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Est-ce que ma critique serait constructive si je disais: "Moui". Oui parce que ce livre est tout de même "moui" de bout en bout. Quel chance, il était petit. J'ai donc pu très vite passer à une autre lecture.

Un de mes collègues pourrait le confirmer: la vie est dure! Et pour notre anti héros, elle l'est vraiment. Ne pas avoir des relations sexuelles c'est une chose mais que la mécanique soit au point mort de façon radicale là c'est autre chose. Et vous verrez (ou pas) dans ce roman que les petites pilules bleues sont loin d'être miraculeuses. Il va tout essayer, tout faire, tout tenter mais le petit oiseau ne veut pas sortir de sa cage.

Première partie du roman sympa mais sans plus

Deuxième partie du roman alors là j'accroche. C'est fou mais pour moi l'écriture change totalement. Il y a vraiment une très belle histoire sur ses liens si forts et si complexes qu'il a pu construire avec son frère. Dans cette partie du roman, il y avait un potentiel d'histoire géniale. Et franchement le lien avec le sexe se faisait à merveille. C'est vraiment bizarre mais il y avait vraiment quelque chose à approfondir. Son roman aurait totalement pu développer et mêler deux sujets très opposés: le sexe et le deuil.

Troisième partie: ah l'auteur doit partir en vacance. On ficèle vite le tout, pif pouf la fin est écrite. La fin est franchement bateau à souhait. Tellement attendue avec tout ce qui va avec.

Donc c'est un roman très "Moui"
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J'aurai préféré mettre un 2.5/5 car 3 étoiles c'était un peu de trop.

On peut écrire beaucoup de choses sur le sujet et on peut les tourner de différentes façon et on va dire qu'ici j'ai eu la sensation de lire deux histoires et de voir deux écritures différentes. Pourtant le ton est le même dans tout le livre sympathique et dure. Il y a toute une partie de ce roman que je n'ai pas aimé car au fond les mésaventures d'un homme qui ne sait pas bander, bizarrement ce ne m'émeut pas plus que ça. Dans cette partie du roman, rien de nouveau. Ce pauvre mec il aura vraiment tout essayé pour faire tenir la bête, cette chose qui vit indépendamment de lui. Réunion de No Sex, tentative homo, film porno, pute...Il aura donner beaucoup de sa personne pour réveiller Popol.

Donc cette partie du roman ne m'apporte rien. Sauf qu'à la moitié du roman, une explication à son sexe tout mou est donnée et là le roman prend une toute autre tournure. J'adore le poids des mots, la souffrance qui en ressort, le passé qui resurgit. Il y a donc bien un moment clé dans toute histoire. Il y avait bien un point de départ douloureux à ce kiki tout mou. J'aurai voulu que l'auteur ne parle que de ce moment. Il y avait tant à dire et le rapport au sexe aurait été 100% original enfin en tout cas il y aurait eu beaucoup plus de profondeur au texte.

Enfin il y a la fin et patatra, nous retombons dans un texte sans grand intérêt. Quel dommage. le milieu du roman était tellement bon...
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Autant que le personnage principal, c'est le lecteur que l'auteure interpelle, prend presque en faute, rend coupable, nous assistons aussi impuissant qu'Alexis à ces scènes qui le tourmentent, et en effet il y a de quoi. le thème de la « débandade » est riche et complexe, peut-être trop, original qu'une femme s'y penche d'aussi près et avec autant de succès, néanmoins elle se noie parfois dans les choix et on peut voir quelques facilités, raccourcis et autres passages plus qu'attendus, telle cette fin, telle cette psychologie – presque de comptoir.

Un premier roman qui ne manque pas d'un certain intérêt malgré quelques défauts. Il a le mérite de n'avoir aucune longueur, certes pour tout juste cent pages, cela est difficile…
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L'histoire se résume en une phrase : c'est l'histoire d'un mec qui ne bande pas ! Ok je suis un peu cash mais franchement ce livre n'aborde rien d'autres. Et en plus j'ai trouvé cette approche très superficielle ! Dommage, c'est un thème intéressant et peu traité dans les romans. On se retrouve donc à suivre toutes les tentatives du personnage depuis le Viagra jusqu'aux boites homos… Autre regret la narration du lien entre les deux frères ! Ça c'était vraiment intéressant. Pourquoi est-ce traité de manière si brève et si peu poussée ? le potentiel était là sous la plume de Clémence Dumper mais cela fait un peu comme un soufflé, cela s'écroule à peine gonflé. Quant à la chute, elle est bâclée. En tous cas c'est l'impression que j'ai ! On a l'impression que l'auteure elle même s'est lassée de son histoire.

Le style de l'auteur n'est même pas là pour rattraper l'histoire. J'ai trouvé le style plat, sans aucun intérêt. La narration fait que le lecteur se sent complètement exclu de cette histoire. On suit, parce qu'on n'a pas le choix, le personnage mais c'est tout ! A certains moments, je me suis même sentie de trop.
Lien : http://lesbavardagesdesophie..
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masse critique
Cela m'étonnerait beaucoup que je lise d'autres romans de cette auteur : son style ne me plait pas du tout! D'abord parce qu'elle ne laisse aucune liberté au lecteur, et surtout pas la liberté de s'approprier, ou au moins essayer, son personnage. la narration soumet un "tu" étrange et inconvenant, comme si l'auteur s'adressait à son personnage. On sent l'aigreur, l'agressivité même, le jugement, ça sent la vengeance personnelle :-(
Donc nous voilà témoin, pris à parti dans une sorte de moquerie avec un homme qu'on nous jette en pâture. Risible pourtant, il ne l'est pas, tout entier accroché à son impuissance et à ses tentatives, parfois ultimes, de s'en sortir. Mais le lecteur n'a pas le choix : il doit, encore pire que dans un film!!!! suivre le cet Alexis comme une ombre importune. le lecteur se sent de trop, voilà. Et moi, j'ai lu ce livre très vite pour m'en débarrasser et pouvoir passer au suivant!
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Les premiers rayons de ce soleil printanier m'ont donné envie de légèreté. Les conseils de ma libraire, m'ont dirigé vers ce premier roman de Clémence Dumper dont le titre ne cache rien du sujet : "Débandade". Oui, un texte entier avec pour thème l'impuissance masculine, celle D Alexis, fringuant trentenaire qui n'a jamais pu avoir une érection normale. Il a du désir, des petites amies mais ça ne fonctionne jamais. le roman va le suivre dans ses tribulations pour trouver un membre viril digne de ce nom.
Le sujet est casse-gueule, il aurait pu virer au scabreux, mais Clémence Dumper passe les obstacles avec brio. Que ce soit les tentatives d'excitation avec une call-girl offerte par ses amis ou son essai dans une backroom surpeuplée, l'écriture inventive et tendre sauve le texte de toute vulgarité. Teintée d'humour, avec également un peu de gravité, totalement en empathie avec son personnage, l'auteur passe les obstacles avec délicatesse. La première partie, consacrée à cette recherche de l'érection, est très réussie. Elle brosse le portrait d'une société où la jouissance est une obligation et la performance une nouvelle religion et, en catimini, elle dresse aussi (terme obligatoire vu le sujet...) un instantané de la planète sexe au début de 21 ème siècle, de l'asexualité à la consommation instantanée dans quelques lieux dédiés au plaisir. Ca se gâte un peu dans la deuxième partie.
Un peu plus sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Débandade, oui c'est le titre mais c'est aussi mon impression sur ce roman. En lisant la quatrième de couverture, j'avais peut être un peut trop d'attente. Déjà sur la forme quelque chose ne passé pas, j'imaginais une espèce de confession, peut être un journal ou une forme épistolaire. Il s'agit en fait d'un récit à la troisième personne fort peut approprié (selon moi) pour parler d'un sujet aussi personnel que le sexe.
Pour finir, ce qui m'a le plus achevé c'est la lourdeur du récit. J'ai commencé à entrevoir quelque chose d'intéressant à la quatre vingt cinquième page (sur 136 sa fait long!!) pour se terminer à la page 117 (se fut court!!).
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