Contrairement aux images et aux sons, les odeurs ne peuvent voyager par courrier électronique.
Il (l’engoulevent) ressemble à une petite perdrix, son plumage marron et noir lui permet d’échapper aux prédateurs et de fendre les airs nocturnes sans être aperçu. Pour se nourrir, il attend l’heure exquise où le soleil se couche et où moucherons et moustiques survolent la ville en nuées menaçantes et bourdonnantes.
Hormis les éoliennes piquées comme de grandes marguerites sur les collines appalachiennes qui dominait l’estuaire, rien n’avait vraiment changé dans l’architecture de la Gaspésie.
Chaque fois qu’une Brésilienne mourait étranglée ou poignardée par son amant, les cotes d’écoute faisaient un bond qui se reflétait dans la rémunération de Simone. Dans la case horaire de fin de soirée, Alerte dans la ville avait coiffé tous ses concurrents, sauf évidemment TV Globo.
Chaque fois que je lisais, et cela pouvait se produire même avec les textes les plus ingrats, j’avais l’impression de devenir une autre personne.
Le Brésil ne manque pas de vieux croûtons galonnés que l’amnistie de 1979 a blanchi de crimes indicibles.
Nous ovulons sans l’avoir demandé. C’est un processus complètement indépendant de notre volonté qui peut se produire pendant notre sommeil, alors que les hommes ne peuvent pas engrosser une femme sans avoir désiré au moins l’acte sexuel.
Rosa était déchirée entre plusieurs envies. D'une part, elle tenait mordicus -tout en se rendant compte de l'étrangeté de ce mot étant donné les circonstances - à ce qu'on lui explique pourquoi ce policier l'avait traitée "d'hostie de lesbienne laitte" et non de "salope de végétalienne", de "criss de clitoridienne pas rapport" ou de "maudite Sagittaire de marde". Étant donné qu'il ne la connaissait pas, n'importe laquelle de ces invectives choisies au hasard aurait pu faire l'affaire. Pourquoi "hostie de lesbienne laitte"?
Je commençais à croire que Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre avaient raison : l’idée d’un amour éternel est en soi un non-sens. L’amour est contingent. Point final. On aime un temps, c’est tout.
L’odorat est un sens mal compris pour plusieurs raisons. D’abord, il est le sens le plus puissant et le moins exploité de l’être humain. Contrairement à la vue et à l’ouïe, il ne s’altère pas avec l’âge. Ses capacités d’évolution sont infinies.