C'est pas « La Boum » avec les oeillades en coin de Vic & Pénélope sur fond de chansonnette sirupeuse (Richard Sanderson ou Cook Da Books).
C'est « Boom » :
- coup de foudre,
- explosion,
- onomatopée (le tic de langage façon 'zou', 'toc', 'hop').
Un peu tout ça. Et surtout les deux premiers, en fait.
Ce roman pour adolescents parle d'amitié 'à la vie, à la mort', de complicité, complémentarité et respect entre deux copains, de lycée, de deuil.
Et je ne l'ai pas aimé, ce bref texte, pas du tout, malgré la pertinence des propos sur l'adolescence, les relations parents-ados, la déglingue, le chagrin, le sentiment de culpabilité des 'survivants'...
La narration à la deuxième personne du singulier me rebute fréquemment, même s'il s'agit de rendre hommage à un disparu, comme ici.
Et surtout, le nombrilisme occidental autour des attentats me paraît souvent indécent et disproportionné.
L'équation peut sembler malvenue, mais j'ai tendance à comparer la mortalité dans les pays en guerre et le nombre de victimes du 'terrorisme' en Europe, aux Etats-Unis.
Même calcul autour des probabilités respectives de mourir d'un accident de la route ou sous les bombes/coups de poignard d'un intégriste (y compris dans des villes-cibles comme Paris, Bruxelles, Londres)...
Encore une fois, si j'avais lu plus avant la 4e de couverture, je me serais abstenue, puisque j'évite ce sujet.
Ce livre va continuer à vivre, promis 😉, je sais qu'il peut toucher d'autres lecteurs.
• Merci à Babelio et aux éditions Actes Sud Junior.
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Je découvre cet auteur, je découvre cette collection, je me suis jetée dessus, convaincue d'avance en lisant tous les jolis commentaires trouvés sur Babelio...
Malheureusement, je n'ai pas été si emballée que ça.
La preuve en est, j'ai mis 5 jours à lire ce livre très court.
Je suis partagée sur cette lecture.
C'est un récit qu'il ne laisse pas indifférent c'est certain, le propos est clair, quant à la culpabilité du survivant dans le contexte des attentats, qui même s'il assez récent, est bien trop présent dans notre actualité ces dernières années.
Et je n'ai ressenti que cette mécanique, je n'ai pas trouvé la poésie et l'émotion que j'étais persuadée de trouver, et je le regrette.
Et puis, à mon sens, les flashbacks permanents gênent la fluidité.
Il faudra peut-être que je le relise, je suis certainement passée à côté, dommage.
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« Trois ans de toi et moi chez moi et toi. » Timotée est mort, à Londres, dans l'attentat du pont de Westminster. Etienne s'adresse à lui, un texte tendu et empli de culpabilité, une culpabilité sur laquelle on s'interroge car enfin, comment pourrait-ce être de sa faute si le voyage scolaire prévoyait un passage sur ce pont au moment de l'attentat ? Mais en égrenant les trois ans de leur amitié – une amitié forte et belle comme seules peuvent l'être celles qui se nouent à l'adolescence), on comprend au bout de ce texte émouvant et très juste ce qui a pu l'amener à s'en vouloir ainsi. Puissant et délicat à la fois. Dès 15 ans.
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Mon avis sur ce livre est assez mitigé : l'auteur a un joli style d'écriture agréable, le récit n'est pas tout à fait clair : on manque d'informations, de détails mais malgré cela on arrive quand même à éprouver des émotions à la lecture de certains passages.
Maïwenn
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