Premier opus d'une excellente série de 5 pseudo-polars dont le personnage principal personnage est Saz Martin. Je dis pseudo-polars parce qu'ils sont écrits sur le ton de l'humour et Saz est trop intéressée par la chose pour faire une vraie détective. Des pochades délirantes plus que des polars.
C'est gouaillard, méchant, truculent, très drôle, tordu, noir.
Dans ce premier opus donc, Saz est employée par un certain John Clark pour retrouver une femme qui a disparu avec son argent.
C'est une satire féroce des demies-vérités et complets mensonges. La fin est spectaculaire ! Il se passe un truc que je ne peux en tout décence pas raconter ici mais c'est comme dans ses nouvelles, Stella Duffy nous emmène là où on ne s'y attend pas. Elle nous joue un sacré tour. Ça va vite. Ça prévient pas. Une petite merveille. Et le mieux : c'est qu'il y en a 4 autres !
Les menteurs sont sans doute les gens les moins aveugles du monde puisqu'ils doivent sans cesse rester sur leurs gardes. Pour être sûrs, prêts à toute éventualité, donner le change.
Je n'aime pas tous ces faux-semblants. Le mensonge me déplaît. Ça ne peut finir que dans les larmes. Ce qu'elle n'a jamais compris, c'est tous ces moments chouettes qui arrivent une fois que l'excitation a passé.
Gays ou hétéros, les déséquilibres de l'amour sont constants, dissimulés dans les sombres recoins des chambres baignées de rose, attendant de vous faire trébucher, choir, de vous assommer. Se contentant d'attendre, piège silencieux. Qu'il soit de douleur vive ou d'orgasme, le cri est le même quand on ouvre la bouche pour le pousser.
Il y a un grand mythe autour des « femmes qui aiment les femmes». Ça fait vendre beaucoup de livres. Personne ne peut jamais savoir ce que ressent un autre individu.
Je sais que la jalousie rend repoussante, j'essayais de m'en défaire – mais c'était un vœu pieux : essayez de la chasser, elle revient au galop.
Comment s'appelle le premier roman de Benjamin Alire Saenz !?