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Les enfants de la résistance est une bande dessinée très intéressante pour les enfants de à partir de neuf ans (avec assistance) comme pour les adultes soucieux de raviver leurs connaissances de cette terrible période de la seconde guerre mondiale.

Plutôt axé sur la résistance, le récit expose les grandes lignes de la guerre, et explique clairement les événements et leur origine. Il aide à comprendre comment des enfants qui ont vécu la défaite de 1940 sont amenés à entrer en résistance. Il montre aussi les balbutiements des groupes, leur fragilité au départ, les erreurs commises juste après la défaite, et met en évidence le courage de ces personnes qui n'ont pas hésité à mettre leur vie en jeu pour débarrasser la France de l'occupant.

l'histoire met en scène le jeune François, enfant d'agriculteur, Eusèbe, le fils de l'instituteur, et Lisa, petite fille qui a perdu ses parents en raison des bombardements durant l'exode des familles allemandes qui refusèrent le régime d'Hitler.
Le petit François ne parvient pas à accepter que la France soit occupée, que des gens qu'il a aimé meurent au combat, très vite, il imagine de toutes petites actions contre l'ennemi comme ne pas prêter attention aux soldats qui patrouillent dans le village, puis il subtilise à l'école, une petite imprimerie avec l'idée de produire ses premiers tracts, ne réalisant aucunement les conséquences possibles de ses actes, puis se livre à un sabotage… reproduisant fidèlement les erreurs des pionniers de la résistance. Il sera confronté aux prémices de la collaboration qui commencera à diviser la population française.

Cet album est le premier tome d'une série de cinq ouvrages édités pour l'instant, très abordable pour les jeunes, il permet d'assimiler les diverses problématiques liées à la drôle de guerre, d'ordinaires complexes et parfois difficiles à comprendre. Les personnages sont très expressifs et les images traduisent bien la violence vécue durant cette guerre ainsi que la souffrance des populations.

Très bon exposé que je recommande vivement.

La guerre ne se terminant pas au cinquième tome, j'imagine que d'autres épisodes verront le jour prochainement, je l'espère !
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Il y a une certaine réécriture de la résistance vue par des enfants ce qui paraissait fort peu probable en ces temps troublés. C'est bien de décrire la résistance au nazisme, le but est tout à fait louable et il faut encourager de telles initiatives qui vont dans le bon sens. La question est alors de savoir si on doit alors réécrire l'histoire tout en se basant sur des cas isolés d'enfants héroïques ayant participé à des actes de résistance.

Fort heureusement, les auteurs ont pris soin de ne pas décrire les soldats allemands comme totalement ignobles. Il y a toujours des méchants des deux côtés même si le combat contre l'idéologie nazie prime sur tout le reste. Il s'agissait d'éviter l'écueil du manichéisme tout en gardant l'objectif en vue : la liberté, la dignité humaine et le bien commun.

Il faut retenir que cette BD est surtout destinée aux enfants afin qu'ils comprennent les enjeux de la Seconde Guerre Mondiale et surtout ce qui s'est passé dans notre pays avec ces deux camps irréconciliables : le Maréchal Pétain contre le Général de Gaulle.

A noter un dessin remarquable qui produit dans le détail des décors dignes de cette époque. Tout semble coller à la réalité historique. Des efforts ont été réalisés et il faut le souligner.

Au final, une BD bien construite dont on dévore littéralement les différents tomes. Les auteurs ont ajouté quelques pages à la fin de chaque tome afin de compléter l'histoire fictive avec les événements réels de cette période. Un excellent support ludique et pédagogique pour ne pas oublier...
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Une bande-dessinée très juste sur l'implication des enfants dans la résistance française.
Ce premier tome parle des premiers temps de l'occupation dans un petit village, du point de vue des enfants. Les opinions des uns et des autres dans le village se dessinent, et le petit groupe d'amis souhaite réagir à l'occupation malgré leur jeune âge. le ton est juste, réaliste, et les dessins très agréables.
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Pour notre nouvelle exposition au sein du service d'archives pour lequel je travaille, le thème choisi fut pour la troisième année consécutive celui de le guerre, en hommage au 100 ans de la Première Guerre Mondiale. Je ne comprends pas bien comment on peut fêter un centenaire en référence à une guerre mais, bon. En revanche, que l'on n'oublie pas, ça oui !

Dans cette bande-dessinée, on retrouve deux gamins de 13 ans, François et Eusèbe, qui donnent l'impression d'avoir compris bien avant leurs aînés ce qui était en train de se dérouler. Notre histoire se situe dans un petit village des Ardennes, relativement épargné jusque là alors qu'arrive la grande débâcle de 1940 et surtout, la signature de l'armistice entre le général Pétain et Adolf Hitler. le père de François, ayant vécu les atrocités de la Première Guerre, voue un culte à celui qu'il considère comme le grand héros de cette époque là mais il va bien vite se rendre compte de son erreur. Eusèbe, quant à lui, en tant que fils d'instituteur, a toujours été élevé dans un monde où les règles doivent être strictement respectées mais pourtant, il est toujours le premier partant quand son ami l'emmène dans de drôles d'aventures...et ce qui s'appellera bien après la guerre "Résistance" en fait partie. On n'a beau n'avoir que treize ans, ce n'est pas pour cela que l'on ne doit pas désobéir aux règles mais uniquement quand cela s'avère nécessaire et pour une juste cause !
L'arrivée d'une petite fille égarée dans le village, présupposé d'origine belge (du moins c'est ce qu'elle affirme) va être un grand chamboulement pour tous et surtout pour nos deux héros !

Le point de vue des auteurs est réellement intéressant car il nous démontre que même en temps de guerre, il ne fallait pas confondre les Allemandes des Nazis car tous n'adhéraient pas aux idées que le pays voulait leur imposer tout comme il ne fallait pas confondre Français et gentils ou Français et collabo. Bref, dans la vie, tout n'est jamais tout blanc ni tout noir et il faut faire vraiment attention à ne pas juger les gens trop vite et surtout à ne pas faire de généralisation. Ne pas rester sur des à priori mais sur des faits avérés et surtout se forger sa propre opinion et non pas "Oui, mais, on m'a toujours dit que..."

Une bande-dessinée vraiment très bien travaillé sur le plan graphique avec un scénario richement documenté. le petit dossier qui y fait suite en est d'ailleurs la preuve. Un deuxième tome que je devrais pouvoir lire très prochainement mais en attendant, je ne peux que vous recommander cette première lecture pour commencer !
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De leur village des Ardennes, du haut de leurs treize ans, François et Eusèbe assistent à la débâcle de juin 1940. Quand les troupes allemandes traversent leur village, c'en est trop pour Eusèbe. Il fait mine de les ignorer, hors de question pour lui de laisser penser à l'ennemi qu'il pourrait avoir peur. Animé par la fougue de la jeunesse qui le limite pourtant, il est bien décidé à agir plutôt que de se résigner comme trop d'adultes semblent le faire.

Dans le tumulte des événements, François et Eusèbe vont aussi faire la connaissance de Lisa, une jeune réfugiée Belge. A leur échelle, les enfants vont mener différentes actions comme de petites graines qui amènent de grands changements dans les états d'esprit pour commencer…

Ce que j'ai énormément apprécié dans cette bande dessinée, c'est que la vision des auteurs n'est pas manichéenne. Les personnages, notamment les adultes à travers le personnage du père et du parrain de François, ne sont pas noirs ou blancs. Ils ont des doutes, des questions et évoluent au fil du temps et de l'Histoire comme avec l'Armistice ou l'attitude de Pétain. de même, les soldats allemands sont montrés de manière plus complexe que c'est généralement le cas.

En fin d'album, un dossier de sept pages revient sur cette période troublée de l'Histoire.

Avec Les Enfants de la résistance, premières actions, c'est une mission réussie pour Ers et Dugomier, espérons que la suite sera à la hauteur de ce premier opus.


Merci à Babelio et aux Éditions le Lombard pour cette découverte !

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Mai 1940. le maréchal Pétain prend la décision de signer l'armistice avec les Allemands, divisant ainsi la France en deux. le petit village de Pontain l'Ecluse se trouve désormais en zone occupée, et pour François et Eusèbe, deux amis de 13 ans, il n'est pas question de se résigner et d'accepter sans broncher la présence des troupes ennemies. Mais comment résister lorsque l'on est encore qu'un enfant et que les adultes semblent s'être résignés à leur sort ? L'ouvrage pose la question intéressante de la place des enfants pendant la Seconde Guerre mondiale. Outre le cas de François et Eusèbe, qui lancent sans le savoir les prémices d'un mouvement de résistance, on découvre ainsi celui de la petite Lisa, réfugiée belge ayant fui son pays pour échapper à l'avancée nazie. En très peu de pages, l'album aborde de manière intelligente une multitude de thèmes qui permettent de brosser un portrait le plus réaliste possible du quotidien des populations civiles vivant sous la menace nazie : l'exode massif de ceux cherchant à fuir les persécutions et les dangers rencontrés sur la route, la naissance balbutiante de mouvements de résistance, la séparation des familles... Les trois adolescents sont évidemment très attachants, on admire leur courage et leur ingéniosité, mais le scénario a l'avantage de ne jamais tomber dans la facilité ou le manichéisme. Tous les soldats allemands ne sont ainsi pas détestables, tandis que certains proches de la famille du héros manifestent leur soutien inconditionnel à Pétain.

Un premier tome intéressant et très bien documenté qui possède suffisamment d'atouts pour séduire un public adolescent aussi bien qu'adulte. A noter qu'un dossier historique a été ajouté en fin d'ouvrage pour compléter les informations fournies par le récit. Divertissant et instructif !
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La BD s'ouvre sur un paysage paisible, celui d'un joli petit village aux tons pastel (symbole du désir de paix ?), deux garçons jouent tranquillement aux billes ce qui contraste avec le bruit des pas des soldats allemands traversant la rue arborant leurs uniformes de couleurs foncées, leurs bottes en mouvement se voulant impressionnantes sont dessinées en gros plan. On imagine facilement le bruit.

La BD est historique et a pour thématique la deuxième guerre mondiale. Dès le départ du scénario, les paroles et les attitudes volontairement indifférentes des deux enfants donnent le ton, ils entrent en résistance contre l'ennemi et refusent de se soumettre.
La famille de François traumatisée par la Grande guerre à laquelle le père a participé et a perdu des plumes vit l'annonce de ce second conflit comme une « horreur ».

C'est alors qu'au péril de leur vie, François et Eusèbe, les deux héros courageux, très déterminés, révoltés, s'élevant contre la résignation à la défaite vont oeuvrer contre les manoeuvres manipulatoires de l'ennemi et la propagande qui s'ensuivent en tentant d'abrutir les villageois ; tout moyen est alors bon pour les garçonnets afin de déstabiliser l'ennemi, ils déclarent la guerre à l'occupant en se réappropriant leurs propres manoeuvres aidés de leur amie Lisa, la petite réfugiée allemande que la famille de François a recueillie et dont les parents sont des opposants au nazisme, assez largement évoqué dans la BD, ils représentent le peuple allemand et les innocents enrôlés dans la guerre.

Les esprits des villageois se troublent, se mettent dans un premier temps du mauvais côté de la force puis s'éveillent peu à peu à la réalité, gagnent en discernement et savent désormais qui est le bon et fameux guide contrairement à d'autres, ailleurs qui persistent à croire en la collaboration et au nazisme, parti « des gens déçus » selon l'expression de François, ce qui n'est pas sans rappeler certains agissements de notre époque ; ces cauchemars de l'histoire mis en évidence dans la BD permettront aux jeunes de mieux repenser le présent et l'avenir à la lumière du passé.

De belles planches, les couleurs variant en clair-obscur selon le contexte et la dramaturgie en rendent la lecture agréable malgré la gravité du sujet traité. L'alternance entre bulles narratives et phylactères dialoguées aide à la compréhension de l'histoire.

BD historique utile et pédagogique traitant d'un passé douloureux en le rendant accessible à la jeunesse et susceptibles de les instruire en leur permettant de s'identifier aux jeunes héros pour la partie fictive.

De plus, à la fin du livre s'ajoute un dossier documentaire par une contextualisation de l'histoire (celle de la BD) et des informations documentaires sont données sur les thèmes historiques traités dans la BD tels que la Résistance et ses dangers réels, le journal D'Anne Franck et la difficulté de témoigner en temps de guerre, L'appel du 18 juin par le général De Gaulle, l'exode des populations, la collaboration, le nazisme, la politique raciale contre les juifs, etc. Ce dossier est intéressant et peut être facilement exploité.

C'est une BD à partager et à faire découvrir, la suite au prochain épisode (tome 2).
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Eusèbe et François, deux enfants, vivent dans un petit village de la France profonde en 1940. C'est au son des bruits de bottes qu'ils vivent leurs journées d'occupation par des Allemands arrogants.

Ils voient défiler les colonnes de réfugiés… Un jour, un véhicule s'arrête. Lorsqu'il repart, il laisse derrière lui une petite fille blonde aux cheveux tressés d'une manière très germanique. Elle s'appelle Lisa BAUM et ne parle que l'allemand. Elle prétend être belge de la région d'Eupen (un des trois cantons rattachés à la Belgique en 1919 suite au traité de Versailles). Où sont ses parents ? Dans la grande débâcle, elle se retrouve seule et abandonnée…
Face aux adultes qui baissent la tête et semblent résignés à accepter la défaite, François et Eusèbe vont poser un premier acte de résistance…

Critique :

Superbe BD, tant au niveau du scénario que du dessin et des couleurs qui ne sont pas sans rappeler certaines illustrations des années '40.
Une magnifique façon d'aborder avec des enfants, mais pas qu'avec eux, l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. Les rappels historiques sont très bien incrustés dans l'ensemble de la bande dessinée.
Le côté humain est mis en avant : lâcheté, soumission, courage, résistance, amitié, humour…

Bien entendu, les actions de la Résistance furent loin d'être aussi efficaces que celle qui est évoquée dans ce tome, d'autant qu'en 1940 il n'y avait pas grand monde pour résister… Encore moins des enfants ! (Si vous voulez en savoir davantage sur la Résistance française, je ne puis que vous recommander de lire les articles publiés par l'excellent magazine Guerre & Histoire.)

Je déplore le fait que les auteurs, belges tous les deux, se soient sentis obligés de situer les aventures de leurs héros en France. N'y aurait-il pas eu de résistants en Belgique ? Ne serait-ce pas là un choix purement commercial ? Que pèsent onze millions de Belges face aux soixante millions de Français ? Dommage. Cela mérite bien la perte d'une étoile ! (Ben quoi ? le chauvinisme ne doit pas être une exclusivité française ! Non, mais !)
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Il s'agit ici du premier volume d'une série qui me faisait de l'oeil depuis quelque temps. Comme le titre l'indique, "les enfants de la Résistance" situe son intrigue pendant la 2nde guerre mondiale, pendant l'occupation allemande. L'originalité tient du fait que les événements sont perçus et racontés par trois enfants qui refusent de se soumettre à cette nouvelle autorité mise en place. Mais comment faire pour lutter quand on n'a qu'une dizaine d'années? C'est ce que tentent de faire les trois jeunes héros de l'histoire.
Le scénario est convaincant et très réaliste, les personnages attachants. Leur jeunesse apporte une spontanéité dans leurs réactions et leur volonté d'aider leur village, leur pays.
Très bel ouvrage en plus d'être instructif dont je ne manquerai pas de lire la suite dès que je me la serai procurée!
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J'aime lire des ouvrages se déroulant pendant la seconde guerre mondiale, c'est tout naturellement que je me suis plongée dans la bande dessinée Premières action , tome un de la série Les Enfants de la Résistance de Vincent Dugomier.
Dans un petit village de France occupé par l'armée allemande, trois enfants refusent de se soumettre à l'ennemi.
Mais comment s'opposer à un si puissant adversaire quand on n'a que treize ans ?
Premières actions est un premier tome qui pose les bases et nous fait découvrir trois enfants : François, Eusèbe et Lisa. Cette dernière est allemande, mais ses parents sont contre cette guerre, ce qui est fait aux juifs et elle se retrouve soudain toute seule, abandonnée, dans ce village.
Les trois enfants vont s'allier pour résister aux allemands, qui viennent de s'installer dans le village. Ils décident de leur jouer des tours, quitte à se mettre en danger.
Cette bande dessinée m'a captivé. J'ai aimé les personnages, car ces trois enfants sont vraiment attachants.
L'histoire est simple mais bien trouvé. le fait que ce soit des enfants qui souhaite résister aux allemands est une bonne idée, même si c'est dangereux car ils ne se rendent pas vraiment compte des conséquences s'ils sont attrapés.
Dans ce premier tome, ils sont intrépides et un peu naïfs. Mais cette naïveté va vite les quitter.
Les dessins m'ont beaucoup plu, de même que la colorisation.
Premières actions est une bonne bande dessinée que j'ai pris plaisir à dévorer d'une traite, et qui mérite bien cinq étoiles.
Je suis ravie d'avoir les tomes deux et trois sous la main.
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