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Alexandre Dumas, au cours de sa première chasse, est persuadé d'avoir réussi son tir sur un loup. Or le loup s'est enfui, il n'en reste que la balle du fusil. C'est le vieux Moquet, qui l'initie à ce noble sport, qui lui fournit la solution à cette énigme : ce loup devait être un meneur de loups ! Une légende ancienne dit que le Diable est invulnérable sauf un jour par an. Ce jour-là, il s'incarne en loup, et s'il fuit tout danger, il n'en est pas moins pervers que d'habitude, il n'y a qu'à écouter l'histoire de Thibaut le sabotier, ou plutôt de Thibaut le meneur de loups. Cette histoire qu'il tient de Moquet, Dumas va nous la partager !
Thibaut donc est sabotier de son état. Il vit de son art qu'il pratique devant sa cabane dans la forêt. Il porte beau, a bel esprit et belle figure, est instruit. Il ne lui manque qu'un nom à particule et un pécule pour faire son bonheur. En attendant, il plait assez à la belle de la forêt qui s'occupe de sa vieille grand-mère. Un jour, le seigneur de la forêt et sa clique viennent à passer devant lui, à la recherche d'un loup. L'échange entre Thibaut et son seigneur est humiliant et quand Thibaut rentre chez lui, il a la surprise de découvrir que le loup recherché y a pris ses quartiers.
Mais ce loup n'est pas un loup ordinaire. Il s'agit du Diable en personne qui, voulant (officiellement en tout cas) remercier Thibaut de l'avoir caché et donc sauvé en ce jour à haut risque pour lui, lui propose d'exhausser tous ces voeux, tant que ces voeux portent préjudice à quelqu'un (charge à lui de les formuler de façon à ce qu'il en tire bénéfice). En échange, Thibaut ne lui devra presque rien : pour son premier voeux, un cheveu, pour son deuxième, deux cheveux, pour le troisième, quatre, etc… Thibaut est ravi et s'empresse d'accepter : il va rouler le Diable en obtenant tout ce qu'il a toujours désiré en quelques voeux seulement, et le vieux loup en sera pour ses frais. du moins, Thibaut en est persuadé !

Ah, quel plaisir de retrouver la gouaille d'Alexandre Dumas dans un conte fantastique ! Comme une fable dont le lecteur devient le dépositaire, Dumas nous raconte l'histoire d'un homme naïf et pas très satisfait de son sort, et qui, grâce à des circonstances exceptionnelles, va révéler tout le potentiel de nuisance de son incapacité à savoir ce qu'il désire vraiment en se transformant en homme toujours naïf mais envieux des autres, de ces autres que l'on connait et que l'on côtoie. Bien sûr, le lecteur sait d'entrée de jeu que Thibaut ne va pas faire le marché du siècle : quand on passe un pacte avec le Diable, celui qui est roulé dans la farine, ce n'est pas le Diable.
Bref, on se régale des mésaventures de Thibaut, un "petit peu couillon" comme on dit par chez moi, pas un mauvais bougre, mais pas très malin, contrairement à ce qu'il croit. Tous ses choix se révèlent plus catastrophiques les uns que les autres, et l'on rit franchement avant de se demander si, finalement, Dumas ne serait pas en train d'écrire une tragédie. En plus de la plume de conteur de l'auteur, on trouvera quelques réflexions pas inintéressantes sur l'amour, le désir, et la solitude.
A lire pour passer un bon moment et découvrir une nouvelle facette du talent de conteur de Dumas !
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Johnny Hallyday chantait "Qu'on me donne l'envie", mais Thibault le sabotier, personnage principal de ce livre n'a pas besoin de le hurler sur scène, l'envie lui est chevillée au corps comme une moule à son rocher. Et il aurait mieux fait d'avoir envie qu'on lui donne l'envie... si vous me suivez.

Découvert dernièrement, ce livre traînait dans une de mes caisses de mon dernier déménagement (2006) et fait plus que partie intégrante de ce que je nomme ma PAL Noire (les livres qu'on a acheté il y a très longtemps et qu'on a pas encore lu).

Mais vraiment Noire de chez Noir, vu que son étiquette - apposée par la FNAC - a un prix en francs et porte la date de décembre 1998 !

Quatorze ans qu'il attend une lecture, ce pauvre livre oublié dans un coin sombre. C'est de la PAL tellement Noire que si c'était du café, la cuillère et le sucre auraient peur d'entrer dedans.

C'est bête de l'avoir oublié parce qu'il vient de me faire passer un agréable petit moment.

L'introduction est d'Alexandre Dumas lui-même (où d'un de ses nègres) et il nous parle d'un moment de son enfance, avec le garde de son père - Moquet - un type pétrit de superstitions que à ce niveau là, ça ne se soigne plus.

Bien des années plus tard, lorsque Dumas eut quinze ans, il participa à une chasse au loup avec Moquet, l'ancien garde de feu son père. Bien qu'ayant touché le loup, ils retrouvèrent la balle par terre.

C'est alors que Moquet entreprit de raconter à Alexandre l'histoire du loup noir de Thibault le sabotier... Un loup qu'on ne peut tuer qu'à l'aide de balles en argent ou en or.

Dès la page 35, nous entrons donc dans cette histoire fantastique qui nous raconte qu'un jour précis de l'année, le Diable s'incarne sur terre dans un loup noir.

Cette année-là, pourchassé par le seigneur du lieu et sa meute, il se réfugie chez un pauvre sabotier à qui il propose un pacte...

Thibault, c'est le personnage central du livre, un sabotier instruit mais pauvre et qui ne rêve que d'une chose : devenir riche. Il envie les autres, ceux qui sont les seigneurs, qui ont de l'argent. Pourtant, il n'est pas trop mal loti, mais il veut plus et son pacte avec le Diable incarné en loup noir doit y pourvoir.

De ce livre, on peut en tirer de nombreux préceptes de vie, des morales et même quelques commandements bibliques :
1. L'envie, c'est mauvais...
2. La jalousie aussi
3. La colère encore plus
4. Tu ne convoiteras pas les biens d'autrui
5. Tu ne convoiteras pas la femme d'autrui
6. le Diable ne se roule pas dans la farine
7. Des pactes, tu ne feras pas
8. Tu ne tueras point
9. La vengeance n'apporte que malheur

Un de ces préceptes nous apprend qu'il vaut mieux ne pas pactiser avec le Diable, illustré ici au propre, mais servant aussi au figuré, tel une fable de Lafontaine.

Que celui qui penserait pouvoir pactiser avec une organisation criminelle telle que la Mafia et les rouler dans la farine, se fourre le doigt dans l'oeil jusqu'au coude et le bloc ciment aux pieds. On ne les roule pas et on sort toujours perdant.

Entre nous, si Thibault n'était pas un être aussi malfaisant, son rôle irait comme un gant à un acteur tel que Pierre Richard tellement ce gars n'a pas de chance : chaque fois qu'il pense détenir quelque chose ou arriver à conclure ce qu'il désire, un grain de sable vient gripper les rouages et tout s'écroule ou se retourne contre lui.

Hélas, ce n'est pas une comédie mais une tragédie.

Durant toute la lecture, Thibault ne cessera de vouloir ce qu'il ne peut avoir et son âme se noircira au fur et à mesure.

Dès qu'il souhaite une chose, il utilise son pacte, qui n'est pas gratuit, mais il oublie une chose importante, on ne peut pas forcer une femme à vous aimer, même si vous faites disparaître l'homme qu'elle aime.

Chassé de toute part suite à sa détestable réputation, il n'aura pour compagnie que sa meute de loups. Son caractère s'aigrit de plus en plus.

Il est orgueilleux, vaniteux, envieux, tricheur, haineux et ne ressent aucun regrets.

Le pire, c'est qu'il ne se rendra jamais compte qu'il est responsable lui-même de ses malheurs ! C'est toujours la faute aux autres, les puissants, les seigneurs et tutti quanti.

Il change d'avis comme de chemise, oublie une femme parce que "pas assez riche" pour lui, mais devient furax le jour où elle se marie, alors que lui, il a convoité d'autres femmes ! Il a toujours une bonne excuse à son inconduite.

Et puisque se sont les autres les coupables, ils doivent payer tous autant qu'ils sont. de l'égoïsme à tomber raide mort.

Alors, avec sa meute de loups, s'engagera un bras de fer avec la meute de chiens du seigneur local, mais les loups, aidés de l'intelligence et du savoir de l'homme, seront les plus fort, tuant et détruisant tout ce qui vit.

Là dessus, je m'insurge ! Utiliser les loups pour se venger et faire le mal, c'est rajouter à la vieille peur ancestrale des loups, dévoreurs d'hommes. Pas une bonne pub pour ces pauvres créatures. Ok, avec des lapins, ça n'aurait pas fait le même effet...

Thibault parviendra-t-il a obtenir sa rédemption ? Pas de spoiler, muette comme une tombe.

Ce qui me fait enrager c'est que j'ai attendu 14 ans avant de lire ce livre ! Bon, le tort est réparé et ce fut une lecture gourmande et savoureuse.

Une belle leçon de morale et de vie sur tout ce qui peut découler des gens qui sont envieux d'autrui alors qu'ils avaient tout pour être heureux.

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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L'histoire de Thibault le sabotier qui conclut un pacte avec le diable, se suit comme les contes que l'on racontait autrefois à la veillée.

D'ailleurs, Dumas présente son récit comme celui fait par Mocquet ancien garde chasse de son père.

Conte fantastique et romantique indique une mention sur la couverture de l'édition des Belles Lettres/Le cabinet noir, on peut ajouter : conte moral.

Car il y a une morale à l'aventure de Thibault ; ne soyons point présomptueux et envieux : c'est pour sortir de sa médiocre condition que le sabotier "trop instruit pour son état" (sic) pactise avec Satan.

Sans vouloir divulgâcher le roman, cela finira mal pour le sabotier devenu suppôt du diable et meneur de loup.

Cette morale, présente dans tout le récit, fait de Thibault un individu prétentieux et peu avisé, mené par la jalousie et la rancoeur et cette idée que de vouloir s'élever socialement est quelque chose qui s'apparente à de l'orgueil, et ne peut qu'avoir des conséquences dramatiques (c'est toutefois ainsi que je l'ai compris) m'a semblé un peu déplaisante.

Mais le livre, après tout, date de 1857, autre temps, autre moeurs...Et la plume de Dumas, fait oublier ce que l'on pourrait trouver de discutable à la morale du roman.
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Thibault est sabotier et, cette condition peu reluisante mise à part, plutôt gâté par la Nature : beau garçon, vif d'esprit, bon danseur, habile chasseur, artisan compétent… Mais Thibault possède également un petit vice qui gâche toutes ces belles qualités, une petite pointe d'envie profondément enfoncée dans son coeur qui le pousse à désirer toujours un peu plus que ce qu'il possède et, surtout, que ce que possède son prochain. Un jour, un loup noir pourchassé par le baron du coin trouve refuge dans sa cabane et, en récompense de sa protection, lui propose un marché : le pouvoir d'exaucer ses voeux à condition de lui donner un cheveu pour chaque souhait accompli. Mais pas n'importe quel voeu, attention ! Thibault ne pourra formuler que des souhaits apportant le malheur à autrui, à lui de les choisir assez habilement pour en tirer profit. Notre sabotier, que les scrupules n'étouffent guère, saute aussitôt sur l'occasion dans l'espoir de s'arracher à sa misérable condition sociale et – tant qu'à faire – de se dégotter une jolie et riche donzelle de la bonne société au passage. Mais bien naïf est celui qui pense pouvoir tirer avantage d'un marché avec le loup noir (sous la fourrure duquel, le lecteur moins crédule aura surement reconnu le grand Satan en personne) et l'avide aventurier l'apprendra rapidement à ses dépens.

Comme le dit la chanson, « lire un p'tit Dumas, c'est agréaaaable ! Lire un p'tit Dumas, c'est bon ! ». Et ce Dumas-là mérite réellement l'adjectif de « petit » puisqu'il aligne à peine 200 pages, autant dire à peine la longueur d'une novella si on le compare aux pavés dont l'auteur est coutumier. Mais « petit » ne veut pas dire « inconsistant » et, à défaut d'entrer en panthéon des chefs d'oeuvres de notre gros romancier préféré, ce court conte fantastique vaut amplement le détour. On y retrouve les qualités habituelles d'Alexandre Dumas – dialogues vifs et brillants, suspense habilement dosé, beaucoup d'humour, etc… – avec en sus une atmosphère gothique et fantastique plutôt réussie. Un petit bémol à signaler tout de même à propos du personnage principal, si foncièrement mesquin et antipathique que j'ai un peu peiné à me soucier réellement de son sort. « le Meneur de loups » n'en reste pas moins un roman joliment mené et à conseiller aux lecteurs qui souhaiteraient découvrir une facette méconnue de l'oeuvre ô combien volumineuse de Dumas.

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Thibault est le personnage principal de cette histoire, un homme qui ne nous apparaît guère sympathique. Mécontent de sa condition, envieux de ceux qui possèdent plus que lui, méprisant envers les femmes, il n'est pas courageux loin de là. Il n'en fallait pas plus pour qu'un envoyé de Satan ne veuille le recruter.
Le mythe de Faust réinterprèté par Alexandre Dumas, ce n'est pas un de ses plus grands livres mais c'est honnête.
On retient qu'une ambition démesurée pousse l'homme à son malheur et si commercer avec le diable emmène de nombreux avantages, cela finit toujours par se retourner contre soi jusqu'au point de non retour.
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Alexandre Dumas est un conteur, ce qui est particulièrement lorsqu'il se met en scène lui-même, et s'appuie sur des éléments du paysage de son enfance, puisant dans ses souvenirs. Lorsqu'il commence par un récit à la première personne qui va encadrer le récit sur le meneur de loup, il faut s'imaginer dans un fauteuil au coin du feu, par une soirée brumeuse d'automne, après une journée en forêt, entourés d'amis, lors de la veillée qui suit un bon repas. Et il faut l'écouter nous raconter, au sens propre. On retrouve son goût pour la chasse dans sa région natale de Villers-Coterêt, son amour pour son père, son amitié pour les animaux et son plaisir à marcher en camapgne ; tout cela est raconté – je répète le verbe, qui correspond bien à ce que fait Dumas, avec sa sensibilité, son humour aussi. Qu'importe qu'il enjolive, qu'il déforme et qu'il délaye un peu, il nous captive.
Dumas nous propose ici un conte, presque un conte traditionnel pourrait-on dire car tout y est : une jeune et jolie fiancée, un ouvrier honnête et intelligent, un seigneur cruel suivi de sa meute de chiens, un animal miraculeux qui défie la chasse, et, surtout, un pacte avec le diable. La puissance, l'argent, le plaisir et l'amour, l'ambition, tout est offert, tout peut être obtenu, contre un cheveu à chaque fois. Cela ne semble pas cher... Mais il faut faire attention à ce que l'on souhaite !
Cela pourrait être classique, attendu, moralisateur, mais Dumas arrive à nous faire frisonner, à éprouver successivement de l'empathie pour le personnage, puis de la tristesse, de la honte ensuite face à son comportement, du dégoût et enfin de la peur.
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Le meneur de loups nous entraîne dans les forêts d'enfance d'Alexandre Dumas.Du côté de Villers-Cotterets au XVIIIème Siècle, Thibault,un modeste sabotier un peu trop envieux va vivre pendant juste une année une malédiction,assez proche de celle de Faust.Un soir, un loup noir se présente à lui et lui propose un pacte : la possibilité de faire des voeux, à condition qu'à chaque voeu, un peu de sa chevelure change de couleur.Son pouvoir sera immense.Il pourra se venger des humiliations du lieutenant de louveterie,devenir riche, épouser la charmante Aignelette.Mais à pactiser avec le Diable on risque gros et Thibault sera conduit à la surenchère,voyant ses souhaits exaucés mais aussi dévoyés.Ses amours,ses rêves de puissance et de conquête vont lui échapper de bien lupine façon.

La forêt de Retz,Dumas l'a arpentée en ses tendres années,né en à Villers-Cotterets en 1802.Ecrit en 1857,Le meneur de loups est une incursion dumasienne dans le conte fantastique,assez rare dans sa prolifique bibliographie.L'auteur narre cette histoire à travers le garde-chasse Mocquet qui l'aurait-lui même dite au jeune Dumas de quinze ans.On comprend très vite que le défaut majeur de Thibault,cette envie maladive,deviendra une véritable haine du genre humain et finira par le briser dans ses lubies d'ascension sociale.Mais le récit est bien mené,comme la meute, non sans drôlerie.Comme je l'ai vu sur plusieurs notes il serait intéressant de lire le meneur de loups en pleine forêt de Retz,Dumas ayant soigné la toponymie,très fidèle à la belle Picardie du Sud,verte, ombrageuse et propice à courre...le cerf,le loup et le sabotier.

En 2002,bicentenaire oblige, on a déplacé le tombeau d'Alexandre au Panthéon.Je l'aimais mieux dans son pays d'Ourcq.Mais les Amis d'Alex l'ont plébiscité.Pourquoi ne pas réunir tous les grands écrivains en un seul lieu? Et ainsi " jacobiniser" davantage notre pays en une sorte de Père Lachaise Litterary Land.
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L'histoire du meneur de loups, c'est l'histoire de Thibaut le sabotier, que le vieux Moquet raconte au jeune Dumas, pour le prévenir des dangers de l'envie, et du danger des pactes passés avec le Malin... Car Thibaut était jeune et doué, à défaut d'être riche, et pouvait prétendre à la main d'une jeune femme bonne, mais aussi pauvre que lui, mais hélas ne sut pas s'en contenter. Meute fantastique menée par un homme, loup-garou, sorcier, malédiction, échange de corps, c'est le versant le plus sombre du fantastique, tout en dents et en crocs, et c'est à vous faire frisonner de plaisir! Juste un petit bémol, mais ce n'est ni pour l'histoire, ni pour la plume, mais simplement
Dumas fantastique est décidément aussi bon que Dumas historique!
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Alexandre a été mon premier auteur fétiche et il le restera toujours. Je lis et relis le compte de monte christo dès que l'occasion se présente. Mais je ne savais qu'il avait écrit d'autres genres de livres, je suis très contente d'avoir fait cette découverte. J'ai beaucoup aimé cette lecture un peu fantastique un peu romantique et je recommanderais ce livre.
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Un roman trop peu connu de l'auteur des 3 Mousquetaires. Un récit fantastique qui nous raconte de quelle manière Thibault, un humble sabotier rêve d'améliorer sa condition et de profiter de toutes les richesses du monde à l'instar des puissants. Pour ce faire, il signe un pacte à la Méphistophélès et se damne contre toutes ses attentes, avec des conséquences irréversibles. Avec un indéniable talent de conteur, Dumas père nous entraîne dans une histoire mystérieuse qui sent le soufre et nous balade dans des forêts sombres et profondes. Puis, il y a l'idée de ses cheveux qui … Mais, je refuse de vous dévoiler ce qui se passe pour ne pas étioler le suspense.
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