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Critique de GallouG
Le livre d'Isabelle Bellin, "Déchets changez-vous les idées ! Comment réduire et valoriser nos déchets au Quotidien" a une tendance moralisatrice forte. Les critiques sont nombreuses et malheureusement les solutions semblent être à l'échelle de la société et des entreprises plutôt qu'à celle des particuliers.
Le premier chapitre se présente comme l'histoire de nos déchets, comment on les traitait au fil des siècles et comment l'ère du plastique et des déchèteries ont vu le jour.
Au départ, nous suivons les aventures de deux jeunes parents qui veulent en apprendre un peu plus sur le mode de traitement des déchets puisqu'ils font attention mais qu'ils estiment (avec raison) que ce n'est pas suffisant. Ils décident donc de visiter un centre de tri. Lors de cette visite, des informations éparses semblent intéressantes (ne pas écraser les bouteilles en plastiques dans le sac PMC, elles seront plus faciles à détecter, ne pas couper le papier en trop petits morceaux, ils seraient refusés au centre de tri, etc.).
Toutefois, la plupart des informations ont une tendance moralisatrice forte ! Nous savons tous qu'il faut éviter les sacs en plastique pour prendre nos légumes, mais les sacs en tissu ne seraient pas une solution parce que le coton est l'une des cultures les plus polluantes au monde. Donc non ! Préférez des chutes de tissu... L'auteure n'encourage pas les efforts, elle exige des changements radicaux.
La seconde partie du titre "Comment réduire et valoriser nos déchets au Quotidien" porte plus sur la partie réduction par le tri que par de petites solutions au quotidien. le dernier chapitre, contenant les réelles "solutions d'avenir", fait une soixantaine de pages (sur les 200 pages du livre) et ne contient que trop peu de solutions à l'échelle des particuliers. Fin de l'obsolescence programmée, nouveaux logos pour faciliter le tri, imprimantes 3D pour que les particuliers puissent acheter des machines qu'ils pourront réparer eux-mêmes, tels les meubles d'une fameuse entreprise suédoise, toutes ces solutions se placent sous "l'avenir" sans penser que sans efforts au présent, l'avenir sera encore plus noir qu'aujourd'hui. L'auteure fait une brève mention du "zéro déchet", tendance écolo qui avait, selon moi, une place centrale dans cet ouvrage.
Un bilan mitigé pour ce livre qui contient un tas d'informations intéressantes mais dont la forme ne m'a pas séduite. J'aurais préféré un meilleur équilibre au niveau "problèmes-solutions", une tendance moralisatrice moins forte et des solutions à l'échelle de Monsieur et Madame tout le monde.
Le premier chapitre se présente comme l'histoire de nos déchets, comment on les traitait au fil des siècles et comment l'ère du plastique et des déchèteries ont vu le jour.
Au départ, nous suivons les aventures de deux jeunes parents qui veulent en apprendre un peu plus sur le mode de traitement des déchets puisqu'ils font attention mais qu'ils estiment (avec raison) que ce n'est pas suffisant. Ils décident donc de visiter un centre de tri. Lors de cette visite, des informations éparses semblent intéressantes (ne pas écraser les bouteilles en plastiques dans le sac PMC, elles seront plus faciles à détecter, ne pas couper le papier en trop petits morceaux, ils seraient refusés au centre de tri, etc.).
Toutefois, la plupart des informations ont une tendance moralisatrice forte ! Nous savons tous qu'il faut éviter les sacs en plastique pour prendre nos légumes, mais les sacs en tissu ne seraient pas une solution parce que le coton est l'une des cultures les plus polluantes au monde. Donc non ! Préférez des chutes de tissu... L'auteure n'encourage pas les efforts, elle exige des changements radicaux.
La seconde partie du titre "Comment réduire et valoriser nos déchets au Quotidien" porte plus sur la partie réduction par le tri que par de petites solutions au quotidien. le dernier chapitre, contenant les réelles "solutions d'avenir", fait une soixantaine de pages (sur les 200 pages du livre) et ne contient que trop peu de solutions à l'échelle des particuliers. Fin de l'obsolescence programmée, nouveaux logos pour faciliter le tri, imprimantes 3D pour que les particuliers puissent acheter des machines qu'ils pourront réparer eux-mêmes, tels les meubles d'une fameuse entreprise suédoise, toutes ces solutions se placent sous "l'avenir" sans penser que sans efforts au présent, l'avenir sera encore plus noir qu'aujourd'hui. L'auteure fait une brève mention du "zéro déchet", tendance écolo qui avait, selon moi, une place centrale dans cet ouvrage.
Un bilan mitigé pour ce livre qui contient un tas d'informations intéressantes mais dont la forme ne m'a pas séduite. J'aurais préféré un meilleur équilibre au niveau "problèmes-solutions", une tendance moralisatrice moins forte et des solutions à l'échelle de Monsieur et Madame tout le monde.
