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Croisade - Cycle 2 tome 1 sur 4
EAN : 9782803629862
56 pages
Le Lombard (23/09/2011)
3.56/5   27 notes
Résumé :
Son nom est El Hadj. Il est celui qui frappe sans pitié, croix comme croissant. Et le djinn Ottar Benk a une mission pour sa tristement célèbre secte des assassins : dérober un précieux bien à Renaud de Châtillon, et ne laisser aucune trace. C'était sans compter la présence de Gauthier, chevalier sans nom, sans patrie, et sans peur d'une mort dont il n'a que trop croisé le chemin...

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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Il n'est pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va, et cela vaut autant pour Gauthier de Flandres qui tourne en rond que pour Jean Dufaux dont l'histoire tourne en rond également... Déjà la saison 2 la série s'appelle "Nomade", et comme les lecteurs ne comprenaient pas si c'était ou ce n'était pas pas la suite de "Croisade", on l'a renommé « Seconde époque : Nomade », mais là les lecteurs ne comprenaient pas pourquoi cela s'appelait nomade à part 2 ou 3 tirades censément stylées de Jean Dufaux donc on est revenu à la dénomination et à la numérotation originelle ! le scénariste belge voulait réaliser un serial dans la même veine que "Les Tours de Bois-Maury", qui lui aurait éviter de se décarcasser à réaliser un feuilleton donc qui lui aurait éviter de se relire pour éviter les incohérences à la con : oui mais non, donc on retrouve les défauts insupportables de l'auteur à savoir que chaque tome contredit, dément voir détruit et déconstruit ce que a été fait dans le tome d'avant (et même parfois à l'intérieur d'un même tome !). Quand tu lis la série en suivant son rythme de parution les incohérences à la con ne sautent pas forcément aux yeux, mais quand tu lis les tomes d'une traite cela part dans tous les sens et cela finit en eau de boudin, bref cela devient « bleachien » ! (attention grosse insulte hein ^^) Quelque part on a donné de la confiture à un cochon, car les dessins de Philippe Xavier sont magnifiques et de tomes en tomes de plus en plus beaux et de plus en plus aboutis... Syndrome Jean Dufaux couplé au Syndrome Bleach donc : c'est beau et c'est bien, tant que tu ne lis pas les phylactères qui racontent des bullshits... Je ne comprends pas comment les prescripteurs d'opinion peuvent continuer de cirer les pompes d'un gars qui a foiré toutes les séries sur lesquelles il a travaillé : encore une fois il y a ceux qui on la carte et qui sont adulés mettent s'ils font de la merde, et ceux qui n'ont pas la carte et qui sont bashé même s'il réalise un chef-d'oeuvre...


Dans ce tome 5 intitulé "Gauthier de Flandres", le croisé belge erre dans le désert avec ses nouveaux potes juifs qu'il a libérés autant du monstre qui les terrorisait que du sorcier qui les exploitait (et les croisades dans tout ça ? OSEF !). Ils ne servent tellement à rien qu'ils disparaissent rapidement, à part Osarias rendu immortel par Mélisande la Lumière des Martyrs, qui elle aussi ne sert à rien donc on se demande à quoi sert ledit Osarias... S'il fallait un side-kick à Gauthier, c'est-à-dire un Olivier à Aymar de Bois-Maury, pourquoi avoir fait crever son side-kick de départ dès le début de la série ?
Toujours est-il qu'il se retrouve dans le caravansérail de Meg Halstar où le mage Cafta semble faire la pluie et le beau temps (il sort du même moule d'Ottar Benk dans la saison 1, à part qu'il ne sert à rien du tout). Alors si j'ai bien compris, Gauthier qui une fois de plus veut jouer aux bons samaritains pour se donner bonne conscience s'interpose entre les Assassins et leurs prisonniers chrétiens, à savoir Renaud de Châtillon et sa soeur Vespera : les Assassins doivent remettre leur mystérieuse cargaison à Ottar Benk, alors qu'elle devait être remise un roi chrétien (dont on en connaîtra jamais l'identité : merci Jean Dufaux !). Je vais essayer de ne pas oublier Lhianes (qui finalement elle aussi ne servira à grand-chose), à la foi esclave, guerrière et strong independant woman : cela permet de mettre en scène une relation amoureuse entre la bimbo badass et Gauthier le Gary Stu de Jean Dufaux, mais surtout entre voyeurisme et exhibitionnisme de mettre en scène les fantasmes de l'auteur... Soupirs... le nombre de personnages qui sont mis sur le devant de la scène avant de crever salement et inutilement alors qu'ils auront servi à rien dans l'avancement de l'intrigue est hallucinant ! (genre le maître des Assassins qui nous raconte ce tome, mais qui mourra comme une merde dans le tome suivant sans qu'on sache son nom, son passé et ses motivations ^^)
Mais dans ce tome nous sommes d'abord et avant tout dans un huis-clos et on nous refait le coup de Beowulf et Grendel, et force est de reconnaître que c'est bien fait (attention hein, 1 fois ça, 2 fois ça va, mais 3 fois bonjour les dégâts ^^). le monstre anthropophage est remplacé par un démon incube voleur de corps et l'idée est excellente : si l'hôte est fort il contrôle démon et ses pouvoirs (et c'est pour cela que tout le monde le convoite), mais si l'hôte est faible c'est le démon et ses pouvoirs qui le contrôlent et il dévore ceux qui l'entoure avant de le dévorer lui de l'intérieur... Sauf que Jean Dufaux n'est même pas capable de l'exploiter ! Calamitas !!!
Je reviendrai au fil des tomes sur les pistes qu'il lance comme autant de bouteille à la mer, mais je ne résiste pas à la tentation de relever la grosse incohérence de cette fin de tome : pourquoi Renaud de Châtillon qui travaille pour les souverains chrétiens demande à Gauthier de Flandres de l'amener à Jérusalem qui est tenu par le sultan Ab'dul Razim où les chrétiens ne sont plus en odeur de Sainteté ? Putain, relis-toi au moins une fois Jean Dufaux !
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Les mirages qui conduisent souvent à l'obsession, cette fille servile de la folie.
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Ce tome fait suite à Croisade - Cycle 1, tome 4 : Becs de feu (2009) qu'il faut avoir lu avant. Les quatre premiers tomes forment le cycle appelé Hiérus Halem. La parution de celui-ci date de 2010, et c'est le premier du second cycle appelé Nomade, qui compte également quatre albums. Il a été réalisé par Jean Dufaux pour le scénario, et par Philippe Xavier pour les dessins. Les couleurs ont été réalisées par Jean-Jacques Chagnaud. Il compte quarante-sept planches de bande dessinée. Il ne comporte pas de texte introductif du scénariste.

Son nom est El Hadj. Il est celui qui n'a jamais montré son visage. Son nom est El Hadj. Il est celui qui frappe sans pitié. La Croix comme le Croissant. Son nom est El Hadj. Il est celui qui commande aux assassins, à la secte des assassins. Son nom est El Hadj. Il se rend au-devant de celui qui vit au coeur de la cité morte. Un djinn au pouvoir redoutable, Ottar Benk. Son nom est El Hadj. Il rassure Ottar Benk ; personne, jamais, ne lui échappe. Ses hommes ne ratent jamais leur cible. À la tête d'un groupe d'assassins, assisté de son second le raïs, El Hadj traverse le désert à cheval, sur les traces de leur proie, des occidentaux qui n'ont plus d'eau. Quelque temps auparavant, El Hadj et ses hommes se trouvaient devant Ottar Benk qui leur confiait une mission : capturer le frère et la soeur, ne pas toucher à ce qui les accompagne, et surtout ne pas essayer de savoir de qui ou de quoi il s'agit. À la question de El Hadj, Benk répond que ce qui se trouve derrière les parois d'acier est la seule force au monde qui puisse faire revivre la personne dont il tient le portrait dans la main. El Hadj rassure son interlocuteur : personne, jamais, ne lui échappe.

Un peu plus loin dans le désert, la caravane menée par le frère et la soeur, Renaud de Châtillon et Vespera, peinent à avancer dans la chaleur sous le soleil. le frère indique que la nuit va tomber et que la fraîcheur les ranimera. Il se retourne vers les soldats derrière lui et leur demande : la cage ? Un garde répond : plus rien ne bouge à l'intérieur. La soeur fait un geste du bras pour désigner des attaquants. Les flèches pleuvent : les soldats tombent à terre, morts. Un cavalier galope vers Renaud, armé d'une masse d'armes, avec laquelle il fracasse son bouclier. Il est arrêté par le raïs qui lui rappelle qu'il le veut vivant. Renaud est assommé par derrière, et les assassins s'emparent du chariot avec la cage métallique, ainsi que de la soeur, toujours vivante. Ils parviennent au caravansérail de Meg Halstar. Ils franchissent les portes de la cité. La jeune chrétienne tombe à genou à terre, à bout de force. Renaud essaye d'en appeler à l'aide des personnes présentes, en promettant mille ducats pour sa liberté, puis deux mille ducats, mais c'est peine perdue. le raïs le confirme : personne ne viendra à son secours. Un homme au visage masqué par sa capuche approche, enjoignant Vespera à se relever, car une chrétienne ne doit jamais céder au désespoir. Il lui tend un bol d'eau. Un assassin s'approche pour l'arrêter, mais le chrétien ne se laisse pas faire.

Dans le tome précédent, le premier cycle se terminait avec Qua'dj atteignant les becs de feu, et Gauthier prenant ses distances d'avec la chrétienté et les croisés. Ce second cycle débute en revenant sur un autre personnage, El Hadj, et introduisant un frère Renaud de Châtillon, et sa soeur, Vespera, ainsi qu'une mystérieuse entité emprisonnée dans une grande caisse en fer. le lecteur se rend compte que Renaud de Châtillon est un personnage historique, né vers 1120 et mort en 1187, parti pour la Terre sainte au moment de la deuxième croisade et y arrivant en 1147. Cela permet de dater le récit. Toutefois, le lecteur se souvient bien des choix des auteurs pour le premier cycle : il ne s'agit pas d'un récit historique, d'une reconstitution documentée et respectueuse, mais d'une fantaisie sur le principe des croisades, avec des noms changés, que ce soit pour les religions ou pour Jérusalem (modifié en Hiérus Halem) pour bien marquer la différence. La référence à Renaud de Châtillon s'apparente plus à l'intérêt que le scénariste lui a porté pendant ses recherches préparatoires. Les créateurs introduisent d'autres personnages : Lhianes une femme combattante, Czardann un chef au sein de la ligue des assassins, le mage Calfa, frère Alban. Il s'avère vite évident que ce second cycle continue l'intrigue du premier et que le lecteur doit l'avoir lu pour comprendre l'importance du portrait miniature qu'Ottar Benk tient dans main, le sens de la relation entre Osarias et Elysande la lumière des martyrs, ou l'identité de la jeune femme blonde qui apparaît dans l'avant dernière scène.

Par comparaison avec la fin du premier cycle, l'intrigue de ce tome se focalise sur un fil : le sort de la soeur et du frère, et le désir de possession qu'attise la mystérieuse entité incarcérée dans la caisse en fer. S'opposant à eux : la ligue des assassins sous l'autorité de El Hadj, un individu portant un masque, et mené par Czardann dans le dernier tiers du tome, exécutant une mission pour Ottar Benk, un individu lié à Gauthier de Flandres. Au cours du récit, certains personnages font une halte rapide à Hiérus Halem, mais il n'est question ni de X3 (l'équivalent du Christ), ni de la foi qui anime un camp et l'autre. de même, les croisades ne font pas l'objet d'un développement particulier, juste un état de fait en toile de fond. le scénariste semble plutôt continuer dans la veine de la confrontation de Gauthier à des éléments culturels comme le djinn, agissant à la fois comme symbole de la différence de culture, à la fois comme la richesse de celle du Croissant fertile. Pour autant, il ne développe pas la dimension historique de la ligue des assassins, ou même le folklore associé aux djinns.

S'il a lu le premier cycle, le lecteur s'attend également à en retrouver des éléments visuels, en particulier ces pages en vis-à-vis qui se déplient pour former une vaste narration visuelle à l'échelle de quatre pages dépliées. Les auteurs ont abandonné cette particularité, peut-être à la demande de l'éditeur. le lecteur en découvre une forme plus réduite, à l'échelle de deux pages en vis-à-vis, quand le Simoun Dja souffle à nouveau sur une armée, comme il l'avait fait dans le premier tome. En termes de découpage de planche, l'artiste la conçoit en fonction de la séquence : des cases de la largeur de la page pour disposer d'une vision panoramique sur les étendues du désert, des cases sagement alignées en bandes avec des bordures bien droites et bien nettes, une silhouette sur un cheval dont la tête dépasse de la bordure de la case, sur la case située dans la bande au-dessus ou une tête décollée qui saute hors de la case empiétant également sur la bande située au-dessus, une case sans bordure pour donner plus d'impact à la découverte du guerrier qui va combattre Gauthier, deux cases de la hauteur de la page quand l'entité s'extrait du corps de Vespera. Ces variations introduisent une diversité et un rythme dans la narration visuelle. Dans le même ordre d'idée, le dessinateur conçoit les plans séquences en fonction de l'action : des plans larges ou des plans rapprochées, une séquence occupant plusieurs cases d'affilée pour une décomposition vive et rapide d'une succession de gestes, ou des cases plus éloignées dans le temps pour une action plus longue.

Le lecteur retrouve cette narration visuelle efficace et un peu sèche, avec une mise en couleurs apportant de nombreux éléments visuels à chaque case. Jean-Jacques Chagnaud effectue un travail impressionnant, relevant également de la narration visuelle : textures de sable, de métal, de peau, de pierre, de tentures. Continuité d'une ambiance au cours d'une séquence, et de l'impression générée par les décors, même si ceux-ci ne sont pas dessinés pour que la lecture s'accélère et donne la sensation d'une action rapide. Dans le même ordre d'idée, le lecteur constate que le dessinateur investit du temps pour réaliser des cases comportant plus d'informations visuelles : les détails des vêtements et des armures, des décors naturels et des habitations humaines. le lecteur se rend compte qu'il ralentit son rythme de lecture à plusieurs reprises pour mieux regarder une case ou un passage : le trône richement ouvragé sur lequel siège Ottar Benk, les pièces d'armure des assassins, la cité construite dans un site rocheux, la salle dans laquelle le mage Salta reçoit (sans oublier ses courtisanes), le duel entre Lhianes et Gauthier de Flandres, leur réconciliation sur l'oreiller, l'infestation de Vesperine, la deuxième tête qui vole, l'avancée du Simoun Dja sur les soldats, les habitants en train de condamner les ouvertures du caravansérail Meg Halstar, les tentes précaires au pied des murailles de Hiérus Halem.

Séduit par la variation subtile sur les croisades, l'opposition entre deux fois, et la découverte d'une culture étrangère par ses mythes, le lecteur revient bien volontiers pour découvrir ce qu'il advient de Gauthier de Flandres, l'un des personnages principaux du premier cycle. La narration visuelle a encore gagné quelques degrés de qualité, que ce soit dans le niveau de détails, ou dans l'élaboration des plans de prise de vue, un plaisir de lecture. Pour ce second cycle, l'intrigue se resserre sur quelques personnages et un fil d'intrigue principal, tout en capitalisant sur les éléments installés dans le premier cycle. Gauthier de Flandres apparaît plus libre que jamais, tout en continuant de subir l'influence du pays dans lequel il séjourne.
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La période des croisades est terminée mais Gauthier de Flandres n'en n'est pas pour autant retourné en Europe. Il erre dans la ville sainte, portant secours aux personnes, chrétiens ou musulmans (ce sont toujours des êtres humains) en détresse. Lorsqu'on l'interroge ou que l'on veut le remercier, il dit qu'il vient de nulle part et c'est en quelque sorte exact puisqu'il a laissé tout son passée derrière lui, si ce n'est son fidèle ami Osarias qui continue à lui être fidèle.
Dans cet ouvrage, Gauthier vient au secours de deux jeunes gens, Renaud de Châtillon, futur prince d'Antioche et à sa soeur qui étaient menacés en raison de leur cargaison, un grosse malle contenant quelque chose de terrible si il venait à être libéré...Pas la peine que je vous explique la suite, je suppose que vous l'aurez deviné...

Un tome dans lequel on retrouve un des principaux héros du cycle "Croisade", Gauthier de Flandres mais qui est une histoire tout à fait différente des quatre premiers tomes. La sorcellerie se fait omniprésente ici (ce qui n'est pas pour me déplaire), le graphisme est toujours aussi travaillé et bien que le scénario de base ne soit pas très original (celui d'un chevalier déchu qui porte secours à la veuve et à l'orphelin), celui-ci est nettement amélioré par la présence de forces démoniaques. Cela surprend et pimente l'histoire à souhait !
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Lu indépendamment des 4 premiers tomes, ce récit est une BD d'aventure, fantastico-médiévale, assez bien ficelée. Sensualité, honneur, action, décapitation, un programme assez alléchant, en fait.

Le tome s'intitule Gauthier des Flandres, et on le suit dans ses pérégrinations, dépourvues de sens à mes yeux. Mais il pourrait s'intituler El Hadj que l'on n'aurait rien à y redire. C'est en effet El Hadj qui parle au lecteur dès la première case, jusqu'à la dernière.

J'ai vainement essayé de raccrocher ce tome 5 aux 4 premiers et j'ai eu beaucoup de mal à l'inscrire dans le récit global servi par les auteurs. Absence de résumé. Souvenirs épars. Dufaux ne facilite pas la tâche du lecteur, c'est le moins qu'on puisse dire.

Dessin impeccable, par contre. Mise en page classique, ce qui est plutôt un point positif, qui renforce (par sa sobriété) les illustrations.
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J'avoue avoir du mal à comprendre l'arrêt de ce spin-off de la série Croisade. C'était pourtant une bande dessinée qui remplissait son quota d'aventures exotiques au pays des mille et une nuits. Il devait y avoir 4 tomes et le second était déjà programmé. Il y a sans doute eu moins de ventes que l'éditeur ne l'espérait par rapport à la série mère.

Le scénario de Dufaux est plutôt basique et un peu en-dessous de ce qu'il a l'habitude de nous livrer. On a droit au beau héros tourmenté qui va connaître un amour fugace auprès d'une belle guerrière. Il y aura une quête pour retrouver un esprit démon et un zeste de fantastique. Oui, une trame classique mais honorable avec une belle beauté des planches.
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critiques presse (1)
Sceneario
21 octobre 2013
Le récit de ce tome 5 est vraiment prenant, réussi. Le lecteur passe un excellent moment de lecture, servi par l'action, le suspense et l'émotion, ainsi que par l'amour.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Et ainsi, Renaud de Châtillon, futur prince d’Antioche et seigneur d’outre-Jourdain, se rendit à pied vers la ville sainte. Ce fut la grande humiliation. Le destin devait lui en réserver d’autres. Au camp des chrétiens, une jeune femme blonde porta son regard vers l’horizon, vers ces dunes où elle crut apercevoir… une illusion ?
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Au lever du jour. Cette nuit nous paraîtra bien longue. Essayons de dormir, c’est la meilleure façon de gagner du temps. Sans succomber aux cauchemars toutefois ! C’est ce qu’il y a de pire… Les cauchemars !
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Mon nom est El Hadj. Je suis celui qui n’a jamais montré son visage. Mon nom est El Hadj. Je suis celui qui frappe sans pitié. La Croix comme le Croissant. Mon nom est El Hadj. Je suis celui qui commande aux assassins, à la secte des assassins. Mon nom est El Hadj. Je me rends au-devant de celui qui vit au cœur de la cité morte. Un djinn au pouvoir redoutable, Ottar Ben. Mon nom est El Hadj. Je rassure Ottar Benk ; personne, jamais, ne m’échappe. Mes hommes ne ratent jamais leur cible.
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Pendant toute la journée, le simoun dja frappa sans relâche les murs du caravansérail. C'était comme si une force mystérieuse le retenait au-dessus de Meg Halstar. Une force qui voulait l'anéantissement. Une force qui espérait l'oubli.
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Ils se trompaient tous. Aussi, comment pouvaient-ils savoir ? … Il leur restait une longue nuit à passer dans l’incertitude. Et les mirages. Les mirages qui conduisent souvent à l’obsession, cette fille servile de la folie. Et puis, je n’avais pas prévu la présence de ce mystérieux chevalier venu de nulle part. Ce chevalier qui allait se montrer bien imprévisible, car le passé, en lui, n’était pas mort.
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