Cet ouvrage se compose de 5 parties plus ou moins faciles. Elles sont rédigées chacune par un scientifique.
Le but de ce livre est de rechercher pourquoi nous n'avons toujours pas trouvé de signes d'une existence de civilisation extraterrestre. le fameux paradoxe de Fermi.
L'introduction est une bonne mise en bouche.
La première partie est sans doute la plus complexe et nous expose avec moult détails la formation des étoiles et planètes.
La 2nde partie comporte certains passages un peu techniques et nous parle de l'écoute radio. Qui cherche, doit écouter et transmettre.
La 3ème partie aborde le sujet par le côté économique et étudie l'évolution potentielle de civilisations. Son côté objectivement pessimiste n'est pas forcément rassurant.
Le 4ème et dernier texte reprend chaque paramètre de l'équation de Drake, équation qui tente de déterminer le nombre de civilisations extraterrestres présentes dans notre galaxie avec lesquelles nous pourrions communiquer.
Là non plus, l'optimisme n'est pas de mise.
Peu importe, le sujet de ce livre est passionnant.
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C'est un livre plutôt difficile à noter. Tantôt passionnant, tantôt lourd à lire, ce livre écrit à 5 scientifiques est globalement intéressant mais j'avouerai que j'ai lâché plusieurs fois la lecture. J'aurai aimé parfois un peu plus de vulgarisation ou un style moins académique pour apprécier la lecture qui fait appel parfois à des notions trop complexes pour moi.
Il manque également une ligne directrice pour bien comprendre le paradoxe de Fermi qui est, à la base, un énoncé très abordable pour comprendre les notions de civilisation et d'expansion de celle-ci dans la galaxie.
Au final, quelques passages très intéressants à lire, d'autres difficiles à comprendre et d'autres qui manquent d'intérêts.
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Absolument passionnant… et pas très réjouissant sur l'avenir de notre civilisation terrestre !
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Finalement, on pourrait donc se représenter l’histoire des civilisations capables de communiquer à l’échelle interstellaire comme une série de flashs qui s’allument ici et là dans la galaxie, jamais suffisamment intensément, jamais suffisamment longtemps et avec des moyens de communications éventuellement incompatibles pour pouvoir interagir. Et chacune s’interroge sur l’existence d’autres intelligences.
On imagine donc que, quel que soit le moment où l’on place le filtre dans le processus d’apparition d’une vie intelligente, on puisse échafauder une hypothèse expliquant que, si nous n’avons toujours pas perçu de civilisations extraterrestres, c’est parce que nous sommes uniques. Et que nous sommes uniques parce que le processus dont nous sommes le résultat a triomphé de multiples obstacles se présentant à lui alors que la probabilité qu’il y parvienne était très faible.
Nous serions ce joueur de loto qui n’a qu’une chance sur plus de dix-neuf millions de gagner le gros lot, et qui, pourtant, gagne.
Il apparaît ainsi extrêmement peu probable que les premiers facteurs de l'équation de Drake constituent de grands filtres, le nombre de mondes satisfaisant aux conditions d'apparition de la vie pendant une fraction appréciable de leur existence dépassant très probablement plusieurs milliards.
l’état général et presque permanent de l’humanité a été la stagnation économique et technique, et que notre époque et notre niveau technologique, relèvent d’une situation réellement exceptionnelle.
Alexandre Delaigue
Au-delà des questions techniques liées à une communication interstellaire, établir un échange avec un être qu’on ne connaît pas, qui ne parle pas la même langue que vous, qui ne pense pas comme vous et qui vit sur un monde dont vous ignorez tout est un problème d’une redoutable difficulté. (Roland Lehoucq)
Pour la quatrième édition de ce cycle, les « Débats au coeur de la science » se penchent sur le thème « Explorer ». Pour cette deuxième séance, des scientifiques cherchent à percer les mystères des grands fonds marins et face aux impacts cumulés de la surpêche, du changement climatique, des multiples pollutions, envisagent de nouvelles pistes, juridiques, gouvernementales, économiques, sociétales, pour protéger et conserver les océans.
Rencontre animée par Caroline Lachowsky, journaliste scientifique à RFI, avec Jérôme Chappellaz, directeur de recherche au CNRS et professeur à l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), Anne Choquet, enseignante-chercheure en droit à l'Institut Universitaire Européen de la Mer (Université de Bretagne Occidentale), et Jean Duprat, astrophysicien, directeur de recherches au CNRS.
Plus d'informations sur cette conférence : https://www.bnf.fr/fr/agenda/explorer-les-poles
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