Au seuil des souhaits exaucés !
Ana Mirallès est une illustratrice et dessinatrice de BD espagnole née en 59, qui travaille régulièrement avec son compatriote et compagnon Emilio Ruiz. Ensemble ils ont signé l'album érotico-pornographique 'Corps à corps' (1991), après quoi elle a fait paraître durant ces mêmes années 90, la trilogie 'Eva Medusa' avec la collaboration d'Antonio Segura, puis à nouveau avec son compagnon Emilio Ruiz, le triptyque 'A la recherche de la licorne'. Mais ce n'est qu'en 2001 que celle qui sait si bien éveiller et entretenir nos fantasmes, et pour une fois les femmes devraient y trouver leur compte, a vraiment cartonné grâce à la formidable série 'Djinn' scénarisée par le Français Jean Dufaux. Et tout en continuant de travailler sur 'Djinn', elle a lancé en 2011 une toute nouvelle série, avec Emilio Ruiz, 'Murraqqa'', dont l'action se déroule à la cour de l'empereur moghol Jahangir au XVII° siècle.
'Djinn' est une saga qui comprend, à l'heure actuelle, 3 cycles :
- le cycle ottoman de 4 volumes + 1 artbook
- le cycle africain de 5 volumes + 1 artbook
- le cycle indien qui comprend pour le moment 1 volume
'Djinn 4 : le trésor' (2004) - 46 pages en couleur directe (ce qui nous vaut de belles aquarelles) :
De nos jours (plus ou moins), une jeune britannique, Kim Nelson, se rend à Istanbul dans l'espoir de pouvoir s'y informer sur sa grand-mère, Jade, qu'elle n'a pas connue, mais qui fut la favorite du Sultan Murati dans les années qui précédèrent la première guerre mondiale. A partir de là, nous avons droit en parallèle à l'histoire de Kim comme à celle de Jade :
Au départ à Istanbul en 1912, le Sultan Murati donne carte blanche à sa favorite, la superbe Jade, aussi cruelle que splendide, pour qu'elle s'emploie à séduire Lord Nelson, un attaché de l'ambassade de la Couronne britannique. Dans un premier temps, Jade s'applique à enjôler la jeune et naïve Lady Nelson et en fait son esclave sexuelle...
Dans le deuxième tome, Jade fait subir à Lady Nelson le supplice des 30 clochettes qui devrait mener celle-ci dans les bras du Sultan ; mais l'époux de la belle Lady veille, pénètre dans le harem et tente de faire s'en échapper sa femme...
Dans le troisième tome, Jade se retrouve dans les bras de Lord Nelson : comme le Sultan a enlevé à celui-ci son épouse, que le dit Anglais n'a su retrouver dans le dédale du gynécée du Sultan, Lord Nelson a finalement enlevé la favorite du maître des lieux et s'est enfui avec elle...
Dans le quatrième et dernier tome, c'est la fin de l'Empire : le Sultan noir libère ses oiseaux et ses femmes (dans cet ordre-là !) ; Jade, qui lui était revenue, après le décès des Nelson, s'est vue confier une dernière mission : conduire les Allemands, les nouveaux alliés du Sultan, jusqu'à son mythique trésor, enfoui quelque part dans les sables du désert...
Au départ également et à Istanbul toujours, mais de nos jours, un homme d'affaires ruiné, Amin Doman, se greffe sur les recherches qu'effectue Kim ; il tient absolument à s'emparer du trésor caché et jamais retrouvé du Sultan noir (le surnom de Murati). Heureusement pour Kim, un jeune et bel ange gardien, Ibram Malek, veille sur elle...
Dans le deuxième tome, Kim réussit, avec l'aide de Malek, à arriver, quelque part dans les montagnes, jusqu'au nid d'aigle d'Ebu Sarki, le seul homme qui puisse lui en apprendre plus sur sa grand-mère ; mais elle aussi doit subir l'épreuve des 30 clochettes avant que de pouvoir approcher l'homme qui, dans sa forteresse de Morta Sala, perpétue l'ancienne tradition des harems et y reçoit, à l'occasion, de très riches clients, qui paient des fortunes pour venir assouvir leurs fantasmes les plus secrets dans son gynécée...
Dans le troisième tome, Kim, pour sauver Malek, fait prisonnier et mis à mal par Ebru Sarki, accepte de se donner aux invités de celui-ci...
Dans ce quatrième et dernier tome, Kim, possédée par l'esprit -le djinn- de sa grand-mère, conduit à son tour Amin Doman et ses hommes sur les traces du trésor jamais retrouvé du Sultan noir...
'Djinn - le premier cycle' est une fresque sur la fin d'une époque, celle des derniers Sultans et de leurs mythiques harems, qui furent autant des lieux de complots, voire de crimes que de séduction. Et c'est bien sûr aussi une réflexion sur les jeux de pouvoir : qui, du maître ou de l'esclave le détient : le corps de la Femme restera toujours le pouvoir suprême devant lequel l'Homme ne pourra s'empêcher de plier. 'Djinn' est une porte ouverte sur les fantasmes, un caillou dans les eaux dormantes de nos libidos. Et si vous preniez un peu de ce puissant aphrodisiaque ?
Entre le verre et le cristal !
Ana Mirallès est une illustratrice et dessinatrice de BD espagnole née en 59, qui travaille régulièrement avec son compatriote et compagnon Emilio Ruiz. Ensemble ils ont signé l'album érotico-pornographique 'Corps à corps' (1991), après quoi elle a fait paraître durant ces mêmes années 90, la trilogie 'Eva Medusa' avec la collaboration d'Antonio Segura, puis à nouveau avec son compagnon Emilio Ruiz, le triptyque 'A la recherche de la licorne'. Mais ce n'est qu'en 2001 que celle qui sait si bien éveiller et entretenir nos fantasmes, et pour une fois les femmes devraient y trouver leur compte, a vraiment cartonné grâce à la formidable série 'Djinn' scénarisée par le Français Jean Dufaux. Et tout en continuant de travailler sur 'Djinn', elle a lancé en 2011 une toute nouvelle série, avec Emilio Ruiz, 'Murraqqa'', dont l'action se déroule à la cour de l'empereur moghol Jahangir au XVII° siècle.
'Djinn' est une saga qui comprend, à l'heure actuelle, 3 cycles :
- le cycle ottoman de 4 volumes + 1 artbook
- le cycle africain de 5 volumes + 1 artbook
- le cycle indien qui comprend pour le moment 1 volume
Ce coffret en très épais carton, qui nous vaut sur la couverture, le dos et le quatrième de couverture une superbe fresque érotique, comprend le tome 4 du premier cycle + 1 artbook + une double page cartonnée noire avec deux dessins pleine page en couleur à l'intérieur (extraits de l'artbook) + 1 port-folio qui se présente sous la forme d'une enveloppe blanche en carton épais contenant 6 splendides aquarelles érotiques sur un beau papier blanc d'une certaine épaisseur.
De nos jours (plus ou moins), une jeune britannique, Kim Nelson, se rend à Istanbul dans l'espoir de pouvoir s'y informer sur sa grand-mère, Jade, qu'elle n'a pas connue, mais qui fut la favorite du Sultan Murati dans les années qui précédèrent la première guerre mondiale. A partir de là, nous avons droit en parallèle à l'histoire de Kim comme à celle de Jade :
Au départ à Istanbul en 1912, le Sultan Murati donne carte blanche à sa favorite, la superbe Jade, aussi cruelle que splendide, pour qu'elle s'emploie à séduire Lord Nelson, un attaché de l'ambassade de la Couronne britannique. Dans un premier temps, Jade s'applique à enjôler la jeune et naïve Lady Nelson et en fait son esclave sexuelle...
Dans le deuxième tome, Jade fait subir à Lady Nelson le supplice des 30 clochettes qui devrait mener celle-ci dans les bras du Sultan ; mais l'époux de la belle Lady veille, pénètre dans le harem et tente de faire s'en échapper sa femme...
Dans le troisième tome, Jade se retrouve dans les bras de Lord Nelson : comme le Sultan a enlevé à celui-ci son épouse, que le dit Anglais n'a su retrouver dans le dédale du gynécée du Sultan, Lord Nelson a finalement enlevé la favorite du maître des lieux et s'est enfui avec elle...
Dans le quatrième et dernier tome, c'est la fin de l'Empire : le Sultan noir libère ses oiseaux et ses femmes (dans cet ordre-là !) ; Jade, qui lui était revenue, après le décès des Nelson, s'est vue confier une dernière mission : conduire les Allemands, les nouveaux alliés du Sultan, jusqu'à son mythique trésor, enfoui quelque part dans les sables du désert...
Au départ également et à Istanbul toujours, mais de nos jours, un homme d'affaires ruiné, Amin Doman, se greffe sur les recherches qu'effectue Kim ; il tient absolument à s'emparer du trésor caché et jamais retrouvé du Sultan noir (le surnom de Murati). Heureusement pour Kim, un jeune et bel ange gardien, Ibram Malek, veille sur elle...
Dans le deuxième tome, Kim réussit, avec l'aide de Malek, à arriver, quelque part dans les montagnes, jusqu'au nid d'aigle d'Ebu Sarki, le seul homme qui puisse lui en apprendre plus sur sa grand-mère ; mais elle aussi doit subir l'épreuve des 30 clochettes avant que de pouvoir approcher l'homme qui, dans sa forteresse de Morta Sala, perpétue l'ancienne tradition des harems et y reçoit, à l'occasion, de très riches clients, qui paient des fortunes pour venir assouvir leurs fantasmes les plus secrets dans son gynécée...
Dans le troisième tome, Kim, pour sauver Malek, fait prisonnier et mis à mal par Ebru Sarki, accepte de se donner aux invités de celui-ci...
Dans le quatrième et dernier tome, Kim, possédée par l'esprit -le djinn- de sa grand-mère, conduit à son tour Amin Doman et ses hommes sur les traces du trésor jamais retrouvé du Sultan noir...
Plus l'artbook qui conclut le premier cycle : un texte de Jean Dufaux qui raconte la genèse et l'évolution de la saga illustré de nombreux croquis et autres crayonnés, dessins préparatoires et magnifiques aquarelles finales en N&B et en couleur pour prolonger le plaisir.
'Djinn - le premier cycle' est une fresque sur la fin d'une époque, celle des derniers Sultans et de leurs mythiques harems, qui furent autant des lieux de complots, voire de crimes que de séduction. Et c'est bien sûr aussi une réflexion sur les jeux de pouvoir : qui, du maître ou de l'esclave le détient : le corps de la Femme restera toujours le pouvoir suprême devant lequel l'Homme ne pourra s'empêcher de plier. 'Djinn' est une porte ouverte sur les fantasmes, un caillou dans les eaux dormantes de nos libidos. Et si vous preniez un peu de ce puissant aphrodisiaque ?
Le trésor marque la fin du cycle ottoman, ou plutôt annonce déjà le démarrage d'un nouvelle période. Si le tatouage nous avait laissé espérer un dénouement intense et explosif, cette espérance reste hélas lettre morte.
Le scénario privilégie ici la voie du surnaturel. Il faudra donc faire preuve d'une grande ouverture d'esprit pour accepter les événements qui vont concerner Kim. Elle n'est d'ailleurs pas la seule à être impactée. Certains personnages vont connaître une évolution originale. L'originalité ne parvenant pas à masquer une sortie assez commode, pour certains d'entre eux du moins. Quelques surprises viennent toutefois nous surprendre de manière agréable.
Autant le reconnaître l'album est sauvé grâce au travail de la dessinatrice qui atteint ici des sommets. Si le cap de la maturité avait été franchi avec le dernier album, nous constatons qu'ici, celui-ci est dépassé. Certains personnages (notamment les figures masculines) gagnent en précision.
La phase contemporaine du récit prend, pour la première fois, le pas sur les événements d'avant Guerre. le renversement se fait au moment où un monde s'éteint. Certains épisodes relatés ici marquent les esprits (la libération du harem). Merci Madame Mirallès.
Avec un scénario qui peut décevoir les plus cartésien(ne)s, le trésor se révèle être une histoire de transition, une invitation à un autre voyage que l'on va entreprendre avec plaisir, malgré quelques appréhensions...
De l'action enfiiiiiinnn !!!! C'était pas trop tôt !
Nos deux héros se transforment cette fois en explorateurs aventuriers façon Indiana Jones, avec de surprenantes découvertes à la clé.
Un tome qui semble être fait pour créer du lien avec le suivant et intriguer le lecteur, mais qui n'apporte pas grand chose. Je ressors dubitative de cette lecture, comme si je m'étais faite embobiner par ces magnifiques dessins alors que l'intrigue ne mène nulle part. de plus, les raccourcis sont nombreux et les allers retours dans le temps aussi ce qui apporte de la confusion. Je suppose qu'il faudra une vue d'ensemble de tous les tomes pour comprendre, mais à ce stade j'ai le sentiment qu'on me fait un peu tourner en bourrique.
(...) c'est une folie de croire que le passé peut répondre aux questions du présent.
Bientôt son coeur ne connaîtra plus d'émotions.Ne tombe pas amouraux d'une djinn Ibram Malek.
Le mal est déjà fait dame Fazila.
- Est-ce une menace, monsieur ?
- Une précision, votre excellence. Juste une précision.
Personne ne peut gagner face à une Djinn.
And take care that the light outside doesn't burn your soul.
Les auteurs, Jean Dufaux et Philippe Delaby, sont...