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La Porte, 2011. (01/10/2011)
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Extrait 4
 
 
Nous sortirons les poèmes de nos poches
pour les réciter aux oiseaux inconnus
que nous découvrirons.
À ceux qui ont le cœur en forme de violon
et ne perdent jamais leur sang,
ceux dont les plumes ressemblent
aux feuilles des saules.
Pour les dire aux hommes rencontrés en chemin,
à ceux qui caressent les blessures des chiens
avec leurs mains tremblantes.


Les rayons du soleil
retiennent les nuages prisonniers.
Une fontaine coule
avec un son de flûte traversière.
Des enfants poussent un bateau en papier
dans un caniveau.
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Extrait 10
 
 
Nous délaisserons nos mots de compagnie
pour ceux que nous offrira la traversée.
Voguer de syllabe en syllabe
à l’affût des écrits à venir.
Tant et tant de portes à ouvrir
et tous ces couloirs comme des veines nouvelles.


Mais, sur la partition,
les lignes dérivent sous un dôme sans étoiles
(toujours, le pluriel multiplie le manque).
Le soleil se noie.
Ne brisez pas la figure de proue,
la montagne acérée s’en chargera.

Tentez simplement de rêver encore.

Il est minuit passé.
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Extrait 7
 
 
Là-bas,
des sirènes androgynes nous appellent.
Leurs seins sont de subtiles collines
dressées sur la plaine de leur peau.
Leurs écailles brillent de désirs ambigus.
L’air aura un goût différent
et l’oubli sera plus vaste.

Malgré notre course impatiente,
le vent doit parfois nous attendre.
Il vole de toit en toit
égarant une girouette
qui tourne à perdre haleine
comme un cheval exténué,
aveugle au sortir de la mine.
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Extrait 11
 
 
L’air prend un goût amer
et les rideaux se déchirent aux fenêtres.
Une brume tenace rétrécit l’alphabet autour d’une seule voyelle.
Notre ombre se fige sur le sol.
Devant nous, un mur blanc et lisse,
une page de glace, la dernière.

Tous les matins s’immobilisent.

Les bagages voguent à la dérive.
Les bagues, entre deux vagues, demeureront fermées sur leurs secrets.

Et l’orchestre joue
sur le pont
qui s’incline…
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Extrait 1
 
 
Un matin,
nous nous éveillons
comme si nous ouvrions les yeux
sur tous les matins que promet le voyage.
L’air possède la texture translucide d’une orange.
Le nom des villes portuaires titille nos songes
et le moindre rideau nous semble une voilure.


Des poèmes plein les poches,
nous prenons le large
à bord d’une journée
qui contient l’alphabet entier
à l’intérieur de sa couleur azur.
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