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Critique de Diabolau


L'armée de Napoléon III, encerclée à Sedan, a capitulé, et nos pensionnaires ne tardent pas à le savoir puisque une petite troupe d'occupants prussiens vient s'installer dans la maison Froidecoeur, menée par un capitaine von W. qui fait une entrée fracassante.
Tout ceci provoque un mouvement de résistance spontanée, et sans doute un brin audacieuse, de la part des jeunes gens, et voilà notre Nicolas d'Assas enfermé dans une chapelle et soumis aux charmes de Madeleine, l'allumeuse de service.
Quant à notre étrange pensionnaire de la chambre 27, dont on commence à entrevoir le visage, la situation lui échappe quelque peu, ce qui est une bonne chose, rompant avec le cliché du méchant qui a tout prévu dans les moindres détails.
Le contexte historique est régulièrement rappelé sans lourdeur, et le trait de Jamar est toujours aussi précis et adapté à l'ambiance et à l'époque... En tout cas au cours des deux premiers tiers de l'album, car la fin m'a semblé en revanche diablement bordélique, si vous me passez le mot. Le premier quiproquo s'est produit pour moi avec l'embuscade des deux déserteurs, et a été suivi de plusieurs autres. Quant à la dernière scène avec Madame Froidecoeur et von W., elle m'a paru complètement ratée, tout du moins d'un point de vue graphique.
On comprend que ce volume était le deuxième et dernier qui avait lieu à Froidecoeur. Le destin des protagonistes les attend désormais dans Paris assiégée où Gambetta a décrété la république.
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