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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce n'est pas la quatrième de couverture qui m'aurait incitée à me plonger dans ce roman : une histoire d'amour sur fond de réseau social, voilà qui évoque un parfum de déjà vu. C'est tout l'intérêt des lectures guidées par le choix d'un groupe, ici les 68 premières fois, de découvrir de nouvelles plumes, de se laisser surprendre par un récit beaucoup plus attractif que ne l'aurait laissé supposer les quelques lignes imprimées au verso. C'est aussi la preuve que l‘écriture fait tout, et peut transfigurer la banalité d'un sujet qui peut à première vue laisser indifférent. C'est pourtant le plus souvent de cette façon que l'on présente en quelques mots un livre dont on veut partager la lecture : par le sujet (d'où ces réactions inévitables. : encore la seconde (ou la première) guerre mondiale, encore la relation mère-fille, encore l'inceste…).

Pour revenir à Comme elle l'imagine, un autre élément défavorable pour une choix à l'instinct : le titre. C'est un peu tendance d'utiliser des titres de chansons, avec l'écueil de superposer deux univers dont chacun est le reflet d'un vécu qui s'inscrit dans une histoire personnelle, par les souvenirs et la période qui lui sont associés. Certes de nombreuses musicales références émaillent le récit et en justifie l'emploi.

Venons-en à cette rencontre avec Laure, universitaire spécialisée en littérature, qui tombe dans le doux piège des réseaux sociaux. L'essayer, c'est l'adopter, et au delà des alibis culturels, c'est bientôt sa solitude qu'elle offrira en sacrifice : le jeu périlleux de la séduction est un piège hautement dangereux. Outre les écueils d'une interprétation abusive, d'un procès d'intention, qui n'est pas l'apanage d'une correspondance en messages instantanés (les lettres reçues grâce au zèle des facteurs subissaient il y a quelques décennies le même sort), c'est la temporalité qui ajoute à l'angoisse. Réponse immédiate différée, pas de réponse…tout cela crée le manque, et dénature le raisonnement.

Belle leçon de prudence, qui s'adresse à nous tous.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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****

Laure est professeur de lettres, spécialiste de Flaubert. Elle est célibataire, indépendante et souvent entourée d'amis. Elle aime chercher l'endroit parfait pour lire au calme et chercher dans les romans classiques les mots de sa vie. Mais depuis quelques temps elle échange par SMS avec Vincent, rencontré sur Facebook. Quand cette relation virtuelle ne lui suffit plus, Laure va chercher les signes et provoquer la rencontre...

De Stéphanie Dupays j'avais lu et apprécié Brillante. Elle garde ici son ton incisif et perçant et elle nous entraîne dans les affres des réseaux sociaux, de l'apparence et du virtuel.

Alors qu'elle nous emportait dans le monde du travail et de ses dérives dans son premier roman, elle évoque dans celui-ci le sentiment amoureux 2.0. Son héroïne est une femme que rien ne prédisposait à devenir la proie de l'attente fébrile d'un texto qui ne vient pas, d'un mot ou d'un silence qu'on analyse en boucle, de l'imagination qui s'emballe...
Laure se croit amoureuse mais elle n'est que la prisonnière d'une solitude qu'elle rejette...

Comme elle l'imagine est un roman qui analyse avec beaucoup de pertinence ce que l'amour est devenu à l'heure du virtuel, derrière les écrans, dans l'ombre d'une liberté que certain érige en maître...

Un roman fort bien écrit qui questionne... Merci aux 68 premières fois pour cette découverte !
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L'amour au temps de Facebook

Après avoir exploré le monde de la grande multinationale dans Brillante, Stéphanie Dupays confirme son talent d'analyste de notre société en racontant la rencontre de Laure et Vincent via Facebook et leur histoire d'amour.

Laure et Vincent ne se sont jamais rencontrés, pourtant ils partagent beaucoup de leur intimité, aiment échanger sur leurs lectures, leurs films, leur vie… C'est par le truchement de leurs comptes Facebook qu'ils ont fait connaissance et qu'ils correspondent régulièrement. «Elle avait trouvé un cocon chaud et doux, où elle pouvait faire halte, et, si quelqu'un la comprenait vraiment, ses nuits d'insomnie étaient moins noires. En quelques semaines, l'admiration se mêla d'affection, le plaisir de recevoir un message vira à l'attente du suivant, la complicité se transforma en sentiment amoureux.» Laure attend avec impatience le prochain message de son ami virtuel.
Enseignante et agrégée de lettres, elle sait décortiquer les phrases, sait le poids des mots, sait chercher les signes derrière les expressions et sait jouer avec la langue. Mais ce qui lui plaît aussi dans ses échanges, c'est aussi l'effet-miroir, l'image d'elle qui lui renvoie son correspondant «une autre version d'elle-même. Non plus la prof sérieuse penchée sur ses copies, un stylo à la main, devant un thé et une profiterole au café d'en bas, mais une femme flirtant avec un homme qu'elle n'avait jamais rencontré.» Une femme qui confie sa mélancolie et s'imagine pouvoir tirer un trait sur sa relation passée en s'investissant davantage dans cette «relation électronique». Elle s'intéresse aux auteurs qu'il affectionne autant qu'à tout ce qui touche Reims, la ville où il est domicilié. Elle dresse des listes des films et des livres dont il parle et elle interroge Facebook pour y trouver des informations supplémentaires, dénicher l'ex-copine de Vincent et n'hésite pas à la demander en amie pour pouvoir creuser affiner son profil. «Laure échafaudait des hypothèses, inventait des scènes de rupture, construisait des scénarios.»
Hypnotisée par l'écran, elle va devenir de plus en plus addictive aux signes et aux messages, au point de ne plus pouvoir supporter de trop longs silences et de maudire celui qui la faisait tant languir. Jusqu'au jour où la rencontre tant espérée à lieu: «Il était là, devant elle. Celui dont elle avait tant rêvé, celui dont elle avait pressenti à partir d'un amas de signes numériques qu'il pourrait être le bon. Et à chaque phrase elle sentait que son intention se vérifiait.»
Si ce roman est si réussi, c'est que la romancière parvient fort bien à montrer que l'amour au temps de Facebook conserve les mêmes codes qu'aux siècles passés, que la passion empêche le discernement, que l'on projette sur l'autre ses désirs, que l'on efface ses doutes pour une promesse de bonheur aléatoire.
Même si très vite il aurait pu se rendre compte que l‘investissement de Vincent était bien plus restreint, qu'il se satisfaisait des quelques heures passées ensemble, qu'il ne parlait pas de s'installer avec elle ou de l'inviter chez lui, elle s'attachait à son rêve. Par la même occasion, elle s'interdisait la possibilité d'une «vraie rencontre».
Comme dans Brillante, son précédent roman, Stéphanie Dupays analyse notre société avec beaucoup d'acuité. Sans porter de jugement, elle analyse les ressorts de l'élan amoureux au temps des réseaux sociaux et montre combien il faut se méfier du fossé entre virtuel et réel.
Lien : https://collectiondelivres.w..
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Quand les réseaux sociaux truste la littérature s'empare (2) : Après Licorne de Nora Sandor, "Comme elle imagine " de Stéphanie Dupays nous dresse un nouveau portrait littéraire, à la fois très malicieux et très juste sur les amours contemporaine à l'heure du web.



Trois ans après "Brillante" , épatante satire du monde de l'entreprise, qui avait connu un vrai succès critique et public, Stephanie Dupays réussit encore largement son coup avec cette fois ci une toute aussi " brillante" peinture du monde du virtuel, du culte de l'apparence et des faux semblants. Elle le fait à travers les affres d'une Emma Bovary qui va tomber folle éprise d'un homme lettré, Vincent, à la prose particulièrement séductrice. "À 30 ans passés, elle découvrit le plaisir de zoner dans l'espace virtuel un plaisir et une douleur car regarder défiler la vie de Vincent lui faisait un peu mal comme quelque chose qui lui était destiné mais qu'elle ne pouvait atteindre."
Comparé, à "Licorne," réflexion plus froide et théorique sur le pouvoir d'Instagram, "Comme elle l'imagine" touche par son empathie bien supérieure à l'égard de son personnage principal, malgré ses faiblesses évidentes, on sent que son regard sur ce professeure de français très intelligente mais qui va laisser perdre dans les chimères du virtuel est plus indulgent.


La plume est particulièrement élégante, et malgré un ton incisif et perçant, on voit que l'auteur aime son personnage malgré ses faiblesses , elle qui semble être si forte et en même temps si fébrile qu'elle peut être dans l'attente d'une réponse qui ne viennent pas. "Comme elle l'imagine" est un roman qui analyse avec beaucoup de pertinence l'amour à l'heure du virtuel, et le roman de Dupays pose des questions importantes sur le sujet, savoir si les rencontres physiques sont à la hauteur des rencontres virtuelles, et comment une belle prose peut exacerber. des sentiments .


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D'une écriture aiguisée, avec de nombreuses références littéraires et cinématographiques, l'auteure montre les limites d’une relation amoureuse virtuelle et comment elle peut devenir rapidement obsessionnelle (même pour une femme qui au départ est peu addictive aux réseaux sociaux). Un récit efficacement mené et une analyse fine des rapports amoureux de notre époque.
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Loin d'imaginer que se cachait derrière sa jaquette "harlequine" un roman aussi séduisant, du moins dans sa première partie !
Un soir de solitude et d'ennui, une prof de littérature se prend au jeu troublant d'un échange virtuel attrayant, sur fond de références littéraires, musicales, cinématographiques, et s'éprend inopinément de son correspondant, de ses mots donnant corps et vie à ses désirs assoupis, à son coeur endormi.
"Oui, pour elle, l'esprit avait toujours été érotique, les mots devenaient caresse."
Après ce baume au coeur, virtuellement appliqué, par écran interposé, après cet emballement des sentiments irraisonné, voici venir le temps des doutes, des questionnements...un écho imparfait, un retour sur investissement émotionnel insatisfaisant,,et une plongée amère dans un réel désenchanté, défantasmé.
"Laure avait gagné en lucidité et cela la rendait triste; elle regrettait le temps des commencements où Vincent était tel qu'elle l'avait imaginé. "

L'auteur nous restitue avec finesse ( et peut-être avec un semblant de vécu ?) une aventure amoureuse unique et chimérique propre à nos vies numériques.

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L'amour, ce grand mystère. Quelle est la part du fantasme et celle de la réalité dans le désir que l'on projette sur l'autre tant convoité ? Comment notre environnement intellectuel et artistique a-t-il façonné notre image de l'amour ? Ces questions n'étaient déjà pas simples à l'ère du papier, se sont complexifiées avec l'audio-visuel et l'avènement des images... alors, que dire du temps présent, à l'ère du digital, des réseaux sociaux et de la représentation permanente ?

Stéphanie Dupays s'empare de ces questions avec l'acuité d'une observatrice attentive de la comédie sociale à l'heure des réseaux, et le recul d'une amoureuse de la littérature habituée à lire entre les lignes. Rien d'anodin en effet à ce que Laure, son héroïne soit professeure de littérature à la Sorbonne, et spécialiste de Flaubert. le sentiment amoureux, en littérature, c'est un peu son truc, elle le décortique dans les textes à longueur de journées, tentant d'en faire partager les subtilités à ses étudiants. Alors, lorsqu'elle entame une relation virtuelle avec Vincent, forcément, chaque mot compte. Posts. Commentaires de posts. Messages privés. Ceux qu'ils échangent. Ceux que leurs contacts laissent à leur tour. La façon dont tout ce petit monde interagit. Laure est amoureuse, rêve de rencontrer enfin Vincent. Mais qui a-t-elle envie de rencontrer ? L'homme qu'elle imagine autour des indices qu'il sème à son intention ? L'image qu'il projette et celle qu'elle fantasme sont-elles conformes à la réalité ?

J'avoue que l'observation de nos comportements sur la toile est terriblement juste et fait prendre conscience des déviances que les écrans induisent dans notre jeu social. Ou plutôt de la façon dont ils les accentuent, voire les pervertissent. Parce que l'attente, le rêve, le fantasme, tous les ingrédients de la mécanique du jeu amoureux n'ont pas attendu Facebook ou Instagram pour déclencher les tempêtes sous les crânes, à tout âge. Ce qui a changé, c'est l'instantanéité. Comme le téléphone a bousculé les relations épistolaires, la messagerie instantanée et son petit point vert ont décuplé la tachycardie inhérente au doute instillé par l'attente. le jeu amoureux est désormais "multimedia" comme l'a d'ailleurs montré récemment avec beaucoup d'humour Philippe Annocque dans Seule la nuit tombe dans ses bras (Quidam / août 2018), avec la perversion que cela induit, cette capacité à espionner l'autre au moyen de ses actions en ligne.

Mais ce qui explose à la lecture de ce roman, c'est l'illusion dans laquelle un individu peut s'enfermer. L'illusion de relations, amicales ou amoureuses. Illusion car leur virtualité fausse toute notion d'engagement, toute implication. le parcours de Laure qui "souffrait d'une déformation professionnelle : elle voyait le réel à travers les livres" est en ce sens révélateur. Sa vision du réel ne passe plus seulement par les livres, mais désormais par l'écran de son ordinateur ou de son téléphone. Consciente que chaque individu se définit aussi par ses goûts littéraires ou artistiques, les musiques qu'il écoute, quelle crédibilité alors accorder à ce que chacun dévoile de soi sur les réseaux ? Sincérité ou mise en scène ? Là encore, le jeu de rôle éventuel ou la mystification ne sont pas des phénomènes nouveaux dans le jeu amoureux. Ce sont les outils qui ont changé et la façon dont ils vous jettent en pâture à un public dont vous vous seriez bien passé. Des outils qui vous attrapent sur la base d'une fausse promesse : briser votre solitude.

Stéphanie Dupays mène finement sa barque, avec un recul constant qui permet de décortiquer la mécanique des sentiments dans l'esprit de Laure. On est dans la raison, plus que dans l'émotion. Là où Camille Laurens montrait la dérive psychotique d'une femme engluée dans ses jeux de rôles et de séduction par écrans interposés (Celle que vous croyez - Gallimard - janvier 2016 et récemment superbement adapté au cinéma avec Juliette Binoche dans le rôle De Claire), Stéphanie Dupays dote Laure d'une solidité psychologique à toute épreuve. Tout en laissant affleurer le danger qui pointe à la moindre perte d'équilibre...

Disons qu'en refermant le livre, on a juste envie d'organiser une bonne soirée entre amis, IRL comme on dit sur les réseaux, et de se moquer un peu plus des drôles de demandes de mise en relation que l'on reçoit parfois. CQFD.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Les réseaux sociaux font partis de notre quotidien et sont au coeur de ce livre ainsi que l'amour.
Le développement des réseaux sociaux entraîne l'amour virtuel et l'on passe plus de temps derrière les écrans, tout en s'isolant.
Dans le livre de Stéphanie Dupays, ce thème est abordé et décrit avec précision l'attente de l'héroïne.
En effet, Laure, enseignante et agrégée de lettres, sait très bien manier les mots et sous Facebook, elle va entretenir une relation virtuelle avec Vincent. Au fur et à mesure, ils apprennent à se connaître . Pendant cinq mois, ils s'écriront des SMS, jusqu'au moment où ils se rencontreront. Laure fera-t-elle la différence entre le virtuel et le réel ? Réfléchira-t-elle à son avenir et à ces moments couper du monde, suite à ce temps passer sous les réseaux sociaux ?
Une écriture fluide et précise. Un récit qui est riche en référence littéraires et cinématographiques.
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❤️CHRONIQUE : RENCONTRE AMOUREUSE 2.0 ❤️ Si vous aimez les romans qui interroge les nouvelles façons d'aimer à l'ére des réseaux sociaux et des applications de rencontre alors Comme elle l'imagine devrait vous plaire !
Laure a "connu" Vincent sur Facebook. de commentaires publics ils sont passés aux messages privés puis aux SMS si fréquents à présent que Laure a l'impression que Vincent est avec elle le soir lorsqu'elle rentre du travail.
Laure est tellement accro à leur relation virtuelle qu'elle préfère aux "vraies" sorties et soirées son écran. Mais bientôt Laure se demande pourquoi cet homme pour qui elle ressent une telle alchimie ne semble pas pressé de la rencontrer ? 💪Les supers pouvoirs de Comme elle l'imagine 💪 💪J'ai aimé chez Laure le réconfort qu'elle trouve dans les livres, ses rêveries (comme elle l'imagine c'est comme elle l'imagine lui mais aussi la rencontre.. idéalisée), sa façon de lier état amoureux et chansons. Sa solitude m'a touché, son hypersensibilité aussi. 💪J'ai aimé ce que j'appelle leur ping pong verbal ou plutôt écrit. 💪Stéphanie Dupays dissèque avec justesse le sentiment amoureux mais aussi l'addiction et la servitude créées par les écrans.
À votre avis, la rencontre avec Vincent sera t elle à la hauteur des espoirs de Laure ?
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Laure est professeur de littérature, spécialiste de Flaubert. C'est via les réseaux sociaux qu'elle a rencontré Vincent. Ils ont des goûts communs, les vieux films noir et blanc et la littérature.

Laure a hâte en rentrant de scruter son téléphone. Il faut qu'elle voie si Vincent est disponible, c'est addictif, viscéral. Elle décortique sa page FB, la moindre photo, le moindre like pour essayer de décoder, de connaître Vincent. Elle interprète le moindre signe.

Laure se sent bien dans leurs échanges, elle pense être amoureuse mais la relation n'est que virtuelle, ils ne se sont jamais rencontrés réellement. Est-ce possible de tomber amoureux et d'aimer sans se voir?

Aujourd'hui, via les réseaux sociaux, comment décoder si c'est de l'amour ou non?

Les codes changent, on est dans l'immédiateté, on voit si l'autre est connecté, on attend sa réponse illico alors qu'au 19ème les amoureux s'écrivaient, on attendait une semaine avant de s'inquiéter, et aujourd'hui si la réponse ne vient pas dans la minute , Laure s'imagine plein de choses.

Et le jeu de la séduction dans tout cela ! Dans un message on ne voit pas le regard, l'attitude, la gestuelle de l'autre, on n'entend pas le son de sa voix qui permet de comprendre tant de choses, le monde virtuel pose questionnement, interprétation? On est bien loin de ce qui les unit, la littérature, les mots de leurs livres qui nourrissent leur relation. Une fuite, une crainte de la réalité ?

Ce n'est qu'au bout de cinq mois qu'une rencontre aura enfin lieu. Où les mènera-t-elle ?

Un joli roman de Stéphanie Dupays dont je découvre la jolie plume, fluide, riche en références littéraires car on parle du virtuel, de la recherche de l'amour, de la solitude engendrée par nos petits écrans mais on parle aussi énormément de littérature.

L'imaginaire de Laura, ses lectures , les infos glanées sur les écrans font qu'avec ses indices, ses espoirs et sa réalité elle le décrit "comme elle l'imagine" , un roman qui nous parle aussi des changements de notre société et de l'addiction aux réseaux sociaux.

Je vous le recommande chaleureusement.


Une autre façon de résumé ce livre en lisant les jolies phrases !

Ma note : 9/10

Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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