Une triple narration de faux-semblants et de secrets.
Un voyage rock'n'roll de Londres à Auckland.
La confusion des genres dans tous ses états !
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Réussir son bouquet tient parfois de l'œuvre d'art. J'ai bien aimé choisir les fleurs. Aller dans la boutique, ou sur l'étal du fleuriste, et les sélectionner une à une ; les trouver, parfaites, la fine fleur des fleurs. Ça n'est pas toujours facile à dénicher, vingt roses jaunes sans défaut. Certaines fois, il m'a fallu faire trois ou même quatre boutiques dans la matinée. C'était comme du travail. Comme si j'en avais un. Ma mission.Je portais des gants. Pour ma sécurité, tu comprends : les épines – et les empreintes. Parce que des doigts piqués qui laissent des traces de sang, il y a de quoi se faire coincer de tous les côtés, ça vous trahit doublement
Elle ressentait souvent du dégoût à toucher son propre corps ; sans
compter une certaine nostalgie envers cette peau pâle qui était auparavant la
sienne, et qu'elle aimait alors tant toucher et faire découvrir aux autres. Sa
force physique, associée à une bonne dose de discours militant sur l'image du
corps, l'avait aidée à passer le cap de la souffrance.
Le public qui achetait aussi, mais comme on sait que l'hiver succède toujours à l'été et qu'un premier amour est voué à disparaître : c'était ainsi, point ;une vérité à laquelle on n'a pas trop envie de songer. Pour le monde extérieur,Beneath the Blonde, c'était la Blonde.
C'est un bon auteur, mais là où il est le meilleur, c'est quand il se laisse aller à ses tendances lunatiques. Pour être honnête, ça nous arrange, plutôt, parce que les rares fois où il est de bonne humeur, il n'écrit que de la merde.
la plupart des gens achètent des roses rouges. Ensuite viennent les blanches, en troisième position des œillets rouges tout ce qu'il y a de ringard ; en quatrième, encore plus ringard, des œillets roses...
La chronique de Gérard Collard - La chambre des vies oubliées
Et si vous faisiez un petit tour en Angleterre? Gérard Collard vous propose de vous rendre dans la capitale britannique grâce au livre de Stella Duffy « La chambre des vies oubliées » aux éditions 10-18. Vous découvrirez un Londres (tout du moins le sud de cette ville) loin des clichés que vous pouvez avoir en tête... Un roman à ne pas manquer si vous ne l'avez pas encore lu, d'autant plus que c'est un format poche!!!! Regardez... La présentation du livre « La chambre des vies oubliée » par l'éditeur : Après quarante années passées à laver et à repasser les chemises du voisinage, Robert Sutton a décidé de vendre son pressing de Loughborough Junction, quartier pauvre du sud de Londres. C'est Akeel, un jeune Anglais d'origine pakistanaise, qui répond à sa petite annonce. Pendant une année de transition, les deux hommes vont nouer une amitié singulière, rythmée par la vie haute en couleur de leurs clients. D'un poète jamaïcain à un père de famille factotum de la mafia locale en passant par deux clochards beckettiens, Robert et Akeel observent en devisant cette étourdissante ronde de jour. Et Robert se demande s'il livrera à son jeune successeur la clé de la » chambre des vies oubliées « , cette pièce où il conserve ses secrets, parfois inavouables, et ceux des autres... Vous pouvez commander « La chambre des vies oubliées » sur le site de la librairie en ligne www.lagriffenoire.com
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