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EAN : 9782809465655
112 pages
Panini France (20/09/2017)
1.5/5   2 notes
Résumé :
La suite des aventures de Gwenpool et de son groupe de mercenaires !
Que lire après Deadpool, HS n°2Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce tome comprend les épisodes 11 à 15, initialement parus en 2017, écrits par Christopher Hastings pour les épisodes de la série mensuelle. Myisha Haynes a dessiné et encré les épisodes 11, 14 et 15, avec une mise en couleur réalisée par Rachelle Rosenberg. le studio Gurihiru a dessiné, encré et mis en couleurs les épisodes 12 & 13, avec la participation d'Alti Firmansyah pour la première moitié de l'épisode 13, mis en couleurs par Rachelle Rosenberg.

Gwenpool intervient dans une prise d'otages, se déroulant à bord d'un jet privé. Elle réussit à accomplir sa mission et à sauver le jeune homme, héritier d'une famille très riche. Elle se rend ensuite dans l'échoppe de Big Ronnie pour savoir si elle peut lui proposer un autre contrat. Elle trouve une annonce demandant de l'aide dans le nord de l'état de New York pour tuer un vampire. Elle se rend en train dans une petite ville, en portant son costume de Gwenpool, et toutes les armes auxquelles elle a pu penser, de la cartouchière de pieux, aux symboles religieux, en passant par les gousses d'ail. Sur place, elle trouve le maire qui lui indique qu'elle doit tuer le vampire qui hante les lieux, mais sans tuer personne d'autre.

Pour sa mission suivante, Gwenpool se retrouve dans un cachot, sans se souvenir comment elle est arrivée là. Elle entend quelqu'un arriver et saute sur la porte de sa cellule pour éviter d'être agressée. En fait, il s'agissait de Mega Tony venu pour la délivrer. Ils s'éloignent de la cellule en empruntant des couloirs en pierre, plongés dans la pénombre. Ils débouchent devant une vingtaine de grenouilles géantes qui n'ont pas l'air commode. Gwenpool identifie tout de suite comment s'en débarrasser, après quoi ils sont rejoints par Batroc (Georges Batroc) et Terrible Eye (Sarah). Enfin, Gwen Poole accompagne son ami Cecil (qui est devenu un spectre) chez Sarah (Terrible Eye) pour qu'elle trouve une solution afin qu'il redevienne tangible. Suite à une décision impulsive et irresponsable de la part de Gwen Poole, ils se retrouvent elle et Cecil dans le coffre de la voiture du Ghost Rider (Robbie Reyes). Ce dernier s'apprête à intervenir dans le QG de nains de Nidavellir ayant dérobé une énorme gemme, alors même que Hawkeye (Kate Bishop) est déjà présente sur les lieux.

Dans le tome précédent, Christopher Hatings avait réussi à trouver le point d'équilibre instable pour faire fonctionner la série, entre parodie de comics de superhéros, aventure débridée avec moments absurdes, et un soupçon de développement du personnage de Gwenpool. Il était bien aidé par les dessins très propres sur eux du studio Gurihiru (Sasaki & Kawano) qui présentait des personnages mignons, dans des environnements tirés au cordeau d'une propreté irréprochable, permettant aussi bien de lire le récit au premier degré, que d'y voir de la dérision s'appliquant sur les poncifs visuels des comics de superhéros, et une approche mignonne. le lecteur éprouve un moment de déception en voyant que le studio Gurihiru n'a dessiné qu'un épisode et demi sur les 5 que contient ce recueil. Dans un premier temps, Myisha Haynes donne l'impression de dessiner à la manière du Gurihiru, avec des contours simplifiés, une Gwenpool avec des réactions enfantines, des décors très basiques. Mais le lecteur se rend compte que l'impression générée par les dessins de Haynes dans l'épisode 11 évoluent vers une plus grande simplification, une plus grande exagération des expressions des visages, et des décors de plus en plus en carton-pâte. Elle n'arrive pas à conserver la consistance des représentations de Gurihiru, la finesse et la précision de leurs traits, le bon équilibre entre premier et second degré, l'exagération comique à bon escient.

Ce ressenti se trouve encore accentué dans les épisodes 14 & 15. le lecteur a l'impression de lire une bande dessinée à destination de la jeunesse, d'enfants de moins de 10 ans. Avec une telle approche graphique évoquant les dessins animés télévisés pour enfants, l'artiste déplace le sens visuel de ce qui est représenté, en lorgnant du côté d'un épisode de Scoubidou, et non plus dans une narration tout public, petits et grands. de ce fait la lecture donne l'impression d'une mauvaise parodie, basé sur un scénario pas toujours en phase avec la dimension visuelle. Lorsque Hastings se lance pour briser le quatrième mur et jouer sur les conventions narratives des comics de superhéros, le lecteur n'y voit plus qu'un artifice grossier, le propos étant dénaturé par les dessins. Lorsque Kate Bishop et Gwenpool se disputent, ce ne sont plus que 2 gamines en train de se chamailler, et pas des adultes échangeant des propos à double fond. Lorsque la tête de Ghost Rider apparaît pour essayer de convaincre Cecil de tuer Gwenpool pour se venger, c'est une scène artificielle, dans laquelle Ghost Rider est ridicule, sans aucun pouvoir de conviction. Encore sous le charme du tome précédent, le lecteur essaye de faire l'effort de s'imaginer ce qu'aurait pu être ces épisodes avec un dessinateur plus adapté, mais la naïveté basique rend tout inoffensif et finit par battre en brèche ses efforts d'imagination.

Le lecteur est d'autant plus frustré qu'il retrouve les dessins du studio Gurihiru le temps d'un épisode et demi, pour une histoire qui prend tout de suite une autre dimension. Pourtant le point de départ est tout aussi artificiel puisque Gwenpool et ses compagnons se retrouvent prisonniers de Murderworld, le parc d'attractions mortelles dans lequel Arcade s'amuse à inventer des décors de littérature de genre pour essayer de faire passer de vie à trépas ses prisonniers. Christopher Hastings brise le quatrième mur dès la deuxième scène, avec Gwenpool indiquant qu'elle a bien reconnu la trame d'un jeu de plateau de type Heroic Fantasy, et qu'elle en connaît toutes les conventions, ce qui lui permet de repérer les soluces, et se tirer de chaque piège sans coup férir. Avec le studio Gurihiru, les décors retrouvent la consistance et la précision qu'il leur manquait, permettant d'éviter la sensation de décors bon marché et en toc. Les gesticulations théâtrales d'Arcade sont ridicules à souhait, tout en montrant bien que c'est le langage corporel du personnage, qu'elles définissent son caractère. À nouveau la narration visuelle perd beaucoup de sa conviction dans les pages dessinées par Alti Firmansyah, pour retomber dans les clichés habituels des comics de superhéros, dessinés de manière hâtive, sans conviction.

Christopher Hastings n'est donc pas très aidé par les artistes qu'on lui a collés entre 2 épisodes dessinés par Gurihiru. Pourtant il ne démérite pas vraiment. le premier épisode s'apparente à un conte gentillet, et fournit l'occasion à Gwenpool de faire la preuve de son savoir sur les vampires de l'univers partagé Marvel. La deuxième histoire la met face à un autre personnage qui brise régulièrement le quatrième mur, avec quelques réparties bien senties sur la ressemblance entre Gwenpool et Deadpool, écrites avec le bon dosage de dérision. L'intrigue des épisodes 14 & 15 est plus consistante, avec une utilisation à bonne escient de la mythologie Marvel, mais toute tension dramatique en est absente du fait de dessins très enfantins. le lecteur ne peut que regretter ce massacre visuel du potentiel comique des histoires.

Après un tome excellent, plein de verve, le lecteur déchante fortement avec ce troisième tome. Il s'aperçoit que les dessinateurs affectés à la série n'ont pas su trouver le bon ton narratif pour préserver le point d'équilibre entre moquerie des conventions des superhéros et des héroïnes toutes roses, tirant la narration vers le bas, et gâchant tout le potentiel comique des situations.
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NE LISEZ PAS CE COMICS si vous n'avez pas lu précédemment Gwenpool 1 & 2.
Il s'agit en effet du tome 3, présenté comme un HS Deadpool (car Deadpool y fait une mini-apparition).

J'ai beau être habitué à ne comprendre que la moitié des histoires Marvel & DC très souvent mal nommées et mal numérotées, mais ici on démarre clairement en pleine action, avec des personnages non-présentés, et on s'arrête sur un cliffangher incompréhensible qui sera sûrement suivi dans Gwenpool 4 (pas dans Deadpool HS en tout cas, vu que le prochain sera sur le Punisher...).
Bref, c'est impossible à suivre.
Et c'est bien dommage, car le personnage et son équipe semblent bien sympathiques, avec un humour frais et léger.
J'espérais découvrir enfin Gwenpool. J'en ressors avec une grande lassitude des publications Marvel, incapables de sortir ses histoires de façon claire et identifiée.
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Vidéo de Gerry Duggan
Hawkeye vs Deadpool : Balles masquées Auteurs : Gerry Duggan, Matteo Lolli, Jacopo Camagni Edition : Panini Comics (Marvel)
Résumé :
Hawkeye, membre des Avengers depuis de nombreuses années, n?a aucun pouvoir tandis queDeadpool a une faculté de guérison sans limite. Vous pouvez lui tirer dessus ou le poignarder, rien ne peut l?abattre ! Un soir d?Halloween à Brooklyn, tous deux doivent faire équipe pour empêcher que les noms des agents du S.H.I.E.L.D. ne soient dévoilés ! (Contient les épisodes US Hawkeye vs Deadpool 0-4,inédits)
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