Astraban est un jeune alchimiste. L'avenir lui tend les bras. Il fête cela dans une taverne. Mais en sortant il voit une jeune fille se faire agresser. N'écoutant que son courage, Astraban vole au secours de la donzelle. Mais le lendemain, les séides de la veille l'ont retrouvé et veulent de nouveau lui faire la peau. Il s'échappe de justesse. Mais c'est pour se rendre compte que le feu a été bouté à sa maison.
Il apprend que la jeune femme est la fille d'un puissant chef mafieux de la ville, le Comte Braezel. Celui-ci, pour s'attirer les services d'Astraban, ne recule devant aucune machination. Il orchestre la fausse mort d'Astraban, et fait assassiner les propres parents du jeune alchimiste. Celui-ci, pour se venger, rentre dans l'engrenage du racket organisé par Braezel. Mais la guerre des gangs monte d'un ton suite à une tentative d'assassinat sur Lyndia, la fille de Braezel, dont Astraban est -évidemment- tombé amoureux.
La BD date de 2006,
Oscar Martin n'est pas encore au sommet de son art (comme on le voit à présent dans la série Solo). Mais on devine clairement tout son potentiel graphique. Les expressions, les mouvements... tout cela est plutôt bien rendu. le tome prend l'eau au niveau du scénario de
Michel Dufranne, assez peu original finalement et relativement mal découpé, ce qui qui fait que l'on s'ennuie parfois et qu'à d'autres moments, tout se précipite de manière un peu chaotique. Peu mieux faire.