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EAN : 9782364753280
172 pages
Editions Voy'el (05/11/2015)
3.64/5   70 notes
Résumé :
Jessica, 16 ans, se réveille dans un marécage artificiel aux dangers bien réels. Très vite, elle comprend qu'elle se trouve au sous-sol d'une étrange tour sans fenêtres, et que le seul moyen d'en sortir est de monter jusqu'au toit. Accompagnée de quelques autres jeunes, elle se lance dans l'ascension de sa vie, explorant chaque niveau, affrontant les dangers embusqués?
Et les révélations.
Car Jessica n'a plus aucun souvenir d'avant son arrivée ici. Ils l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (46) Voir plus Ajouter une critique
3,64

sur 70 notes
Derrière cette belle couverture mystérieuse se cache un court roman haletant. Si vous avez aimé une histoire comme le Labyrinthe (premier tome de la série L'Épreuve de James Dashner), alors vous aimerez sans aucun doute La Tour dont l'intrigue est construite sur le même modèle.
Je sais que certains sont frileux quand il s'agit de petits éditeurs francophones mais non, n'hésitez plus, c'est un très bon cru ! Commandez directement sur le site de la maison d'édition (ce n'est pas du tout plus cher que sur Amazon et ce sera beaucoup plus rapide) et consommez local. Il y a de belles petites perles chez les petits auteurs francophones imaginaires.

Le Labyrinthe donc. Je ne l'ai pas lu, mais il me semble que La Tour s'appuie – en tout cas au tout début – sur le même schéma. Notre narratrice se réveille dans un endroit inconnu et elle n'a plus aucun souvenir. Elle ne sait plus qui elle est et encore moins ce qu'elle fait là.
A travers ses yeux, le lecteur découvre ses observations et comprend petit à petit (en même temps qu'elle) de quoi il retourne. le lieu est sombre, infesté de crocodiles et le danger semble absolument partout. Qu'une chose à faire : fuir… en hauteur ! Son instinct de survie – ou quelque chose d'autre – lui intime l'ordre de grimper toujours plus haut. La sortie est au bout de tous les étages, elle en est quasiment certaine. Parce que très vite, nous le comprenons, ce marécage n'a rien de naturel : il a été reproduit dans une pièce fermée et chaque niveau recèle un écosystème différent, habité par des dangers et donc des épreuves qu'il faut à chaque fois être assez rapide à appréhender.

Mais notre héroïne n'est pas seule dans la tour. Quelques minutes après son réveil, elle découvre une grosse poignée de survivants. Eux aussi sont amnésiques mais tous semblent avoir plus ou moins le même âge, entre 15 et 25 ans. Bizarrement, notre narratrice se sent mal auprès de certains d'entre eux, comme si elle pressentait un danger. Les connaissait-elle avant d'entrer dans la tour ? Qui sont-ils ? Sont-ils tous liés les uns aux autres ? Que font-ils tous ici ? Et d'abord, qu'est-ce que c'est que cet endroit ?
Autant de questions qui trouveront petit à petit leurs réponses… au fil de l'ascension dans les étages. Je peux vous dire que les chapitres courts – généralement dédiés à un nouvel étage – sont extrêmement dynamiques et assez palpitants. Et petit à petit, les pièces du puzzle apparaissent et la toile de fond se révèle.
Je redoutais un peu les révélations et surtout la chute. C'est toujours un peu délicat et parfois casse-gueule. Mais là, aucune déception, je suis très satisfaite des explications apportées par Cécile Duquenne, il y a juste ce qu'il faut, là où il faut.

J'ai aimé suivre l'héroïne, Jessica – qui se souvient de son prénom au bout de quelques heures – et j'aime assez le choix narratif de l'auteure. L'utilisation du point de vue interne quand le personnage principal est amnésique, ça fonctionne forcément très bien car permet d'apporter son lot d'explications au fur et à mesure qu'il (re)découvre l'univers qui l'entoure et les souvenirs qui vont avec. le lecteur n'est donc pas perdu dans un contexte étranger et il ressent toute l'urgence et la tension de la situation. Et là, niveau danger, urgence et tension, on peut dire qu'on est servi !
J'avais déjà pu apprécier la plume de Cécile Duquenne grâce au premier tome de sa saga des Nécrophiles Anonymes (aussi publiée chez Voyel) mais je crois que je suis encore plus convaincue ici. Simple mais efficace, surtout dans les descriptions du décor et des sensations éprouvées par son héroïne ; elle réussit également très bien le côté plus introspectif lié à la prise de conscience du passé de Jessica.

La Tour est un court roman très bien construit et donc au rythme assez haletant. Il met en scène une héroïne qui retrouve petit à petit des souvenirs perdus et qui, par la même occasion, doit échapper à de nombreux dangers et se sortir de plusieurs épreuves pour grandir et retrouver une certaine sérénité. C'est efficace, dynamique, intense et l'on croise même un petit côté futuriste… Une histoire qui se dévore en quelques heures à peine !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Encore un roman qui m'a tenté rien qu'à la lecture du résumé mais aussi et surtout grâce à son illustration d'ombre et de lumière.
Dès la couverture le lecteur est interpellé, inquiété par cette tour quasiment en état dans un univers semblant oublié de tous sauf de la nature. Les lianes ou racines à la sève telle la lave qui entourent ce hublot vers l'extérieur rajoute un côté post-apocalyptique de plus. Alors dystopie? Fantastique? Horreur? On espère de tout.

Alors quand le lecteur découvre ensuite le résumé, plus de doute, nous allons frémir d'angoisse et peut-être d'horreur. Nous l'attendons et le redoutons à la fois.

Je me suis donc lancée, et pour parfaire le réalisme stressant, j'ai choisi une nuit d'orage apocalyptique, éclairs à gogo et pluie torrentielle pour le débuter.
J'étais dans l'ambiance.

Je l'ai été encore plus grâce à la plume de Cécile Duquenne qui nous met dès le départ dans la peau de l'héroïne.
Elle se réveille dans un lit de limon avec une sensation de danger autour d'elle. Et lorsque le danger se rapproche déjà la tension du lecteur est en diapason avec celle du personnage. Car ce que j'ai adoré c'est que nous découvrons tout au travers des yeux de notre protagoniste, et surtout des souvenirs qui veulent bien refaire petit à petit surface car elle semble amnésique.

Ensuite la forme elle-même du roman nous tient en haleine car chaque chapitre ou presque correspond, nous nous en rendons compte rapidement grâce à son titre à un étage de la tour. Et si comme moi vous êtes curieux, alors vous chercherez le sommaire pour avoir un aperçu du nombre d'étage à traverser avant enfin d'atteindre le sommet ou du moins l'épilogue. Et là vous découvrirez une première surprise ... Il n'y en a pas !
J'ai donc dû au fil des pages attendre comme Jessica et les autres de savoir ce qu'allait me réserver l'étage suivant si tant est que je l'atteigne vivante.

Les personnages sont vraiment un morceau important de ce roman au même titre que la tour. Car nous les découvrons en fonction de ce qu'ils veulent bien dévoiler d'eux mais aussi au travers des ressentis de Jessica.
Elle se méfie de certains, d'autres l'horripilent prodigieusement et cela sans savoir pourquoi puisque leurs souvenirs sont occultés et ne réapparaissent que bribe après bribe.
C'est un personnage qui nous entraine à sa suite dès le début par sa confiance en soi et sa logique de survie. Elle reste égale à elle-même et ne force personne à la choisir même si cela la gêne aux entournures dès le début de voir que l'instinct de survie à long terme semble absent du caractère de certain.
Car du caractère, on ne peut pas dire qu'elle en manque.

Tout comme James, ou Jonathan qui au travers des ressentis de Jessica nous apparaissent à la fois comme allié mais aussi ennemi potentiel.
Les étages vont nous expliquer petit à petit pourquoi et ce, pour eux, mais aussi pour les autres survivants.

Cependant le personnage principal ici reste cette tour. Ce lieu immense et inviolable ou du moins le paraît-il qui renferme à la fois la vie et la mort.
Ma première impression a été de me souvenir du tout premier film "Cube" où, de même, des personnages se retrouvaient enfermés dans une cellule cubique et où chaque cellule semblait là pour les éliminer.
Pour l'un ou l'autre, seuls la logique, la réflexion, la force de caractère et l'instinct semblent être les ingrédients de la survie.

Cela donne donc un roman tendu d'un bout à l'autre. D'une tension qui s'étire au fil des étages, tel un élastique et qui nous fait frémir d'angoisse de peur du claquage surprise.
Et lorsque les révélations nous éclatent à la figure, que tout comme James, Jessica et les autres nous comprenons pourquoi ils sont là, c'est la claque.

Quelle histoire machiavélique et géniale que nous a imaginé là Cécile Duquenne!
Je m'attendais à beaucoup de choses mais alors... rien qui ne pouvait ressembler à la réalité de cette tour et de ces occupants.
J'ai adoré cette révélation finale, ce dénouement attendu et en même temps complètement à l'encontre de tout.
Elle a su me transporter d'un bout à l'autre grâce à sa plume dynamique et virevoltante. Car chaque action nous est décrit pour être vécue dans l'angoisse de la suivante. Peu de répit pour le lecteur dans ce roman court mais intense. C'est à la fois un thriller haletant, un récit dystopique ou de la science fiction. Car tout est là pour nous tenir en haleine mais aussi pour nous montrer les exploits de l'esprit sur le corps lorsque la survie est en jeu. Et face aux dangers à la fois physiques et moraux de cette tour, beaucoup craquent ou abandonnent. Et vous? Qu'auriez-vous fait??
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Un court roman de science-fiction qui tient en haleine du début à la fin ! Si j'ai trouvé certains raccourcis un peu trop simples, je suis globalement très contente de ma lecture, de la conclusion du récit mais surtout du thème abordé.

Quelques jeunes, entre 15 et 25 ans, se réveillent dans un marécage renfermant des crocodiles affamés. Très vite, ils comprennent qu'ils doivent lutter pour survivre. Jessica, 16 ans, très observatrice, comprend la première qu'ils doivent fuir par les hauteurs. Seuls les plus rapides pourront survivre à ce cauchemar... Mais le cauchemar ne fait que commencer. Étage après étage, c'est toujours un nouveau danger qui rôde, des nouvelles questions qui se posent, et de nouveaux souvenirs qui arrivent. Pourquoi sont-ils enfermés dans ce qu'il semble être une tour ? Comment en sortir ? Qui sont-ils ? Jessica pourrait le découvrir d'étage en étage...

Si on commence l'histoire totalement dans le flou, au même titre que tous les personnages qui se trouvent enfermés dans cette tour, on en apprend constamment davantage. Chaque chapitre est un lot de découvertes et de révélations. Dès le début, le ton est donné : des personnages se réveillent dans une sorte de marécage infesté de crocodiles. La tension est déjà palpable dès les premières pages et chacun lutte déjà pour sa survie. Pour cela, il faut monter ! La seule issue étant au-dessus de leur-tête. À force de devoir monter pour échapper à divers danger, ils comprennent qu'ils sont dans une sorte de tour mais ils ne savent rien d'autres puisqu'ils ont perdu une grosse partie de leur mémoire. Les survivants se rendent compte qu'ils ne se souviennent que de leur prénom, de leur âge et quelques petites choses qui les concernent très personnellement, mais ça ne les avance pas beaucoup à savoir ce qu'ils font là.
Au fur et à mesure de leur ascension dans les étages de la tour, les souvenirs reviennent par bribes et, Jessica, le personnage principal, arrive de plus en plus à comprendre qui sont ces gens qui l'entourent, pourquoi elle ressent certaines choses vis à vis de certains en particulier et surtout, ce qu'elle fait là. Il en est de même pour tous les personnes mais, comme on suit principalement Jessica, l'auteure s'est surtout concentrée sur ce qui la concerne. C'est là où j'ai vu quelques raccourcis alors que j'aurais aimé plus de développement et peut-être moins de facilité dans certains événements mais ça ne m'a pas empêchée de beaucoup aimer ma lecture et surtout la conclusion de tout ça !
Et, finalement, après réflexion, les raccourcis n'en sont pas forcément tous... J'ai été un peu sceptique de voir que, d'un coup, à un certain étage, les personnages se rappelaient de tout. Ou du moins, du pourquoi ils sont là. Sur le coup, j'ai trouvé ça trop facile. Mais ça suit finalement bien la logique des choses. Déjà, il fallait avoir la force d'arriver jusqu'à ce fameux étage, ça n'a pas été le cas de tous. de plus, métaphoriquement parlant, ce gros souvenir qui débloque toute la suite de l'histoire est très bien placé ! Je pense qu'il faut prendre le texte dans son ensemble et voir au-delà de nos premières impressions, si on en a. C'est à la rédaction de cette chronique que j'ai finalement compris plus d'éléments sur l'histoire, quelques jours après ma lecture donc... Bref !

Un autre point qui m'a un peu embêtée, c'est la concentration presque exclusive sur un seul personnage. On finit par savoir pourquoi elle est enfermée dans cette tour et pourquoi elle ressent certaines choses envers certains personnages et ça, c'est une très bonne chose. Mais tous les personnages restants finissent par savoir pourquoi ils sont là et j'aurais bien aimé en savoir davantage sur eux aussi.
Certains personnages sortent bien plus du lot que les autres. Je pense à Jessica, forcément, qui est le personnage principal et que l'on découvre plus en profondeur à mesure qu'elle gravit les étages. Sa personnalité est vraiment intéressante à découvrir et on en demande toujours plus. Mais je pense aussi à James, Jonathan ou même Melvin qui ont un caractère et une personnalité bien à eux, ce qui nous permet de les distinguer plus facilement des autres.

En bref, je ne retiens que du positif de cette lecture (mis à part sur les personnages secondaires pour lesquels j'aurais aimé plus de développement), surtout en ce qui concerne la fin. Si on nage dans le flou au départ, tout s'éclaire d'étage en étage, et tout ce que l'on découvre est vraiment saisissant ! Tout prend sens au fur et à mesure, très clairement et de façon totalement inattendue. Il y a un côté futuriste mêlé à une sorte de métaphore (l'ascension de la tour, les souvenirs revenant par bribes à des moments clés, les causes de ce huis-clos, le but et la façon d'atteindre une potentielle sortie...) qui rend l'ensemble vraiment intéressant et que je ne peux que recommander ! C'est un concentré d'action, de suspense, d'événements inattendus et bien plus encore qui sont réunis dans ce court roman.
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C'est la sublime couverture de ce roman qui a d'abord attiré mon attention, mais c'est bien la plume acérée de l'auteure et sa capacité à plonger le lecteur dans son récit dès les premières pages qui m'ont tenue en haleine.

J'ai attaqué ce roman sans rien en savoir si ce n'est que le lieu de l'action se déroulerait dans une tour. Maigre indice pour arriver à saisir l'essence de ce récit à la fois haletant, angoissant et perturbant.

Dès le début, on se retrouve face à une situation anxiogène qui soulève beaucoup de questions et qui affole nos sens ainsi que notre imagination. Que fait cette jeune fille dans un marécage peu accueillant ? Et qui sont ces personnes qu'elle va rencontrer en cours de route ? Pourquoi ont-ils tous perdu, en partie, la mémoire ? Ces quelques questions ne sont qu'une infirme partie de toutes celles que vous vous poserez à mesure que Cécile Duquenne déploie les fils de son intrigue devant vos yeux.

Grâce à son sens de la mise en scène, l'autrice nous fait passer par différents stades et émotions : effroi, questionnement, angoisse, méfiance, peur, curiosité, espoir… J'ai ainsi tressailli à maintes reprises devant les dangers qui habitent cette Tour que notre héroïne et ses compagnons d'infortune vont devoir gravir étage après étage. Une progression que l'on souhaite ardemment puisqu'elle les conduit sur le chemin de la liberté, mais qu'on ne peut qu'envisager avec angoisse puisqu'à chaque étage, son ou ses dangers….

Huis clos vertical, cette Tour, à la fois grandiose et étroite, ne manquera pas de provoquer chez les lecteurs un sentiment d'oppression. On suffoque et on finit par avoir l'impression d'étouffer, ce qui nous permet de compatir pleinement avec les personnages et surtout avec Jessica.

Forte et déterminée malgré ses seize ans, elle se positionne vite en meneuse de groupe d'autant que de manière instinctive, elle semble comprendre ce que la Tour attend d'elle ou du moins, des mouvements qu'elle doit faire pour assurer sa survie. Personnage complexe, Jessica vit intensément cette expérience qu'elle rend, pour le lecteur, complètement addictive. Il y a d'ailleurs presque un petit côté malsain à apprécier de la voir lutter pour sortir de la Tour et enfin retrouver la liberté et sa vie.

L'auteure a su me surprendre en orientant son histoire vers une direction à laquelle je ne m'étais pas attendue et qui m'a paru plutôt tordue ou, du moins, assez extrême. On va dire que l'expression la fin justifie les moyens prend ici tout son sens… Bien que pure fiction, ce récit soulève différents thèmes intéressants, mais plutôt durs. Je n'ai d'ailleurs pas pu m'empêcher d'être révoltée par certains passages. Mais je ne vous en dirai pas plus pour vous laisser le plaisir de la découverte.

Ce changement de direction dans la narration pourra perturber certains lecteurs, car il en ressort une espèce de cassure dans le rythme. D'abord menée tambour battant, l'histoire prend ainsi une tournure un peu plus contemplative. La tension que l'on perçoit tout au long de l'intrigue change également de nature puisque de physique et mentale, elle devient purement psychologique. Chacun des personnages se réapproprie, petit à petit, des pans entiers de sa vie, ce qui ne se fera pas forcément sans heurt…

En conclusion, l'auteure propose ici une histoire intense et déstabilisante de survie, de rédemption et de quête de soi, qui ne pourra que susciter chez le lecteur un certain nombre de sentiments et de questionnements. Une fois la dernière page tournée, on ne peut pas s'empêcher d'ailleurs de se demander si finalement, une tour a besoin d'être de béton pour nous enfermer ?
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Et je ne suis presque pas en retard, c'est pas peu dire


Comment cela je suis en retard ? Mais mettez vous un peu à ma place, on a une auteure prolifique dans le lot qui écrit plus vite que son ombre. Les épisodes des Foulards Rouges, ceux de Purespace. Après, il y a eu aussi les Nécrophiles Anonymes. Et là qu'est ce que je vois : La Tour. Mais bien sûr, comme si j'étais pas sur les nerfs d'être en retard sur les Foulards Rouges. du coup, qu'est ce que j'ai fait ?

J'ai lu la Tour. J'ai dormi dessus. J'ai presque mangé dessus (le café du matin, ça compte?) J'ai répondu à côté au Prince Charmant qui m'a demandé du coup ce que je lisais et quand il a eu la réponse il m'a dit qu'on se revoyait dans deux heures. Et puis j'ai terminé le livre et j'ai repris un peu du début, juste pour vérifier un truc. Mais oui c'était bien cela. J'ai refait mes références. J'ai relu un bout, juste pour le plaisir. Et puis je me suis dit que j'avais bien assez du retard comme cela, il fallait que je termine les Foulards Rouges (je lis le dernier épisode de la saison 1 ce soir, promis).


La Tour, un nom qui évoquerait de la Fantasy.

Mais oui, on me dit la Tour, je pense Stephen King avec la Tour Sombre, le pistolero, les crabes qui mangent de la chair et un méchant tout chelou qui vous poursuit. La Tour, cela peut faire princesse aussi avec Raiponse (ma fille est en vacances, je compense comme je peux, OK?) Je pense aussi, version un peu horrifique à la maison de Rose Red, cette maison malade qui se construit encore et encore. Je ne pense pas à une gamine de 16 ans amnésique qui se retrouve dans une sorte de marécage et qui doit grimper sur tout au long de la Tour pour sauver sa peau.


Et puis la Tour, c'est quoi? Parce qu'il y a d'autres gens dedans donc à priori, c'est un lieu qu'on pourrait penser qu'il est réel. C'est une épreuve ? Un voyage initiatique ? Une épreuve ? Ou vous pensez comme moi que la chronique va faire plus de deux parties parce que c'est du Cécile Duquenne ?


Une héroïne imparfaite qu'on apprend à soutenir.

Et oui, il en fera trois, c'est comme ça. Mais revenons à Jessica. Sans vous raconter sa vie non plus, on a une véritable page blanche au début, un mystère à part qu'elle est athlétique et qu'elle veut survivre (on va aller super loin comme ça). Mais au fur et à mesure des étages, on va apprendre un peu sur sa vie, ses peurs, ses envies, ses regrets. On va surtout comprendre petit à petit ce qui l'a amené dans cette Tour. Et une fois cette connaissance acquise, on va voir si elle aura la force d'en sortir.

Car la Tour est une épreuve de chaque instant. Tout le monde peut renoncer là dedans. Ce n'est pas tant qu'elle ait des pièges mortels en fait, c'est plus le fait que chaque étape est un inconnu. Et c'est cet inconnu qui peut s'avérer mortel. Pour le reste ? Vous achetez l'ebook, vous le lisez et on en reparle. *grand sourire convainquant*

En bref : Comme toujours avec Cécile, j'ai passé une très bonne soirée. Et mon Prince Charmant, il voulait savoir si un japonais me tenterait ce soir là. Et il était très bon aussi (le miam japonais hein). Qu'est ce qu'on dit ? Merci Cécile :D
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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critiques presse (1)
eMaginarock
12 novembre 2019
Malgré un style un peu inégal et une fin décevante, La Tour est donc un roman que j’ai lu avec beaucoup de facilité et dont le concept original m’a séduite.
Lire la critique sur le site : eMaginarock
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Tant pis si les autres ne veulent pas faire preuve de bon sens, je ne vais pas clamser pour le plaisir de satisfaire à l'ego ou à l'optimisme naïf de quelques personnes qui n'ont pas un grain de sable de jugeote. Pour ma part, je n'ai aucunement envie de mourir ici, et encore moins par contamination d'idiotie congénitale. Ils ne s'en rendent pas compte, mais nous n'avons ni à boire, ni à manger, et il fait froid, et d'ici une minuscule poignée d'heures à peine, l'un ou l'autre, ou l'ensemble de ces éléments deviendra un problème potentiellement mortel, à court ou à long terme.
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[XX] a l'air de plus en plus blanc, ses veines bleuissent et forment un canevas luminescent sous sa peau pâle. Celle-ci est si translucide que le motif dessiné par son système sanguin commence à ressembler à la surface d'un miroir brisé. Un peu comme sa vie, en fait. Nos existences...
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Je veux sortir, bon sang... Si je reste ici une minute supplémentaire, je crois que je vais fondre en larmes. Je ne veux pas mourir.
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La confiance, ce n’est pas « un peu », c’est « tout ou rien », c’est absolu. Ça se donne et jamais ne se reprend. Quand l’autre la trahit, elle est brisée et on ne peut plus rien en faire. Elle ne se reconstruit pas, elle ne peut être réparée.
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Renoncer revient à vivre avec le poids de la culpabilité. Poursuivre, c’est décider de pardonner. Encore faut-il le vouloir. Et quand on ne veut ni l’un ni l’autre, le pire est à venir.
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Videos de Cécile Duquenne (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Cécile Duquenne
A l'occasion du salon "Les Utopiales" à Nantes, rencontre avec Cécile Duquenne et Etienne Bariller autour de leur ouvrage "Les brigades du steam" aux éditions ActuSF.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2363211/etienne-barillier-les-brigades-du-steam-le-bras-de-fer
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