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3,47

sur 235 notes
Je suis très déçu par ce Robin des Bois à la sauce Dumas car les promesses entrevues dans les premières pages n'ont pour moi jamais été tenues, pire j'ai senti qu'on était dans une pièce de théâtre romancée avec toutes les lacunes qui vont avec cet exercice de style...
Alexandre Dumas place la geste du Prince des Voleurs à l'époque de la brouille entre Henri II et Thomas Becket, et le principal antagoniste du récit est Fitz-Alwine le vieux baron de Nottingham (un ancien croisé normand qui souffre de la goutte ^^)... Mais l'opposition entre Saxons et Normands centrale chez Sir Walter Scott passe ici au second plan, et de la même manière la lutte des classes qui s'exprimait à travers l'application d'un droit forestier draconien n'est qu'un élément de background non exploité parmi tant d'autres... Non, tout est centré sur une histoire de spoliation d'héritage sans doute passionnante pour un public de bourgeois rentiers du XIXe siècle, qui s'avère quand même assez OSEF pour un public populaire de l'âge de la démocratie (d'autant plus que le fil directeur de l'histoire finit irrésolu comme toutes les intrigues et sous-intrigues du récit).
Nous sommes dans un roman-feuilleton très classique, donc le côté un peu désuet peut agréablement rappeler les films de cape et d'épée de l'Âge d'Or hollywoodien. Ce qui tire l'ensemble vers le haut ce sont les dialogues très réussis qui distillent bien la verve de l'auteur, même si par moment j'avais plus l'impression d'être dans une pièce Molière qu'autre chose... Mais quantité de choses ont pour moi tiré l'ensemble vers le bas :


C'est la 3e adaptation de suite du mythe qui me fait bailler d'ennui : c'est décidé, la prochaine fois je lirai les adaptations de Simon R. Green au moins je serais sûr que la supracoolitude et la lutte des classes seront au rendez-vous !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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S'il est une figure légendaire qui a fait couler beaucoup d'encre et dérouler bien des kilomètres de bobine, c'est Robin Hood.

Il n'est donc pas étonnant qu'Alexandre Dumas s'en soit emparée en son temps, lui qui s'était déjà chargé (ou plus exactement qui en avait chargé dans l'ombre sa maîtresse et collaboratrice Marie de Fernand) de la traduction de l'"Ivanohé" de Walter Scott, roman dans lequel Robin des Bois joue un rôle essentiel.

Rien d'étonnant, dis-je, dans ce contexte, que Dumas, romancier prolixe en épopées historiques, ait offert à Robin des Bois, Petit-Jean, Frère Tuck, Will l'Écarlate et Lady Marianne un roman dont "Le prince des voleurs" est le premier volet.

Roman d'aventures où ça bataille fort et dur qui s'inscrit parfaitement dans la lignée de Scott, "Robin des bois, prince des voleurs" retrace l'adolescence de notre héros et ses premières péripéties belliqueuses face à son terrible ennemi, le baron Fitz-Alwine, qui sévit sur le comté de Nottingham.

Le lecteur découvre successivement le mystère qui entoure la naissance de Robin, héritier du titre de comte de Huntingdon (ce n'est que plus tard que les littérateurs changeront ce titre en Loxley), confié dès son plus jeune âge à un honnête couple de forestiers, puis ses premières démonstrations d'adresse au tir à l'arc, puis sa rencontre avec Allan Clare et sa jolie soeur Marianne, puis sa complicité dans les tentatives d'Allan d'enlever l'élue de son coeur, la belle Christabel, propre fille du baron Fitz-Alwine, etc. jusqu'à sa mise au ban de la société. Proscrit et déclaré hors-la-loi, Robin et ses amis se réfugient dans la célèbre forêt de Sherwood où ils commencent tranquillement à dépouiller les riches pour nourrir les pauvres.

Mais ceci est une autre histoire à découvrir dans le second tome...


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Challenge SOLIDAIRE 2019
Challenge Séries 2019
Challenge PAVES 2019
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Hasard total, au moment même où je commence à écrire, passe à la radio la célèbre chanson du film Robin des Bois avec Kevin Costner, Everything I do de Brian Adams. Mais en lisant ce roman, c'est moins à Kevin que je pensais qu'à l'ingénieux et gentil renard de Disney, à Marianne et à Petit-Jean.
Je pensais trouver ici un récit historique à la Dumas, mais rien du tout, à part une évocation lointaine ou deux à Henri II, roi d'Angleterre, époux d'Aliénor d'Aquitaine et père de Richard Coeur de Lion et de Jean Sans Terre (ceux du dessin animé).
J'ai été déçue par le livre, comme beaucoup d'autres je pense, car ce n'est qu'une suite de va-et-vient entre différents personnages auxquels on a du mal à s'attacher. Après les cent premières pages où on découvre les origines de Robin des Bois et où on rencontre Marianne, j'ai commencé à m'ennuyer, jusqu'à ne plus que lire certaines pages en diagonale. Où est la patte d'Alexandre Dumas?
Et bien c'est tout là le secret: signé Alexandre Dumas, ce roman est en fait une simple traduction de l'original écrit par Pierce Egan, effectué en fait par sa collaboratrice et maîtresse Marie de Ferrand (ces informations proviennent du site http://www.dumaspere.com/). Connaissant un peu le personnage, je me doutais qu'il n'en était certainement pas le vrai auteur. Bref, à moins d'être un vrai passionné de Robin des Bois, je ne vous conseille pas particulièrement ce roman, d'ailleurs méconnu dans les oeuvres de Dumas.
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Hilarant !

Bon, le début est un peu 'fleur bleue', il faut bien présenter l'époque, les lieux et les personnages et cela, ça prend un peu de temps et il faut se rappeler aussi qu'il s'agit de la jeunesse de Robin qui demande un certain développement car on en parle très peu par ailleurs ;-)

Robin, Marianne, Frère Tuck, Petit-Jean, Will l'écarlate, le Shérif de Nottinghall et bien sûr, la forêt de Sherwood, magnifiquement présentés par Dumas, ils sont d'une présence… Et bien sûr, pour l'ambiance et surtout pour animer la toile de fond, il faut aussi se souvenir qu'à l'époque le peuple constitué de braves Saxons est gouverné par de sanguinaires Normands et donc, entre les romances chevaleresques on se perd dans quelques batailles homériques :-p

C'est bien la plume d'un conteur que l'on trouve ici, un conteur pour donner voix à des personnages de théâtre dont certains sont conteurs eux-même ou troubadours ou poètes et ça donne, ma foi, un bien belle histoire où l'on se retrouve entouré des héros qui ont bercé un peu notre enfance et surtout l'enfance de nos enfants :-p

J'ai vraiment passé un tout bon moment à lire ce roman que je ne connaissais pas et du coup à me replonger dans la verve colorée de Mr Dumas que j'aime beaucoup :-)
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Nous n'en sommes pas encore au Robin des Bois légendaire, qui vole les riches pour donner aux pauvres, sauf à la fin du roman. Nous apprenons dans ce premier volet son histoire et faisons connaissance avec les compagnons qui l'accompagneront ensuite, et de Marianne bien évidemment. Dans cette version d'Alexandre Dumas, Robin des Bois devient le symbole de la lutte des Saxons contre les Normands pour le royaume d'Angleterre.
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Robin Hood, le proscrit et le plus habile archer. Il fut recueilli par Gilbert Head et son épouse Marguerite, confié par un certain Roland Ritson qui deviendra proscrit et c'est mourant que ce dernier avouera que Robin est l'héritier de feu le comte de Huntingdon.

Mais qui croira Gilbert lorsqu'il affirmera que Robin est l'héritier ? Pendant ce temps, le jeune Robin fera tout pour libérer lady Christabel, la fiancée de son nouvel ami Allan Clare, tenir tête au père de Christabel, le terrible et tyrannique voire ridicule baron Fitz-Alvine, subir une proscription et conquérir la ravissante et douce Marianne, soeur d'Allan Clare.

Si vous aimez les grandes aventures au Moyen-Âge, en rencontrant des personnages hauts en couleur (Petit-Jean, le beau et colossal forestier de Gamwell, frère Tuck le charnel et brave moine, le joyeux et excentrique Will l'Écarlate etc.), ce livre est pour vous.

La fin est frustrante car Robin reste toujours proscrit mais il y a une suite mais il paraît qu'elle sera assez dramatique. Dommage...

Bonne humeur, aventure, combats et romances plaisantes sans mièverie sont au rendez-vous !
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La plupart des lecteurs et lectrices de ce roman ont été déçus : on n'y retrouve pas la « patte » de notre Alex national, le style est lourd, lent et monotone : ont disparu notamment l'enthousiasme, la joie de vivre, le mouvement qui caractérisent notre auteur. A cela il y a une bonne raison : ce n'est pas un roman « écrit » par Dumas, c'est une traduction.
Dans l'usine Alexandre Dumas (car il est une usine même quand il écrit tout seul), la traduction figure en bonne place : il a traduit (ou fait traduire un bon nombre de volumes étrangers, dont certains très connus comme « ivanhoé » de Walter Scott, beaucoup de contes, - Grimm – Andersen – et des nouvelles de Pouchkine, mais aussi d'autres auteurs moins célèbres. Si souvent ces livres paraissent sous leur titre original, il arrive qu'ils soient publiés sous le nom d'Alexandre Dumas.
C'est le cas pour « Robin des bois ». A l'origine c'est un roman anglais « Robin Hood and Little John, or the merry men of Sherwood forest » (1838) de Pierce Egan fils, traduit par Victor Perceval pour Alexandre Dumas (sous ce nom figure une collaboratrice proche, très proche, même, puisqu'elle fut sa maîtresse, Marie de Fernand).
L'ouvrage rédigé vers 1863, fut publié après la mort de Dumas en deux volumes : « le Prince des voleurs » (1872) et « Robin Hood le proscrit » (1873) puis réunis en un volume unique intitulé, selon les éditeurs « le Prince des voleurs » ou « Robin des bois »
Le premier volume relate les origines de Robin des bois, pourquoi il doit vivre caché dans la forêt de Sherwood, comment il rencontre Marianne, etc. L'action se passe entre 1162 et 1188. le second, de 1188 à 1217, est plus centré sur les exploits du héros, la reconnaissance de ses droits par Richard Coeur-de-Lion, mais aussi ses échecs…
Concrètement, c'est la légende (une des légendes) de Robin des Bois : on y retrouve la plupart des éléments qui ont fait la célébrité du héros : Marianne, Petit-Jean, Allan, Frère Tuck, Will l'Ecarlate, et bien sûr l'ignoble shériff de Nottingham. L'avantage du roman, c'est qu'il présente un ensemble cohérent et linéaire de la vie et des exploits du héros, ce que les innombrables adaptations qui ont suivi n'ont utilisé que partiellement.
L'ensemble reste intéressant, surtout pour l'histoire, qui ramène à un certain nombre de clichés qui ont marqué notre enfance : les innombrables films, dont les meilleurs restent : « Robin des bois », de Allan Dwan, en 1922, avec Douglas Fairbanks ; « Les Aventures de Robin des Bois » de Michael Curtis en 1938, avec Erroll Flynn ; « Robin des Bois et ses joyeux compagnons » de Ted Annakin en 1952, avec Richard Todd, « La Grande chevauchée de Robin des Bois » de Giorgio Ferroni, en 1971 (celui-là je vous le recommande, c'est le préféré de mes enfants), bien sûr le dessin animé de Walt Disney « Robin des bois » en 1973, le très curieux « La rose et la flèche » de Richard Lester en 1976 (avec Sean Connery et Audrey Hepburn en Robin et Marian vieillissants), et plus près de nous, la mythique version de Kevin Reynolds en 1991 « Robin des Bois prince des voleurs » (une des meilleures) avec Kevin Costner, ou celle de Ridley Scott en 2010 « Robin des Bois », avec Russell Crowe (liste bien entendu très subjective et non-exhaustive).
Pour en revenir au livre, pas indispensable, donc, mais intéressant pour le sujet… et la nostalgie.





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Je m'attendais à un livre poussiéreux et vieillot. Quelle belle surprise ! Une histoire que je ne connaissais pas plus que ça finalement. Je me suis laissée emportée par les aventures de ce Robin, un brin imbu de sa personne, mais très attachant malgré ça. de l'aventure, de la bagarre, de l'amour, de l'amitié... Un superbe moment !
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J'ai apprécié cette lecture, oui. C'est bien du Dumas pas de doute. Mais je ne m'attendais pas à ce que ça se termine quand pour moi ça commençais à peine (oui, je suis pas claire là). Surtout que je lui est trouvé parfois des longueurs à ce livre (oui, j'en suis moi même étonnée). Il y a une suite je crois, ben je vais surement la tenter! Robin : nous 2 ce n'est pas encore fini!
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Dumas s'empare de la légende de Robin des Bois pour en tirer deux romans, dont voici le premier, qui se concentre sur l'origine de Robin, dont il fait l'héritier caché du comte de Huntingdon, élevé par un forestier du nom de Gilbert. C'est du Dumas de la plus belle eau : des infâmes méchants, des jeunes héros superbes au coeur noble, l'élément comique indispensable, et des crimes impunis que le noble héros cherche à venger ! La fin est un peu frustrante, mais c'est surtout parce qu'on reste sur sa faim, le roman s'achevant sans que tout soit résolu : Robin toujours proscrit, une partie seulement des méchants punis. Ceci dit, pour cela qu'il y a une suite qu'il faudra que je me procure !
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