Campagne anglaise

Campagne anglaise

Est ce le titre qui m'a attirée vers ce roman ? Peut être ...
Ce titre fleure bon le roman anglais...Ceux de Thomas Hardy ou Jane Austen ou encore Daphné du Maurier à moins que ce ne soit la superbe série Downton Abbey.
Ou est-ce alors un roman sur la guerre ? Ce ne serait pas la première fois en ce qui concerne Marc Dugain.

En y regardant de plus près, on voit s'ébattre sur la première page de couverture des chevaux sous un ciel très sombre. Alors là, je pense furieusement à Loin de la foule déchaînée.

Vérifions la 4eme page de couverture : "Qu'est-ce qui conduit Harold Delemere, séduisant quadragénaire anglais, à louer les services de la belle Julia, une prostituée argentine de l'avenue Foch ? "
Ouh la...ce n'est pourtant pas un roman de la série Harlequin et c'est écrit par Marc Dugain tout de même !

Allons, bon, il nous faut en avoir le coeur net. L'histoire commence bien ainsi mais on est loin d'une banale romance à la Pretty woman ou encore d'une simple histoire de cul.

Campagne anglaise, c'est l'histoire d'une rencontre entre deux êtres au passé mystérieux que chacun tente de garder pour soi et qui se dévoilera au fil du roman. Mais c'est surtout l'histoire d'un homme aux prises avec ses sentiments, ses doutes, son carquois d'aristo...

L'écriture est fluide, agréable et subtile mais cette lecture ne me laissera sans doute qu'un léger souvenir de manoir aux allures british et mélancolique. Rien à voir avec les souvenirs des références citées plus haut !

Je suis en train de lire "Campagne anglaise" de Marc Dugain,un auteur dont j'ai bcp apprécié "La chambre des officiers"et sa trilogie"L'emprise" mais là, je suis horrifié: page 57,je lis que la RAF a sauvé l'Angleterre en 41---passons, une faute possible de typo qui retarde le sauvetage d'un an--- mais la page suivante est sans appel car le geolier de Napoléon à Sainte Hélène se retrouve
affublé du nom de Hudson-Law (il se nommait en fait Hudson Lowe ) et il est censé accueillir Napoléon sur "La belle poule" qui en fait est la frégate française qui ramena le corps de Napoléon en France ! le voyage VERS sainte Hélène s'effectua sur le "Northumberland" après passage sur le "Bellerophon".
Je trouve ces erreurs indignes d'un écrivain

Harold n'a pas de Maude pour lui apprendre les joies de l'amour , alors il fait comme il peut . Il a bien Sandra, puis Tess les deux femmes avec qui il a partagé un bout de sa vie d'aristocrate anglais mais c'est finalement Julia jeune prostituée argentine qui aura raison de ses fuites .Lu d'une traite, sans marque page, (bon ok, j'avoue une pause café quand même ) j'ai apprécié l'écriture fluide de Marc Dugain, assez pour avoir envie de lire Avenue des géants .

Génial.

Si vous avez aimé Pretty woman, vous aimerez. Et sinon, vous aimerez aussi parce que c'est très... différent !

Plus sérieusement, c'est bien ficelé, on ne s'ennuie pas une miette. Les personnages sont attachants, on est heureux avec eux ou triste avec eux selon le contexte, c'est juste dommage qu'on ne puisse pas les rencontrer en vrai après avoir fermé le livre !

Echec total avec la lecture de ce roman ! Je n'ai pas ressenti les émotions de cet aristocrate anglais accablé de malheurs en amour...
(lu 2014)

Un second roman où Dugain affine sa plume. Les deux histoires s'enchaînent de manière maladroite. Cependant l'auteur montre son intérêt à donner de la profondeur à ses personnages

Malgré un sujet dramatique, le texte n'est pas larmoyant. J'ai particulièrement aimé l'écriture de Marc Dugain et la tendresse qui transparaît dans ses mots.

Marc ... J'avais été sous ton charme dès la lecture de la chambre des officiers. Alors j'ai voulu poursuivre l'idylle dans la campagne anglaise. Un petit vieux avec un secret comme je les aime ( mon coté Miss Marple) , un cadre bucolique et puis...... et bien et puis rien ! Les événements s'enchainent pas le meilleur façons qu'il soit, les personnages apparaissent puis disparaissent, devient prétexte à raconter la vie d'une autre... bref la crème anglaise ne prend pas. Et j'ai un peu le sentiment qu'on m'a fait le coup de la panne.

Lu d'une traite. Rencontre improbable mais poétique, voire bouleversante entre deux êtres qui n'auraient jamais dû se rencontrer : un lord anglais et une prostituée argentine. La mise à nu des blessures de leurs passés, la construction d'une relation d'amitié-amour va leur permettre d'envisager autrement leurs vies.