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Critique de Krout


Krout
22 novembre 2018
Je me terrai dans mes murs pour une indispensable reconstruction. Aussi depuis un temps, je soigne mes priorités : repos, calme, sérénité, d'où mon absence prolongée sur Babelio. Ma dernière chronique date du 15 octobre sur L'amie, la mort, le fils, livre intime dont j'ai beaucoup apprécié l'écriture dans sa simplicité et sa pudeur. Récit plein d'humanité couvrant la mort d'Anne Dufourmantelle. Je n'aurais jamais eu l'occasion de rédiger cette chronique qui me tient tant à coeur n'eût été la masse critique de juin. A quoi bon revenir sur ce passé alors que mon billet autant que le livre de Jean-Philippe Domecq semblent voués à la confidentialité ?


Contraste saisissant qu'offrent les masses critiques dont je remercie Babelio pour l'organisation et les éditeurs. Je me suis aventuré dans celle intitulée mauvais genre et me suis vu attribuer dans ma petite sélection Entends la nuit. Il me reste deux jours pour honorer mon contrat ; voilà pourquoi, alors qu'il eût probablement été préférable que je reste muet comme une tombe, je m'extrais de mon sommeil du juste : dans cette nuit bien des nuages cachent les étoiles. Je n'en repère pour ma part que deux, et encore en cherchant bien.

Ceci ne veut trop rien dire quant au succès potentiel de ce produit parfaitement markété entre Cinquante nuances de Grey, Ange ou Démon et Tous ensembles (ou Ensemble c'est tout, je sais pus). De ma lucarne je peux même prédire, pour peu qu'il soit passablement poussé, un carton tel ses prédécesseurs en tête de gondoles des hyper-marchés. Vous m'excuserez de ne pas les nommer, mais je ne suis pas sponsorisé. Enfin vous trouverez, à défaut en librairie ou alors en vente en ligne, ce sera alors une déception que de ne pas le voir référencé par la grande distribution.


"Est-ce que j'ai 25 ans ou 5 ?"p.330 A cette question que se pose bien tardivement la narratrice, je réponds : 13. Les plus délurées ont leurs premiers ébats diablement jeunes dans les grandes ville comme Paris. Nulle trace de cette poésie propre à l'enfance chez cette post-adolescente immature perverse narcissique jusqu'au bout des seins. Y-a-t-il seulement un hashtag #balancematruie, pour dénoncer ces Bimbos sans foi, ni loi, prêtes à se vautrer dans la luxure et le stupre, le chantage et la trahison afin de devenir reine de Sodome et Gomorrhe ? Auto-apitoiement et adulation béate du luxe accompagnent tout du long cette guimauve déballant les omniprésents fantasmes sexuels d'adolescente attardée.


Si encore un lémure, un démolisseur ou tout simplement une bonne fée, malheureusement absente dans cette capitalistique Fantasy, avait fait disparaître les chapitres 23 à 52 soit 158 pages sur les 357, le récit aurait gagné en mystère et densité. Enfin puisqu'il est aussi question d'architecture, de sauvegarde des bâtiments, vous l'aurez compris aux frivolités alambiquées du style Rococo, je préfère la pureté simple du Roman.
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