliera tout cela dans les tomes suivants avant de se contredire totalement dans la conclusion du 2e cycle... Soupirs
Pour ne rien gâcher, on consacre 12 pages sur 56 à Sybille la soeur de Gauthier inventée pour l'occasion, une vamp fétichiste qui souhaite forniquer avec l'homme à la laideur extérieure qui pourra le mieux s'apparier à sa laideur intérieure... Cela n'amène rien à ce tome, et initiera ensuite une sous-intrigue secondaire qui n'amènera rien à ce 2e cycle, mais cela permet de placer des scènes de cul et de mettre en scène les fantasmes de l'auteur. Par contre cela amène de nouvelles incohérences : Gauthier explique qu'il est parti en croisade pour connaître le sort de ses parents, mais dans le tome 3 il connaît déjà tout du sort de ses parents... Cela serait logique s'il avait retrouvé son père qui lui aurait avoué tout des malédictions de leur famille, sauf que Gauthier avait été surpris de retrouver son tombeau dans le repaire du AA. Vous reprendriez bien une louche d'incohérences ? Dans le 1er cycle la Qua'dj était le Diable éternellement en guerre contre Dieu incarnée en Mélisande et on nous racontait leur affrontement par chrétiens et musulmans interposés, alors que dans ce 2e cycle le Qua'dj n'est plus qu'un djinn parmi tant d'autres obligé de voler des corps pour interférer avec le mondes des hommes à moins de s'incarner dans le vents décapants et destructeurs du Simou Dja. En bref on jette à la poubelle tout qui a été construit précédemment : Jean Dufaux tu es nul, et si tu relisait tes copies tu écrirait moins de conneries !!! Pauvres Philippe Xavier et Jean-Jacques Chagnaud dont les dessins de plus en plus aboutis et les scènes d'action de plus en plus réussies sauvent ce tome de la médiocrité !
Commenter  J’apprécie          191
Dans ce deuxième tome du second cycle de Croisades, l'histoire se déroule à Saint-Jean d'Acre. le lecteur en apprend plus sur l'enfance de Gauthier de Flandres, dorénavant appelé "le nomade" puisqu'il n'appartient plus à aucun ordre et vit seul, ayant pour seul ami son fidèle compagnon, Osarias. Pourtant, il reste néanmoins un homme et s'est épris de celle qui les avait accompagnés dans leur voyage, la belle et non moins dangereuse Lhianes, une femme au coeur pur mais qui est possédé par un démon qui la ronge de l'intérieur et ce démon n'est rien d'autre que le souffle du Qua'Dj. Aussi, Gauthier se retrouve-t-il impuissant car comment se battre contre un souffle ? Un seul homme pourrait l'aider...le puissant mage Ottar Benk, celui qui l'a créé...

Un tome émouvant dans lequel Gauthier endure à la fois des souffrances en perdant celle qu'il aime mais également une très grande joie en retrouvant sa soeur Sybille qu'il n'avait plus revu depuis son enfance. Mais cette dernière a l'aire aussi redoutable, de par sa grande beauté, que toute une armée de croisés. J'ai l'impression que l'auteur essaie de nous prouver que les femmes sont autant à craindre que les hommes mais que ces dernières se battent avec des armes qui leur sont propres...le charme et la séduction !
En tous cas, j'attends la suite avec impatience !
Commenter  J’apprécie          140
Une première scène d'assassinat dans le souk d'Akka. Une seconde scène en guise de flashback où le lecteur découvre la "Sybille de jadis" (d'où le titre, bon sang, mais c'est bien sûr) !, c-à-d la soeur de Gauthier. Personnellement, je n'ai pas compris l'introduction de cette vamp (et pour se faire introduire...) qui a un solide grain... de beauté dans le bas du dos.

Elle donne son nom au tome, mais n'occupe finalement que peu de pages. C'est un "classique" chez Dufaux. On peut dire qu'elle sert de rouage aux actions, mais cela ne me semble pas suffisant pour justifier le titre du tome.

Lors du tome 5, l'histoire était racontée par le Simoun Dja qui semblait une entité autonome. Ici, on (ré?)apprend qu'il est soumis aux volonté du Qu'adj, qui s'est échappé de la cage (cf. épisode 5) et a investi le corps de Lhianes (hmmm, le corps de Lhianes), qui meurt en arrachant une promesse à Gauthier... celle de tirer sa soeur (bandes de vicieux) ... de la secte des Flagellants.

Et hop, on peut quasiment passer au tome 6 après un tome 5 passablement creux, car cela sent franchement la dilution et le remplissage. On trouve effectivement de très belles illus qui s'étalent parfois sur 1/2 ou 2/3 de page. Et de surcroît, pas mal de pages ne contiennent que 4 cases, c'est dire si (malgré l'abondance de détails dus aux excellents dessinateurs)) cela se lit assez vite.

Dufaux aime mélanger réalité et mythes. Mais si cela peut fonctionner sur un one-shot ou un dyptique, on atteint les limites de ce genre sur une série plus longue. Par ailleurs, l'absence de résumé en début de tome est un vrai souci. D'une part, le lecteur ne se rafraîchit pas la mémoire (on suppose que Dufaux imagine que le lecteur -à chaque fois- va se taper l'ensemble des tomes précédents). D'autre part, un résumé permet à l'auteur de faire le point et de donner une cohérence à l'ensemble, de manière telle que le lecteur comprenne les tenants et aboutissants, les enjeux, le fil rouge... ce gros bordel de fichu fil rouge, bien pratique pour savoir où se situe ce que l'on lit... Et là, Dufaux accumule un mauvais point... (qui a dit "de plus"?)
Commenter  J’apprécie          52


critiques presse (1)
Sceneario
10 octobre 2011
Croisade tome 6 montre que ce second cycle est bien parti pour nous surprendre et nous ravir. Ce tome est l'un des chocs de ces derniers jours qu'il ne faut pas manquer.
Embarquez vous donc à Saint-Jean d'Acre pour un voyage dépaysant, mystérieux et dangereux en pleine croisade.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
La ville d’Akka sur la Méditerranée. Une communauté chrétienne l’occupe dès l’époque apostolique. Conquise par les musulmans en 638, Baudoin premier s’en empare en 1104. La ville sera rebaptisée par les chrétiens Saint-Jean-d’Acre, et c’est là que commence notre histoire. Alors que du monde s’assemble devant une des échoppes du marché. À l’intérieur, des croisés découvrent, émerveillés, les trésors accumulés par les marchands. C’est tout un monde qui s’étale à leurs pieds. Un mode qui semble à leur portée… Un monde qui chante à leurs oreilles… mais certains chants sont trompeurs, qui cachent des paroles perfides, tandis que s’accélère leur cadence. Et ce fut le massacre ! Personne ne prête attention aux musiciens qui s’éloignent. Un passant aperçoit juste la blancheur d’un sourire se devinant dans l’ombre.
Commenter  J’apprécie          50
Alors messire Galland laissa tomber son épée. Et son honneur, car l'honneur n'est qu'un mort à celui qui ne se brûle pas à sa flamme.
Commenter  J’apprécie          120
Alors au lendemain sir, Gauthier de Flandres rejoignit la caravane de Renaud de Châtillon qui partait pour la ville sainte. La ville où reposait le très vénéré X3. La ville où le Qua’dj rampait dans les ténèbres. La ville où les nomades doivent mettre genou devant la croix. De cela, Gauthier ignorait s’il en était encore capable.
Commenter  J’apprécie          40
[Messire Galland] Le diable a de bien belles jambes et le regard d'une telle innocence qu'on s'y trompe allègrement, crois-moi. Oui... Le diable a le regard du bon dieu et bénies soient ses mains douces qui se posent sur toi...
Commenter  J’apprécie          50
Non, je me nourris de déchets. Je laisse l’opulence aux autres. L’opulence amollit. Les déchets appellent la rage. Et j’ai besoin de cette rage ! Car je suis né pour cracher à la figure des hommes.
Commenter  J’apprécie          50

Lire un extrait
Videos de Jean Dufaux (65) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean Dufaux
Murena - la série historique culte
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (51) Voir plus



Quiz Voir plus

Murena, Premier Cycle : Le Cycle de la Mère

Les auteurs, Jean Dufaux et Philippe Delaby, sont...

Belges
Français
Suisses
Italiens

12 questions
25 lecteurs ont répondu
Thème : Murena - Cycle 1 : Le Cycle de la Mère de Jean DufauxCréer un quiz sur ce livre

{* *}