La Coureuse des grèves, tome 2 : Les vagues fugitives

Viviane Cormoran est invitée à assister à une réunion du conseil des Clans qui lui demande de partir pour le lac Pohénégamook. Ponik, le monstre lacustre qui l'occupe a disparu; les créatures lacustres qui forment sa communauté sont maintenant sans protection. N'écoutant que sa volonté de venir en aide à toutes les créatures surnaturelles, Viviane décide d'accepter la mission. Effet du hasard, le beau Zacharie, le cheval-bâtisseur, a besoin de se changer les idées et c'est à deux qu'ils partent à la recherche de Ponik.

Deuxième tome de la Coureuse des grèves que j'attendais avec envie. Maintenant que l'univers nous est connu, on reconnaît certaines créatures mais on en découvre d'autres. L'intrigue se passe majoritairement dans une autre région que celle du manoir, seul Zacharie reste donc un personnage ancré auprès de Viviane.
Comme attendu, l'enquête permet à l'autrice de nous instruire sur les légendes et le folklore québécois et comme elle est gourmande, en passant, on salive aussi devant quelques spécialités culinaires.
J'aime toujours autant les personnages. Leur relation se construit petit à petit, très lentement mais bon, on va dire que c'est pour faire durer le plaisir. Comme Viviane n'a pas progressé dans les recherches sur ses origines mais qu'elle a quand même pu glaner dans ce deuxième opus quelques éléments prometteurs, gageons qu'elle en saura plus dans le suivant qui devrait sortir en octobre.

Je voudrais tout d'abord commencer par remercier Mélanie Dufresne pour m'avoir à nouveau proposé un de ses livres en SP via le site SimPlement.

Concernant la couverture, elle est toujours dans le même esprit que les précédentes et toujours aussi belle. On y voit Viviane, son pouvoir lié à l'eau ainsi qu'un paysage hivernal qui correspond bien à la période à laquelle se déroule l'histoire. Sans compter le petit chalet qui a aussi son importance.

Concernant la plume de Mélanie Dufresne, je l'aime toujours autant. Elle est fluide et agréable, pleine d'humour et très addictive. J'apprécie à chaque découvrir un peu plus la culture québécoise et son vocabulaire. Cette fois, ça a été la tuque. ^^

Viviane, océanide de son état, dirige avec plaisir le manoir Cormoran qui accueille les créatures surnaturelles qui en ont besoin. Elle qui n'a cessé de voyager depuis très très longtemps prend désormais plaisir à s'y sentir comme chez elle.

Le calme de son quotidien (du moins pour le moment) va voler en éclats après la sollicitation de la Corriveau qui lui demande de venir assister avec elle au conseil des Clans, conseil que Viviane a toujours fuit, refusant de s'y impliquer.

Elle va découvrir que ce dernier lui demande de se rendre au lac Pohénégamook pour y enquêter sur la disparition de son monstre lacustre, Ponik. En tant que créature aquatique, c'est tout naturellement que l'on a pensé à elle.

L'océanide n'a qu'une envie, hérissée par le fait de devoir obéir : refuser. Elle ne peut pourtant pas longtemps rester insensible au sort de la communauté de Ponik qui, sans lui, court de graves dangers. Elle va donc prendre la décision de quitter son havre de paix pour leur porter secours.

Mais ce n'est pas sa seule motivation. Ayant déjà rencontré le monstre lacustre par le passé avec sa famille, elle espère qu'il pourra lui donner des informations, une fois retrouvé, pour lui permettre de se rapprocher des siens.

Avant son départ, elle croisera fortuitement le chemin de Zacharie qui ne tardera pas à être de la partie. Les voilà donc en route pour le lac Pohénégamook. Lors de leur enquête, ils vont rencontrer des personnages hauts en couleurs et leur aventure va prendre une direction à laquelle ils n'auraient jamais pensé. Mais, et si c'était aussi pour eux l'occasion de se rapprocher ?

En tout cas, rien ne sera de tout repos pour Viviane, qui devra faire avec le froid, une communauté peut coopérative, peu d'indices, un pouvoir obscur à gérer et une attirance qu'elle peine à réfréner. On en apprendra aussi un peu plus sur ce passé qui semble toujours la faire souffrir.

J'aime toujours autant les interactions et l'alchimie entre l'océanide et le cheval-bâtisseur, entre humour, pique, et attirance refoulée. Cela donne un cocktail à la fois explosif et addictif, en plus de l'histoire principale. Moi qui ne suis pas très romance, j'apprécie énormément le fait que ce soit du slow burn.

La fin offre quelques réponses, mais aussi tellement de questions pour Viviane...

En résumé, Mélanie Dufresne manie toujours avec habileté sa plume, naviguant entre enquête, humour, inquiétudes, mystères, action et attraction, le tout avec un dosage parfait qui la rend très addictive et crée un nouveau coup de coeur. C'est sans compter des personnages attachants et très bien construits qui n'ont pas fini de nous surprendre. Dire qu'il va falloir attendre le mois d'octobre pour avoir la suite... TT_TT


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