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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Tu ne connais pas Nicolas Duplessier ? Pas de panique, normal , Été pourri à Melun-Plage étant son premier roman, contrairement, même si tu n'y as jamais mis tes petits petons, tu connais Melun, pas franchement une ville qui te vend du rêve (comme tant d'autres ). Déjà, tout est dans le titre , Melun-Plage, cynique ! Pas suffisant pour l'auteur, il l'affuble d'un été pourri, avec un titre pareil tu sais direct dans quoi tu mets les pieds...

Florian vivotant, Florian survivant dans une pseudo relation amoureuse, dans une profession de merde qui lui permet juste d'exister socialement, et surtout parce qu'il faut bien bouffer et boire, parce qu'il écluse le Florian, il écluse pour oublier, oublier le fait d'être un minable con, un minable con souffrant, mais un minable avec un grand M. Florian adepte de la baise tarifée, comme si le fait de payer aller lui faire revivre le grand frisson qu'était Roxane son ex-grand amour .Comme le chantait si bien Johnny ( woouh c'te référence ), Noir c'est Noir il n'y a plus d'espoir, sauf quand l'amour de votre vie refait surface. L'espoir cette tragédie, l'amour cette tragédie, Roxane, cette garce qui mène Florian par le bout du nez, de la bite, un seul coup de fil de sa part et hop Florian renaît, respire, rêve, mais tout n'est que chimère... sauf la grosse merde bien noire qui l'attend !

Histoire pas des plus originales et pourtant j'y ai pris du plaisir à la lire, rapidement, ce côté je dézingue mes congénères parce qu'ils le valent bien me fait un bien fou, une écriture incisive, concise, un humour populaire, graveleux à l'image de notre très cher siècle, de courts chapitres , n'en fallait pas plus pour que la mayonnaise prenne. En plus l'auteur t'apprend humblement qu'il a eu pour conseil le Grand Paul Colize, franchement, ça ne te donne pas envie ??

Un auteur a suivre, ce que je vais faire...
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Nicolas Duplessier nous offre un premier roman fort sympathique ! Été pourri à Melun plage est un bouquin qui se lit avec facilité et plaisir.

Florian est un looser, il vit avec Marion, une femme qu'il n'aime pas ou mal et son job ne lui plait pas. Ses journées se ressemblent toutes. Même son petit détour chez la pute du bois d'à côté est dans ses habitudes. Bref, il n'est pas heureux, rien n'a de sens et rien n'a de valeur à ses yeux.
Malgré mon job de misère, je suis installé dans une routine presque confortable qui me rassure sur la stabilité des choses. Une vie sans but et sans rêves. Comme beaucoup, j'ai perdu la capacité de rêver.
Lorsque Roxane réapparaît dans sa vie, il a le sentiment que tout peut changer. Malheureusement, elle disparaît mystérieusement.
Lui pourtant insignifiant va se lancer à sa recherche et se mettre en danger.

Je me suis demandée lors de ma lecture si un garçon tel que Florian, d'une carrure proche d'une planche à pain, se mettrait en danger comme il le fait dans ce roman . Et puis par amour, par volonté de faire quelques choses de sa vie, pour avoir une conscience, je me suis dit que oui ! C'était fort probable. Une fois cette question réglée, je me suis donc remise entièrement à l'auteur pour me faire vivre des aventures un poil rocambolesque mais qui pourrait être tout à fait réelle !

Et je dois dire que notre personnage se retrouve embarqué dans une sacré histoire !

L'auteur n'a pas sa langue dans sa poche ! Une plume plutôt imagée et incisive si vous voyez ce que je veux dire ! Mais j'avoue, je me suis marrée 😉
- Si t'as quelque chose à dire, parle à ma bite, elle a de grandes oreilles !
- Rigole ! Pour un type originaire de Francfort, je m'attendais à une plus grosse saucisse.
Des chapitres courts , un rythme endiablé. Un sacré mariage qui enfante un roman qui vous amusera. Une sorte de petit gâteau coupe faim ! A insérer entre deux lectures éreintantes ! Attention aux kilos cependant car il contient de l'action, de l'humour et un brin d'amour si vous savez le trouver ! Il parait que des images valent tous les mots , j'ai un doute là dessus mais les deux ensembles pourquoi pas !
Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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J'aime découvrir de vieux auteurs… si anciens qu'ils étaient déjà morts depuis belle lurette avant même que mes parents n'aient eu la bonne idée de se fréquenter.

D'autres fois, j'apprécie de faire la connaissance avec de jeunes auteurs. Jeunes de par leur carrière d'écrivain. Jeune, parfois, au point où je pourrais les appeler affectueusement « fiston » pour peu que j'apprenne à les connaître et à les apprécier. Cela ne me rajeunit pas, mais, heureusement, je fréquente peu de personnes et j'en apprécie encore moins.

C'est un peu dans le second cadre que je croise la route de Nicolas Duplessier, un auteur qui ne mérite pas le surnom suscité, parce que je n'ai discuté avec et, qu'en plus, il n'est pas assez jeune pour cela.

Ce livre a probablement été choisi, inconsciemment, du fait qu'une partie (ma préférée) de ma famille vient de Melun et que, moi-même, dans une autre vie, j'ai vécu dans cette région.

Peut-être est-ce juste l'idée d'un été pourri qui m'a enthousiasmé (j'aime les oxymores et être à contre-courant).

Bref, la lecture du jour se trouve être « Été pourri à Melun-Plage » de Nicolas Duplessier, son premier roman.
Un pauvre type, désabusé de l'existence, vivant une relation plan-plan avec une femme, ayant un boulot de merde, des dettes, recroise, un jour, le grand amour de sa vie qui l'a plaqué par post-it. Ils couchent ensemble, puis la jeune femme disparaît non sans laisser un message affolé sur son répondeur réclamant son aide. Alors, le gus, Florian, va chercher à savoir ce qu'est devenue Roxanne, la garce, et, pour cela, va s'enfoncer jusqu'au cou et jusqu'aux coups dans une galère sans nom dont on ressort, généralement, les pieds devant.

Bon, voilà un roman qui divise, semblerait-il. Certains adorent, le ton décalé, la noirceur, le langage cru, l'histoire. D'autres détestent pour sa violence, sa vulgarité, ses personnages sans âmes…

Et moi, je dois dire que je navigue un peu entre les deux. Pas du tout gêné par la vulgarité inhérente à la narration à la première personne d'un gars paumé. Il est assez rare, quand on est dans ce cas, de dire « je commence à en avoir plus qu'assez » quand la situation devient pénible, on dira plus vraisemblablement un « fait chier ! » ou un truc du genre.

Certes, les allusions phalliques sont nombreuses, mais les mecs sont souvent obsédés par ce petit bout de leur personne. Mais, le problème est plus à mettre sur la recherche de la « punchline » ultime, la phrase-choc que tout le monde retiendra. John McLane clamait « Yippee Ki Yaï, pauvre con ! ». Florian, lui, évoquera plutôt des histoires de saucisses, chacun ses références.

Quant à ce personnage de « loser », difficile de le trouver original, mais, pour autant, il parvient à tenir la distance (courte, comme le roman) grâce à un certain rythme, une histoire pas trop simpliste, quelques rebondissements, et ce malgré des comportements de certains protagonistes, comme le héros, difficilement crédibles.

L'auteur ne se prend pas au sérieux, je n'entends pas par-là qu'il chercher à amuser la galerie tout en s'amusant lui, mais qu'il ne cherche pas à écrire « beau » ou « bon », mais à écrire « juste » même s'il met parfois un peu à côté.

Cependant, pour un premier roman, sa narration et, dans l'ensemble, sa plume sont plutôt maîtrisés, même s'il est, a priori, plus simple d'écrire un roman à la première personne, car cela permet, justement, d'écrire comme l'on cause, ce qui est moins le cas dans une narration à la troisième personne.

On reprochera à l'intrigue quelques facilités, quelques incohérences, qui sont pardonnables, et une fin, stupide, ou, du moins, dans laquelle le héros a une attitude totalement stupide et incompréhensible.

Au final, un premier roman qui ne coche pas toutes les cases du bon roman noir, mais qui ne s'en éloigne pas trop non plus. Prometteur, dirais-je.
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Ce premier roman a du punch même si il y a quelques maladresses de style. L'auteur sait bien raconter les scènes d'action et les personnages sont bien décrits. On sent la touche d'un futur très bon auteur d'ailleurs son livre "On n'enterre jamais le passé" en est la preuve.
A lire.
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La banlieue de Melun, bien décrite, ça sonne juste. Un jeune se lance à la recherche d'une ancienne copine disparue, sans arme, sans beaucoup de précautions. C'est un miracle qu'il ne morfle pas davantage. de la banalité certes, mais quand même du suspense. Dommage que je n'aie pas réussi à m'attacher à l'un ou l'autre des personnages. C'est plutôt bien écrit ce qui est un bon point. Une histoire pas inintéressante mais pas trop "ma tasse thé", et ça, c'est personnel. A lire sur la plage peut-être, un été où il fait beau…
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«Eté pourri à Melun plage » de Nicolas Duplessier nous narre les aventures assez peu glorieuses de Florian, un homme qui n'a pas vraiment le destin qu'il attendait. Il travaille dans un entrepôt, n'est pas au chômage et vit avec sa petite amie. Et cet ensemble ne le comble visiblement pas. Pourtant ce qu'il va vivre après avoir renoué avec son ex, Roxane, va être pire que son quotidien déjà désastreux.

L'auteur nous montre habilement la noirceur d'une ville en décomposition subissant de plein fouet les conséquences de LA crise.

« Melun

spectacle désolant d'une banlieue apathique. Au mieux, une ville réputée comme sans identité, au pire, définie comme une cité ringarde.

Melun sera toujours Melun »

Ce qui est certain c'est que vous trouverez votre vie bien douce et agréable après avoir lu ce roman. En effet le pauvre Florian est un loser dont on ne peut pas envier le train de vie. Nous avons donc ici un roman noir de chez noir.


Le décor sordide est agrémenté en plus d'un temps pourri comme le souligne bien le titre. Ce point est à mon avis rappelé trop lourdement : la thématique météo étant trop souvent reprise au cours de l'histoire. C'est vrai qu'il est important de montrer l'âpreté de l'atmosphère mais point trop n'en faut.

Dans son style et dans ses remarques, Nicolas Duplessier sait faire preuve d'humour, ce qui allège un peu la lecture. Ainsi le passage sur le chat est savoureux à souhait. Dans « Eté pourri à Melun plage» l'auteur sait très bien aussi parler de la crise et de ses conséquences, son ironie est alors flamboyante!

« Jusqu'à aujourd'hui, la crise m'a épargné. Je ne suis pas trader. Je n'ai pas de bonus, mais un job misérable où le chômage comme seul avenir. Précaire avant, précaire toujours. le monde a toujours le même goût de merde. »

L'intrigue met du temps à s'imposer. L'ensemble est inégal, parsemé d'excellents chapitres et d'autres plus moyens. le suspense est quelque peu ralenti par un excès de dialogues, ce qui rend ainsi les rebondissements pas assez… frémissants. de plus ce Florian ne m'a pas paru toujours sympathique et cela est dommageable.

Bien sûr, on sent un grand potentiel chez l'auteur qui doit garder sa dimension sociale dans ses futurs romans qui je pense sera sa très grande qualité !


J'attends le prochain ouvrage de ce jeune écrivain prometteur !

Lien : http://delphlabibliovore.blo..
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Premier livre de Nicolas Duplessier né a Melun, comme moi.
C'est un polar très très noir. Plutot bien écrit mais un peu trop noir et tres pessimiste pour moi.
Je n'ai pas reconnu ma ville dans ce roman........


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Florian retrouve son grand amour Roxane et quand il disparait il en oublie tout et part à sa recherche.
J'ai lu très rapidement la moitié de ce roman mais pour la "2ème partie" j'ai eu plus de mal. Pour moi les personnages secondaires n'étaient pas assez étoffés. J'ai besoin de plus de description plus d'informations sur les personnages pour les faire vivre et ne pas les mélanger.
Mais attention il s'agit d'un premier roman et il est tout à fait honorable.
Le plus de ce roman pour et ce que l'auteur doit garder c'est son humour et son phrasé très naturel.
Mais ce n'est que mon avis...
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Eté pourri !? Sans aucun doute pour Florian, le héros ou plutôt l'anti-héros de ce roman noir mais pas pour moi après cette agréable lecture que je partage:

Melun, juillet 2014 : L'été est vraiment pourri, l'un des plus froids et pluvieux depuis pas mal de temps. Florian, la petite trentaine immature, bosse sans passion comme magasinier dans un entrepôt d'invendus et vit depuis trois ans un amour routinier avec la douce Carole, une gentille fille. Rien ne fait triper Florian dans ce quotidien terne et sans éclat, pas même ses relations tarifées au bord de la N7. Alors quand Roxane, l'ex- femme de sa vie, aussi chaude que la braise, réapparaît et lui file un rencard en sortant le grand jeu, il retombe dans le panneau. Ce n'est pas bien compliqué pour cette bombe de le faire replonger après une nuit de baise mémorable. Quelques jours plus tard, la belle disparaît après avoir laissé un message affolé sur le portable de Florian. le père de Roxane ou les flics ne semblent pas plus surpris que cela par sa disparition. Elle est majeure et vaccinée et a déjà joué les filles de l'air. Ni une ni deux, Florian se lance néanmoins à sa recherche et se retrouve plongé dans un épisode digne de 24 heures chrono.

Un seau d'emmerdes va lui tomber sur la tête et Florian est à un million d'années-lumière d'être le Jack Bauer de Melun...

Plutôt bien construit et moderne, ce premier polar de Nicolas Duplessier se lit avec facilité et sans prise de tête.

L'équation « polardeuse » est simple mais efficace :

Un mec ordinaire et désabusé+ une femme fatale + enquête policière = une tonne d'emmerdes et de mauvais coups en pleine poire pour le héros ordinaire.

L'intrigue est efficace mais perfectible: elle aurait peut-être mérité plus de développements dans la première partie du roman : je pense notamment à l'évènement du premier chapitre que le lecteur retrouve un peu tard et qui aurait mérité d'être plus articulé autour de la disparition de Roxane. Cela aurait permis de « pulser » et d'emballer le rythme de l'intrigue. du coup, j'ai parfois trouvé l'intrigue un peu trop linéaire.

A côté de cela, il y a incontestablement deux gros points forts dans ce premier roman : Florian et le phrasé prometteur de l'auteur. Florian est impeccable dans le rôle de l'anti-héros ordinaire, cynique et parfois méprisable en proie à une affaire qui le dépasse. L'auteur a manifestement pris du plaisir à dépeindre son looser. Perso, c'est un modèle de héros que j'apprécie toujours dans les romans, je me sens toujours proche d'eux...

Quant à la plume et au phrasé cru et cynique de l'auteur, il l'assume et c'est tant mieux car c'est CLAIREMENT ma came!! J'ai kiffé ce langage que certains peuvent qualifier de vulgaire. Pour moi, c'est non seulement moderne mais aussi un support nécessaire au roman noir. Un chat est un chat, après tout^^ 😃!!!
Ce style, pour peu, qu'il soit utilisé à bon escient et sans abus me fait toujours marrer.
Au final, il y a un vrai potentiel chez cet auteur et je vous invite à découvrir ce premier roman noir très sympa.
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J'ai été tenté de lire ce livre car je le voyais beaucoup passer sur les groupes Facebook en ce moment. Je me suis donc lancée dans ma lecture confiante.

Dans ce polar nous rencontrons Florian, un jeune d'une trentaine d'année, qui mène une vie insipide. En effet, il bosse dans un dépôt-vente, vit avec une nana qu'il n'aime pas, va aux putes régulièrement, et vit dans un camping. En bref il s'est fait une raison et il ne cherche pas forcément à améliorer son quotidien.
Un jour l'amour de sa vie, Roxane, reprend contact avec lui. Après la phase d'étonnement passée il passe la soirée avec elle. Quelques jours plus tard cette dernière va disparaître après lui avoir laissé un message alarmant. Florian va d'abord vouloir demander de l'aide à la Police mais il va très vite être suspecté.
Florian va donc tout faire pour la retrouver et va se retrouver lui-même au coeur d'une sombre affaire.
Malheureusement pour moi la mayonnaise n'a pas prise et j'en suis navrée au vu des bonnes critiques. Je vais être gentille car il s'agit aussi d'un premier polar et je sais que ce n'est pas évident de faire le buzz et surtout d'écrire un polar.
L'histoire en elle-même change, pour une fois ce n'est pas un flic qui cherche la vérité mais une personne lambda qui s'évertue à retrouver la personne qu'il aime. Par contre, je trouve que les personnages secondaires ne vont pas avec l'histoire. Je m'explique : ils ont tous l'air d'avoir des têtes de tueurs et des pédigrées de mauvais garçons impressionnants et je pense que si l'histoire était vrai, Florian ne s'en sortirait pas aussi bien.
Le style est bon et drôle, le personnage de Florian est attachant dans certaines circonstances (ses tromperies m'ont un peu agacées...). le décor est bien planté, le titre est justifié, il fait vraiment un temps pourri à Melun cet été là et ça donne une atmosphère particulière à l'histoire.
Malgré quelques incohérences dans l'histoire j'ai trouvé que le rythme est très bon et on a quand même envie de connaître le fin mot de l'histoire.
Donc j'ai envie de dire à Nicolas de continuer car pour un premier roman c'est quand même plutôt prometteur. Et je lirais le prochain car je n'aime pas rester sur un avis mitigé.
Je vous conseille donc de vous faire votre propre opinion sur ce livre amis lecteurs ;-)
Lien : http://livresaddictblog.blog..
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