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sur 4981 notes
Le « Comte de Monte Cristo » d'Alexandre Dumas traverse allègrement les siècles sans prendre une seule ride, malgré l'emploi éhonté de l'imparfait du subjonctif et, dans l'intrigue, quelques tours de passe-passe dignes d'un bateleur de foire.
Combien d'interprétations cinématographiques de ce patrimoine mondial de l'Humanité ? Combien de gueules célèbres ont-elles personnifié le torturé Edmond Dantès ou le vénéneux Comte de Morcerf ? Combien de Mercédès, Déesses à la chevelure opulente et au regard de braise, qui ne cesseront jamais d'être poursuivies par les fantômes du passé ? Combien d'écrivains se sont-ils inspirés de cette intrigue ébouriffante pour construire leur propre histoire ?
Pourquoi cette oeuvre titanesque fascine-t-elle avec toujours autant de force ? Parce qu'elle y parle de vengeance, ce sentiment irrésistible et toxique vieux comme le monde et commun à tous les mortels ? Probablement ! mais réduire l'intrigue à cela serait presque faire injure à la faconde échevelée, enfiévrée, torrentielle du Grand Alexandre.
Il raconte tellement d'autres choses dans ce premier tome de, excusez du peu, près de mille pages.
Il y parle de ces amours de jeunesse, de ce bonheur insouciant et débordant avec ses fronts lisses, ses rires éclatants, ses chemises grandes ouvertes sous un ciel éternellement bleu.
Il y parle de ce soupçon d'immortalité pour ceux qui reviennent d'entre les morts, transfigurés, plus forts et déterminés que jamais.
Il y parle du Comte de Monte-Cristo qui éblouit le tout Paris avec sa fortune et l'expérience de ses mille vies. Son aura est telle qu'autour de lui les puissants se transforment en vilains singes, et les raffinés en pathétiques rustauds.
Qui, au détour d'une algarade, d'un drame, d'un échec tonitruant, d'un coup d'épée ou d'un coup d'épingle, n'a pas rêvé de prendre les atours du Comte de Monte-Cristo ?
Oh oui ! On a tous quelque chose en nous d'Edmond Dantès…


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{Cet avis concerne le texte intégral}

Énorme.
C'est vraiment le mot qui me vient spontanément à l'esprit après cette lecture.

Énorme par le volume.
Plus de 1 500 pages.

Énorme par le contenu.
Nous sommes là en présence d'une de ces oeuvres qui semblent dicter les règles de l'académisme romanesque. Une écriture si belle, un style si évocateur et une narration si maîtrisée forcent définitivement le respect.

Énorme par le thème.
Cette vengeance d'Edmond Dantès, que le lecteur fait sienne au fil des pages, éveille en lui des émotions fortes, parfois opposées, et s'érige en archétype incontesté de la Vengeance. Qui ne pense pas au comte de Monte-Cristo lorsqu'on évoque la vengeance ? Et quand on se rappelle que Dumas et Maquet se sont inspirés de faits véridiques, la fascination croît encore !

Énorme par ses développements.
Ici, le bât blesse un peu, avouons-le. Publié en feuilletons comme une majorité de romans-fleuves du XIXème siècle, "Le comte de Monte-Cristo" souffre de longueurs que personnellement j'aurais bien découpées à grands coups de ciseaux, parfois rageurs. Telles des boites gigognes, les aventures s'imbriquent tellement les unes dans les autres qu'elles m'ont souvent évoqué des chemins détournés quand j'aurais apprécié des raccourcis. Toutefois, pas question de sauter une page ou de délaisser ne serait-ce qu'un paragraphe, il faut boire la coupe jusqu'à la lie (ou plutôt sonner l'hallali sur les malfaiteurs).

Énorme par le drame.
Ici aussi un point plutôt négatif en ce qui me concerne. J'ai beau être familière de la littérature de cette période et connaître les dogmes des courants romanesques, quand c'est trop, c'est trop. Nombre de situations m'ont lassée par leur caractère "too much". Trop de larmes, trop de simagrées, trop de circonlocutions, trop de gros sabots parfois aussi. Ainsi, contrairement à beaucoup d'autres lecteurs, je n'ai pas du tout aimé le final, pourtant très attendu. Pourquoi faire autant souffrir et lambiner ce pauvre Morrel quand Dantès tient dans ses mains les clés de son bonheur ? La justification du comte sur ce point m'a parue bien fumeuse...

Mais enfin, malgré ces quelques inconvénients, le roman reste passionnant et mérite largement le voyage. Et puis, c'est du Dumas, c'est comme ça ; ces petits travers, on les retrouve d'ailleurs un peu dans chacun de ses romans.


Challenge Petit Bac 2016 - 2017
Challenge PAVES 2016 - 2017
Challenge ABC 2016 - 2017
Challenge BBC
Challenge 19ème siècle 2016
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J'avais toujours pensé que les romans d'Alexandre Dumas étaient des livres pour les enfants de dix à quinze ans. Imbécile que je suis. Oui un roman comme le Comte de Monte Christo, ou je suppose Les trois mousquetaires et bien d'autres, peut plaire aux jeunes, mais il peut être lu avec plaisir et bénéfice par les adultes.
Ce roman peut séduire les uns par les nombreuses péripéties et les autres par les réflexions qu'il suscite, par le mélange des deux qui en font un récit complet. La vengeance est-elle juste et facile à vivre une fois accomplie ?
J'ai particulièrement aimé les premiers chapitres, ceux qui nous font accompagner Edmond Dantès dans sa mise au secret au château d'if. Ceux où il est si éminemment humain. Un personnage que j'ai beaucoup aimé est l'abbé Faria, sorte d'accoucheur du nouveau Dantès.
Il y a dans ce roman, beaucoup des caractéristiques du conte. Edmond, jeune homme droit et sympathique, après avoir vécu dans une cellule, coupée du monde et avoir échappé à la mort renait sous les traits du Comte de Monte Christo (et de quelques autres personnages) en ange vengeur tout puissant. A tel point que l'on s'étonne lorsque parfois survient un acte qu'il n'avait pas prévu, une information qu'il ne connaissait pas.
Comment a-t-il vécu entre sa fuite du château d'If et le moment où il apparaît prêt à accomplir sa vengeance ? Comment s'est-il assuré la fidélité de tous ceux qui l'aident et le servent, nous ne le savons pas vraiment, et cela aussi contribue à en faire un être au-dessus du commun des mortels.
Alexandre Dumas n'est pas avare non seulement de rebondissements mais aussi de sentiments, même chez la plupart des personnages qui ont trahi le jeune Dantès. Environ 1500 pages, suivant les éditions, mais 1500 pages qui paraissent moins longues que 300 dans certains autres romans.

Challenge 19ème siècle
Challenge pavés 2015
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Si je devais résumer mon avis sur ce livre en un seul mot, ce serait : exceptionnel !
Mais, se restreindre à un seul mot pour parler de ce pavé n'est pas possible, non ? Je vais donc un peu préciser mon ressenti.

Certains romans vous emportent par une histoire intense et bien construite, par des péripéties qui vous surprennent et vous ravissent, mais pèchent par le style.
On leur pardonne volontiers cette faiblesse de forme parce qu'on est séduit par le fond.
D'autres sont écrits dans un style magnifique mais ont un contenu un peu léger.
On leur pardonne volontiers cette faiblesse de fond parce qu'on est séduit par la forme.
Rares sont les ouvrages qui allient les deux, exceptionnels sont ceux qui le font au niveau du Comte de Monte-Cristo.

Le Comte de Monte-Cristo est d'une richesse inouïe et m'a régalée par de nombreux aspects.

Le comte de Monte-Cristo, c'est l'aventure à l'état pur.
Alexandre Dumas a concocté une intrigue fabuleuse qui vous tient en haleine de la première à la dernière page.
Découpé en petits chapitres dont chacun appelle le lecteur à poursuivre, le récit est terriblement addictif.

Le comte de Monte-Cristo, c'est une folle vengeance.
Implacable, impitoyable.
Edmond Dantès frappe juste : ses cibles sont soigneusement identifiées, il atteint chacune pile au bon endroit et avec l'intensité adéquate.
Suivre cette vengeance si bien conçue et si bien mise en oeuvre est un plaisir de fin gourmet.

Le comte de Monte-Cristo, c'est un voyage.
Marseille, le Château d'If, l'Orient, l'Italie... Edmond Dantès m'a entraînée avec lui et j'ai aimé tous les lieux que j'ai visités en sa compagnie.

Le comte de Monte-Cristo, c'est une merveilleuse galerie de personnages.
Des gentils pour lesquels on vibre, des méchants que l'on adore détester et dont on attend avec délectation la chute.
Principaux ou secondaires, quelle réussite ! La preuve : certains noms sont connus même de ceux qui n'ont pas lu ce roman. Edmond Dantès, l'abbé Faria...

Le comte de Monte-Cristo, c'est un livre historique.
Alexandre Dumas situe son intrigue à la veille des cents jours, en plein affrontement entre royalistes et bonapartistes. L'histoire fictive s'intègre parfaitement dans L Histoire, et ce cadre ajoute un intérêt non négligeable à la lecture.

Le comte de Monte-Cristo, c'est une incroyable écriture. Tout coule de source dans ces phrases au style d'une simplicité magnifique. Tout s'enchaîne naturellement ; les descriptions, les dialogues, tout regorge de vie.
Cette écriture, simple mais pas simpliste, contribue à rendre ce pavé très léger à lire.
Sans oublier le charme de l'imparfait du subjonctif. Jugez plutôt : "Ils attendaient. Et je savais quoi. Ils attendaient que j'implorasse leur indulgence et que je leur offrisse de l'argent." J'adore !

Quel livre, mais quel livre !
Le comte de Monte-Cristo, c'est une lecture grandiose, intense, inoubliable.
C'est un magnifique cadeau fait au lecteur, un immense plaisir de lecture.
Si vous ne l'avez pas encore lu, vous avez de la chance ! Jetez-vous à l'eau et n'ayez crainte : Edmond Dantès veille sur vous, et c'est un excellent marin.
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Ça fait bien longtemps que j'ai lu le Comte de Monte-Cristo, je crois que c'était mon premier Dumas, et j'en garde le souvenir fort d'un grand plaisir de lecture.

Même si j'ai depuis relu certains passages et vu l'adaptation ciné, je n'ai plus en tête toutes les péripéties ni tous les personnages, les deux étant fort nombreux... Non, ce que je retiens de ce roman, c'est l'immersion complète dans cette période troublée et dans l'histoire d'Edmond Dantes. J'ai vécu les événements en les lisant, j'ai été captivée au point de lire les 3 tomes d'une traite, sans reprendre mon souffle, en une semaine de vacances... tout en soupesant régulièrement les pages qui me restaient pour ne pas voir mon plaisir se terminer trop vite ! C'est tout le talent d'Alexandre Dumas d'écrire des romans-fleuves qui paraissent toujours trop courts et des histoires rocambolesques qui paraissent justes et vraies.

Le thème de la vengeance n'est vraiment pas mon préféré et, en théorie, un héros avec cette motivation ne me sera jamais sympathique. Je me suis pourtant attachée à Edmond Dantes, parce qu'il est beaucoup plus qu'un homme qui se venge. Il est à la fois un homme marqué par le traumatisme de l'injustice et de l'emprisonnement, un manipulateur génial, un amoureux au coeur brisé, un génie des affaires et des relations humaines... le roman évoque sa vengeance, certes, mais aussi toute une palette d'émotions et d'actions humaines, des plus grandioses aux plus mesquines.

Rien qu'en écrivant cette critique, j'ai envie de revivre les aventures d'Edmond Dantes, et je me réjouis d'avoir encore plusieurs titres de Dumas à découvrir.
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Un grand classique qui avait échappé à la lecture. . Ouf c'est dorénavant chose faite . Évidemment j'ai pris beaucoup de plaisir à parcourir ces nombreuses pages où sont racontées les aventures malheureuses d'Edmond Dantes. Une manière d'écrire d'une autre époque où le lecteur suivra la machination diabolique qui permettra au héros de vivre une vengeance discrète mais jubilatoire. Un classique de la littérature française.
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Oeil pour oeil , dent pour dent 1

L'épopée d'Edmond Dantès, Comte de Monte-Cristo est un fantasme. le fantasme d'un héros tout-puissant, omniscient et qui prévoit méthodiquement ce qui va advenir. D'un jeune homme un peu naïf et droit, les geôles du château d'If et le trésor de l'abbé Faria feront un vengeur masqué implacable.
Ce ressuscité ne craint pas dieu lui-même. S'il n'avait Bertucchio comme Jiminy Cricket, il sombrerait probablement dans l'enfer dantesque, tout comme le héros de Gotham City sans Alfred et Robin.

Raconter l'histoire serait sacrilège ; on pourrait la résumer par le mot vengeance, mais se serait là réduire la richesse d'un conte de mille et une nuits que Dumas déploie sur 1500 pages dans une foultitude d'aventures, de personnages et de rebondissements...

Suite de mon commentaire en volume 2.
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Ce premier tome est parfait. L'intrigue est simple, c'est l'histoire d'une vengeance, mais elle est menée tambour battant avec un crépitement d'événements que le format roman-feuilleton renforce en le rendant permanent. Il se passe toujours quelque chose dans ce premier tome!

C'est peut-être le classique que je préfère et s'il ne fallait retenir qu'un seul épisode, ce serait celui du Château d'If. Il est mémorable parce que le jeune Edmond Dantès est enfermé à la suite d'une dénonciation calomnieuse qui arrange de nombreuses mauvaises personnes. Cet épisode est aussi extraordinaire avec la transformation d'un gentil jeune homme en une sorte de terrible personnage animé de haine. Et enfin, il est incroyable quant on découvre les péripéties pour arriver à s'évader de cette forteresse.
On en ressort le souffle coupé ou avec des palpitations!

Mais la suite réserve d'autres agréments dans d'autres lieux. Après avoir quitté Marseille et sa prison, vous découvrirez Rome et ses fêtes parfois mal fréquentées puis Paris, dans des salons à l'ambiance feutrée, où se posent vraiment les premiers jalons de la vengeance.

C'est le duo Maquet-Dumas qui a réalisé cette merveille.

Dumas a commencé avec deux chapitres: l'un sur la contrebande sur un îlot de Méditerranée (Monte Christo), l'autre sur le carnaval de Rome. Maquet, en s'inspirant d'un fait réel, soumet à son maître l'idée d'une vengeance à Marseille. Dumas ajoute y un cadre historique avec "Les cent jours" puis quelques éléments touchant à l'histoire de son paternel, militaire sous Napoléon, emprisonné puis injustement traité à sa libération.
On y ajoute une touche orientale et cette collaboration fait un bonheur de lecture.

A l'heure des supers héros inondant les salles de cinéma, je trouve que le comte de Monte Christo demeure indémodable et ce, depuis plus de 170 ans. C'est un être surnaturel avec une intelligence et une force physique exceptionnelles mais il présente aussi un aspect misanthrope et paria que l'on déguste avec volupté.

Pour couronner le tout, il ne pardonne pas comme il est recommandé dans le "Pater noster". Il tient d'ailleurs du démon avec ses expériences d'alchimistes.

En somme, il se joint à une série de personnages obscurs et incontournables de la littérature française du XIXème, comme le Capitaine Nemo de Jules Verne, le Jean Valjean de V. Hugo et le Vautrin de Balzac.
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Le Comte de Monte Cristo le grand roman d'Alexandre Dumas, commence le 24 février 1815, jour où Napoléon quitte l'île d'Elbe, ce même jour, Edmond Dantès, jeune marin de dix-neuf ans, second du navire le Pharaon débarque à Marseille pour se fiancer avec la belle Mercédès.

Trahi par des intrigants, le jour même , il est dénoncé comme conspirateur bonapartiste et enfermé au château d'If, au large de Marseille, l'endroit le plus sordide qui soit .

Il est difficile de faire la fine bouche, le romanesque le plus débridé s'y épanoui à merveille dans cette fresque de légende, où mensonges, trahisons, forfaitures, meurtres, infanticides rythment la vie des biens pensants...

Trop c'est trop, non, pas ici, car de stupeurs en tremblements, toutes les émotions vont venir vous saisir, sueurs froides, fièvres, Hypothermie, faim, soif, abandon, duels, rien que pour vous maintenir dans un état de vigilance nécessaire à tout bon lecteur.

le meilleur de cette fresque romanesque est sans doute la rencontre d'Edmod Dantès avec un compagnon de captivité l'abbé Faria.

Dantès désespéré dans sa terrible captivité, songe au suicide. Il aura la chance de faire in extremis la connaissance de l'abbé Faria, qui voulant s'évader, a creusé à la cuillère un tunnel durant sept ans. Hélas ! ce tunnel débouche non sur la mer mais dans la cellule de Dantès.

Après des jours et des nuits à gratter les murs, les deux solitudes vont se trouver et se comprendre, cette amitié va construire le destin du futur Comte, dont les armes seront désormais l'intelligence, le savoir, et le flair.

L'abbé Faria, extraordinaire érudit, va en effet donner une éducation exceptionnelle tant économique que politique, sociale, et philosophique à Edmond Dantès.

Par ailleurs le prêtre lui ouvre les yeux sur le complot tramé par Danglars et Mondego en présence de Caderousse, et lui révèle la participation postérieure mais décisive et non moins odieuse de Villefort, procureur à l'intégrité sinueuse.

Après sa diabolique évasion, Edmond Dantes se lance à la poursuite de ses ennemis, avec la patience méticuleuse d'un philatéliste, l'énergie d'un marathonien à petits ou à grands pas, en utilisant de multiples identités ou l'usage de diverses langues, de déguisements, ou en tenues d'aristocrates, rien n'est laissé au hasard pour se dissimuler et mieux faire tomber ces coquins et au final déguster sa vengeance.

Un roman que tous nos adolescents devaient avoir lu, Alexandre Dumas les fascinera (on peut rêver), par ses vertus, pour la finesse de son intelligence, et son imagination décomplexée.

Quant à apprendre à bien parler et mieux rédiger autant le faire en s'amusant. C'est aussi spectaculaire qu'un match de hand-ball, et l'arbitre c'est vous.
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La lecture du Comte de Monte Cristo est une lecture tardive, et cet incroyable roman est un des rares qui puisse faire regretter de ne l'avoir pas lu plus tôt.
Néanmoins, mieux vaut tard que jamais pour entrer dans ce récit vertigineux et se laisser happer par une intrigue riche, complexe et très soignée, servie par un langage ciselé et une articulation d'une finesse remarquable.
On entre progressivement dans ce roman puis, petit à petit, se met en place un mécanisme implacable que la volonté d'Edmond Dantès va progressivement transformer en une vengeance impitoyable.
Bien que le lecteur reconnaisse d'emblée l'ancien prisonnier dans les nombreux personnages qui jalonnent le récit, il conserve la possibilité de laisser agir le mystère et d'accompagner le Comte dans ce qui constitue les préparatifs de ce qui adviendra dans le second tome, que l'on ouvre sitôt le premier opus achevé.
Le Comte de Monte Cristo est un livre difficile à refermer dans lequel le plaisir se trouve à chaque page, non seulement dans l'intrigue, mais aussi dans la beauté des mots et la précision d'orfèvre que Dumas a mise dans ses phrases.
Un joyau, un incontournable, certainement un des meilleurs romans que l'on puisse avoir entre les mains.
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