Quoi ! Giacomo C. travaille pour la Cuarenta Criminale, la police vénitienne ! Et il participe à l'arrestation de ses anciens compagnons des bas-fonds ! Dufaux a-t-il décidé d'orienter sa série en une réécriture de la vie de Vidocq à l'italienne ? (et hop, allusion subtile à la carrière de feu
Claude Brasseur). On se doute bien que tout n'est pas aussi simple et que Giacomo a des raisons de "collaborer".
Le scénario de ce deuxième tome est plus élaboré, plus intéressant que celui du premier, qui peut maintenant être considéré comme un épisode de présentation de la nouvelle situation à Venise au retour de Giacomo.
Les dessins de Griffo sont toujours aussi peu maîtrisés, surtout les visages qui peuvent se déformer d'une case à l'autre. Mais, cette fois, ce sont les textes des bulles qui m'ont gêné. Et en observant de plus près j'ai compris pourquoi : l'interligne est plus resserré me rendant la lecture plus difficile, surtout dans les phylactères contenant beaucoup de texte. Ça se joue sur une fraction de millimètre mais ça a perturbé ma lecture.
Au final, un épisode qui se rapproche de la qualité moyenne de la série "Giacomo C." sans atteindre celle de ses meilleurs albums. Cela est sûrement dû à l'absence de libertinage de Giacomo, contrairement à l'overdose d'érotisme du tome 1, et à la portion congrue dévolue à Parmeno, l'élément humoristique de la série. À voir dans un hypothétique tome 3 qui semble se faire attendre.