Le sort s'acharne sur notre belle Isaure. Tout ce qu'elle dit ou fait se retourne contre elle, avec à chaque fois des conséquences, qui lui minent le moral.
Elle est en train de perdre sa maman, et même si les relations n'ont jamais été au beau fixe entre elles, elle se doit d'aller la voir une dernière fois. Et ce qu'elle va apprendre de sa bouche, va la laisser complètement effondrée. Si tout d'abord elle croit à des divagations de mourante, elle va bien être obligée d'accepter la vérité.
Jolenta, l'épouse de Thomas, ne reviendra jamais de Pologne, c'est une évidence. Il n'y a plus guère que son père qui le croit et l'espère. Celui-ci devient de plus en plus bougon et la haine qu'il voue à Isaure grandit de jour en jour. A ses yeux, elle seule est responsable de toutes les situations qui le dépassent.
Mais Thomas et Jolenta sont toujours mariés, et il y a peu de chance que la situation change, ils sont donc obligés de vivre leur grand amour dans le secret le plus complet. Mais même si cela doit durer toute la vie, ils s'en contenteront.
Grâce aux donations de Justin Devers et du comte Théophile de Régnier, Isaure va enfin pouvoir donner vie à son projet de maison pour handicapés et orphelins de guerre. Thomas vient vivre avec d'autres ouvriers dans les dépendances de la grande maison, ce qui donne encore du grain à moudre aux mauvaises langues.
Isaure est plus heureuse que jamais, elle va enfin pouvoir être institutrice et pour les plus démunis, un rêve enfin devenu réalité. le personnel est au complet, l'instituteur va bientôt arriver pour la classe des garçons, et début octobre la classe commence. Une nouvelle vie à l'horizon, et même si tout n'est pas encore rose, beaucoup de choses sont un peu moins noires.
Quel beaux personnages, tous ont tellement de qualités de coeur, qu'il est bien difficile de les quitter.
Isaure, tenace, généreuse, éperdument amoureuse de son Thomas depuis sa plus tendre enfance. Elle a tout accepté pour ne pas lui nuire, ni nuire à sa vie, mais les sentiments étaient trop forts. Mais la roue tourne, et des jours meilleurs se profilent à l'horizon.
Thomas, doux rêveur, il ne s'est pas rendu compte qu'Isaure avait grandi et lui portait un amour sans bornes. Quand il s'en rendra compte, et que surtout il acceptera que la réciproque est également vraie, il est trop tard. Thomas est marié à Jolenta, une jolie polonaise, qui attend un enfant de lui. le couple va s'éloigner l'un de l'autre au fil du temps, jusqu'à ce que le mariage devienne irrécupérable. Mais on ne divorce pas comme ça en 1920 ! Thomas a bien tenté de résister à la vague dévastatrice qui déferlait sur lui, mais son amour pour Isaure grandit chaque jour, jusqu'à l'envahir tout entier, l'amenant aux portes de la folie.
Le couple Marot, les parents de Thomas, connaissent eux aussi Isaure depuis petite, depuis que Thomas l'a prise sous son aile pour la protéger d'un père violent et d'une mère indifférente. Grâce à eux, elle a pu goûter à des bonheurs simples et un peu d'amour.
Tous ces gens qui ont peu, mais qui n'hésitent pas à partager avec d'autres qui ont encore moins qu'eux.
Une trilogie remplie d'amour, d'écueils, de difficultés, d'erreurs, d'amitié, de vie tout simplement.
Isaure a vraiment un destin hors du commun. Issue de cette petite métairie, elle n'aura de cesse de changer sa vie et se tirant vers le haut ! Echapper à cette violence, cette cruauté, ce manque d'amour, c'est ce qui l'a animée des années durant.
L'auteur a eu la délicatesse à la fin de la trilogie de nous donner des nouvelles des destins des uns et des autres, jusqu'à la seconde guerre. Les décisions d'Isaure sont égales à son image, protéger les plus démunis.
J'aurais pour ma part adoré que l'aventure continue encore, surtout qu'il y avait matière avec les évènements de 1939-1945, j'aurais bien vu une Isaure cacher des enfants juifs dans son institution, Thomas et Denis prendre le maquis, je n'avais pas envie de les quitter. Pas encore. Pas du tout d'ailleurs.
L'auteur en a décidé ainsi, tant pis, je me plais à imaginer des suites dans mon imaginaire, celui dans lequel Isaure, Thomas, Pierre, Denis, Geneviève et Armand, Christine et Jérôme, Viviane et Félix.
Une magnifique trilogie, qui s'est arrêtée trop tôt à mon goût.
J'ai beaucoup aimé à nouveau ce dernier tome de la trilogie La galerie des jalousies. On ne s'ennuie pas. L'écriture est fluide et Marie-Bernadette Dupuy maîtrise toujours aussi bien la psychologie de ses personnages.
Cette saga est du pur divertissement et l'histoire se termine en beauté. J'étais très émue à la fin.
C'est une très belle série même si j'ai gardé une préférence pour le premier tome car il se déroule sur fond d'enquête policière, ce qui met du piment à l'histoire. Ensuite, cela concerne plus les histoires familiales relatives aux convenances de l'époque par rapport au mariage et à l'évolution des mentalités vers plus de liberté du fait des profonds bouleversements suite à la première guerre mondiale. La société entame alors ses premières grandes transformations.
Isaure, l'héroïne, est inoubliable. Attachante, elle incarne cette modernité naissante dans les années 1920 où la vie commence à être considérée comme suffisamment précieuse pour ne pas laisser les usages et coutumes étouffer et anéantir les sentiments, mais aussi les nombreux potentiels de la femme.
Ainsi, s'achève La galerie des jalousies, l'histoire d'une passion qui se termine dans un cadre merveilleux comme je les aime, dans un manoir sous la neige durant les fêtes de Noël.
Quel plaisir de retrouver nos héros Thomas et Isaure pour le dernier tome de cette saga!
Nous étions resté en haleine à la fin du tome précédent avec le départ de Jolenta en Pologne suite à la naissance de son enfant mort né et à la découverte de la relation existante entre son mari et la jolie Isaure dont elle avait toujours été jalouse. Nous nous questionnions: qu'allait-il désormais advenir de nos deux amis?
Thomas et Isaure se cachent tant bien que mal pour vivre leur amour comme ils l'entendent. Mais bientôt, la maladie de la mère d'Isaure va prendre des proportions qu'elle n'avait pas envisagé, et cela va mettre à jour un important secret sur sa naissance. Une série de drames va s'engager mais cela ne va-t-il pas permettre à Isaure de tourner la page et d'envisager son destin désormais comme elle le désire?
Pour ma part je dirai qu'il s'agit là du meilleur tome de cette saga et que tous les personnages vont me manquer: c'est un des pouvoirs surprenant de Marie-Bernadette Dupuy, une auteure que j'apprécie énormément!
Encore un tome qui ne se laisse pas lâcher.
J'ai apprécié qu'en préface, l'autrice nous précise qu'il n'y aura que 3 tomes à la saga d'Isaure, parce que je n'aurais pas aimé la laisser en route sans savoir ce qui doit lui arriver en fin. J'espère qu'elle ne change pas d'avis !!
A peine un siècle plus tard, il est parfois difficile d'imaginer certaines situations, je pense notamment au mépris de son frère quand il découvre la situation d'Isaure, elle qui aurait tellement besoin d'un peu de soutien, au moins de sa famille, si tout un village la critique et la met au pilori.
Quel manque d'ouverture, mais qui était hélas certainement quotidien.
Heureusement, nous avons quelques personnages empathiques et chaleureux
Au final, vraiment très addictif pour moi, je n'ai pas pu les lâcher. Mais ça ne m'a pas empêchée de constater qu'il y a énormément de répétitions.
Aussi bien sur les caractéristiques physiques des personnages comme je le disais dans le tome 2, que sur ce qui s'est passé avant. J'avais constamment l'impression que l'auteur résumait comme si on risquait de n'avoir pas lu ce qui précédait. Sauf que c'était souvent dans le même tome. Et même si dans un précédent, ils sont fait pour lire à la suite, c'est à peine une trilogie, il n'y a qu'un seul titre pour l'ensemble.
On a l'impression que ça a été écrit pour un feuilleton, où on nous rappelle sans cesse ce qui s'est passé aux épisodes précédents ! Aucun risque pour les vieilles dames comme moi qui oublient vite !!!
Mais je reconnais que, après avoir terminé en quatre jours les 1600 pages, j'ai du mal à quitter cette famille, je reste imprégnée de cette histoire, difficile de passer à autre chose.
5 étoiles bien méritées !
Une lecture de Marie Bernadette DUPUY est immanquablement un RDV de bonheur.
C'est un plaisir d'ouvrir et de parcourir les pages d'un livre de cette auteure.
Dans ce roman, la mère d'Isaure va bouleverser la vie de sa fille avec une révélation surprenante avant de passer de vie à trépas. C'est à partir de cette révélation que commence le 3eme et dernier tome de cette saga.
Durant ma lecture, j'ai aisément imaginé Isaure, Thomas, Stanislas Ambrozy, Honorine Marot, Gustave Marot, le notaire ainsi que tous les autres personnages grâce à la plume de Marie Bernadette DUPUY.
De ce fait, j'ai assisté à leurs bonheurs, leurs tourments, leurs chagrins comme si j'étais l'une d'entre eux.
En terminant cette saga j'ai eu l'impression d'avoir partagé un bout de leur vie et de devoir leur dire aurevoir avec une pointe de nostalgie.
Incontestablement, Marie Bernadette DUPUY est l'une de mes auteures préférées.
Angélina présente des points communs avec d'autres héroïnes de roman. Quel point commun ne partage-t-elle pas avec Sœur Fidelma ?