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EAN : 9782846267823
115 pages
Au Diable Vauvert (27/05/2014)
3.2/5   10 notes
Résumé :
Avec plus que quelques mois à vivre, le narrateur pourrait profiter des derniers plaisirs de la vie. Mais au lieu de se cogner au présent, il va profiter du temps qu'il lui reste pour adresser les remerciements qu?il n'a jamais exprimé.
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Que lire après Demain la veille: Ou La joie d'avoir vécuVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Le narrateur apprend qu'il est atteint d'une maladie incurable et ses jours sont comptés. Il se décide alors à remercier tout ce qui lui a plus dans sa vie.
Le narrateur voir sa santé se dégrader et cela jusqu'à ce qu'il ne plus capable d'écrire. Heureusement cela arrive très tardivement.
Il prend plutôt bien l'annonce de sa mort prochaine. Cela pourrit-il arriver à d'autre personnes? J'ai un peu de mal à croire à un tel stoïcisme.
Pour remplir les derniers mois de sa vie, il va passer en revue tout ce qui a pu lui lui apporter quelque chose dans sa vie. Ça permet de découvrir un passionné de bonne nourriture, de vie simple. Mais le problème c'est qu'au bout de 80 pages, j'ai eu l'impression de me retrouver dans un catalogue. Surtout lorsqu'est faite l'énumération des oeuvres théâtrales qui l'ont touché, là ça ne m'évoquait rien du tout.
Cet élément m'a laissé un sentiment un peu mitigé. le roman aurait pu avoir un caractère universel de par son thème (la mort) mais en se focalisant sur des choses très personnelles le récit m'a fait me détacher de lui.
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La première question que je me suis posé en commençant le livre c'est s'il allait falloir sortir les mouchoirs. En fait, il y a de beaux moments d'émotion, le début en particulier, mais aussi tout au long du récit, émotion que chacun ressentira probablement plus ou moins intensément selon sa propre expérience. le narrateur nous donne de très jolies leçons de vie au travers des remerciements qu'il exprime, les rencontres avec de belles personnes , les souvenirs de lieux qui ont marqué sa vie, la chanson, le théâtre et bien sur ses proches, famille et amis.
Sans doute ai-je été particulièrement sensible à ce récit étant d'une génération proche de celle du narrateur avec beaucoup de références culturelles communes, mais avant tout c'est l'idée de ce retour positif sur le passé qui m'a beaucoup touché.
Le style est clair, simple, agréable. Un très beau livre.
Merci à babelio et aux éditions "Au diable vauvert" pour ce livre numérique reçu dans le cadre de l'opération masses critiques.

Lien : http://allectures.blogspot.f..
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Demain, la veille ou la Joie d'avoir vécu… Une vie soudainement qui bascule dans l'incertitude des jours à venir. Plus que quelques mois de sursis lui annoncera-t-on à ce narrateur qui évoque avec émotion et nostalgie sa vie d'avant, sa vie de maintenant, sa vie d'après. Cet après qu'il n'ose pas trop brusquer.

Il va alors remercier. Remercier ses souvenirs : ces gens, ces endroits, ces lieux, ces mets, ces anecdotes qui ont fait de lui ce qu'il est devenu. Qui l'ont à un moment donné de son existence amené à se remettre en question, à réorienter ses pensées sur l'Essentiel.

A travers ses pages de remerciements et de souvenirs, il nous raconte également ses proches, ses amis… La façon dont ceux-ci vivent son sursis. La peine qui les traverse. L'amour qu'ils lui portent. Ces larmes cachées aux traces indélébiles dans les coeurs de sa femme et de ses filles… Ces étreintes pourtant fugaces mais qui veulent tant dire…

Le récit dépérit tout autant que son narrateur. Fidèles, les mots rendent ici hommage à leur maître, à sa douleur et sa maladie qui sont en train de l'emporter. Sur un ton léger et parfois plein d'humour, la mort traverse les pages à grands pas… On la sent qu'elle arrive. Inévitable, elle lui laisse tout de même le temps de vivre ses derniers moments comme il l'entend.
Le temps d'accueillir la mort…

Il y manque le charme et l'odeur des pages… Ce petit « truc » qui fait la différence. Toutefois, le format numérique ne laisse pas sans émotion et prend les tripes aussi rapidement qu'il les laisse mollassonnes avec le départ « précipité » du narrateur vers d'autres horizons…

Merci pour ce récit.
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Un petit roman plaisant à lire, rempli de tendresse, d'amour mais parfois aussi, un peu moralisateur sur les bords et quelque peu répétitif aussi.
Bref, on suit gentiment le chemin de remerciements de Paul, accompagné de sa femme Léa et de ces enfants, on sent bien la passion du rugby et les qualités que ce sport a pu faire transmettre à Paul mais aussi à son fils, l'attrait de l'écriture et du théâtre par le biais de sa femme entre autres, la gourmandise au travers des divers restaurants et autres petites( et grandes) "bouffes" qu'il a faite. Mais il manque un petit quelque chose, que j'avoue ne pas arriver à vraiment déterminer, un petit quelque chose qui ferait basculer ce roman vers une magnifique histoire. Là, on est attendri, on apprécie, mais on ne s'envole pas (d'où mes 3 étoiles seulement).
En tout cas, merci au Diable Vauvert et à Babelio pour cette masse critique numérique car c'est un petit moment sympathique de lecture que j'ai tout de même passé.
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Livre découvert par le site Babelio. C'est un petit livre (une centaine de pages), rapide à lire et plaisant.
Un homme, apprenant qu'il ne lui reste que quelques semaines à vivre, décide de mettre à profit le temps qu'il lui reste à vivre en allant voir les personnes qui ont compté dans sa vie ou en leur écrivant pour les remercier. On suit les choix de cet homme et ses réflexions sur sa vie, sur ce qu'il trouve important à la veille de sa mort. Il nous fait aussi part de ses « coups de gueule » sur ce qui l'insupporte.
Dans l'ensemble, j'ai bien aimé le rythme soutenu du roman, la variété des sujets abordés, le fait que l'auteur ne tombe pas dans le « pathos » à outrance.
Au final, je suis assez partagée, ayant trouvé certains passages très intéressants, intelligents et d'autres trop moralisateurs : l'auteur profite parfois de la situation extrême qu'il a installée pour « régler ses comptes » et donner des leçons de morale au lecteur.
L'ensemble reste agréable à lire et assez original.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Tous m’ont appris que l’acte d’écrire ne se justifie que s’il est vital ; s’il permet de vivre ou de survivre, comme dans le sublime et bouleversant L’Autre et l’Écrivain de l’Uruguayen Carlos Liscano qui a rencontré l’écriture dans la solitude des prisons, jusqu’à se faire dévorer par elle, aux sens propre et figuré, pour conclure que l’écrivain qu’il est, est peut-être bien une invention. Je voudrais tant croire aujourd’hui que lire aussi aide à survivre.
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Comme je partage votre point de vue ! Les livres sont une armée d’occupants. Ils commencent par s’approprier une partie de votre territoire (souvent votre bureau) puis s’infiltrent peu à peu, dans les autres pièces, une par une. Insidieusement. Ils grimpent aux murs, repoussent les plafonds, rampent sur les sols où rien ne peut les repousser ; se glissent dans les espaces les plus étroits. Parfois, prétextant un coup de main, ils s’érigent en pied de table ou en tabouret.
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Cet ange, peut-être a-t-il pris, sans que je m’en sois rendu compte, les traits d’Yves Hunstad, ange incarné et comédien lunaire quand, avec son indispensable double, Ève Bonfanti, ils écrivent le théâtre en train de se faire sur scène, sans que l’on sache qui est acteur ? qui est spectateur ? nous demandant sans en avoir l’air : où est le faux ? Où est le vrai ? Est-ce parce qu’une chose n’est pas arrivée qu’elle est un mensonge ? Comment faire si on veut vraiment être sincère ? Cette question me taraude à l’heure où la vie ne m’autorise aucune tricherie.
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On peste contre les médecins qui ne nous disent pas tout ou seulement ce qu’ils veulent, réservant la vérité à leurs confrères, et lorsque l’un d’entre eux va droit au but, sans fioriture ni ménagement, on déteste son honnêteté.
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Oui, simplement regarder les mots sans toujours en comprendre le sens ni même en lire la définition, juste pour leur beauté, comme s’il me semblait déjà qu’il existe une esthétique des mots.
Il y a ceux dont la seule lecture vous entraîne dans une nouvelle aventure : utopie, rebelle, infini, rocambolesque, funambule, mandragore, lazzarone, kakemphaton, callipyge, zéphyr, zanzibar…
Il y a ceux sur lesquels on tombe au hasard d’une recherche lexicale, qu’on n’utilisera jamais mais qui vous ouvrent des territoires inexplorés : yohimbehe, dextrorsum, escorbarderie, scalasanta, filipendule, mystagogue, holophrastique, lysergide…
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