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EAN : 9782368329733
292 pages
Nombre7 Editions (10/03/2020)
5/5   4 notes
Résumé :
J’AI MAL A MA GENDARMERIE !

« La vérité est unique et la Sagesse est de s’incliner devant elle »

(Étienne Gilson, philosophe)

Examen d’OPJ réussi à moins de 5 ans de service, le gendarme Durand a toujours été reconnu comme étant un excellent enquêteur. Ses notes annuelles et dans les 20/25 lettres de félicitations écrites par ses chefs en témoignent. Il est aussi apprécié pour son tact, sa franchise et sa rigueur morale. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
"Le gendarme rosse Guignol", aurait pu être le titre du livre de Robert Durand. Mais, en sous-titre, s'imposait ce vocable : "les Irlandais de Vincennes". Appellation arrimée à une nébuleuse affaire politico-judiciaire émaillée d'épisodes tragi-comiques. Retentissante, inextricable, interminable, elle est sans doute ignorée des jeunes générations, mais elle restera dans les annales de la Vème République. Et en partie grâce à cet auteur, qui en fût à la fois un acteur et un observateur aux premières loges, avant d'y consacrer une belle tranche de vie grâce à sa plume.
Et quelle plume !
Le style d'abord. Il y a du Rabelais chez Durand. Au fil des 290 pages, on sourit presque constamment, on rit souvent et on éclate de rire parfois. Car cet ancien sous-officier de gendarmerie a le sens de la formule cocasse, du mot qui fait mouche, des croquis picaresques. C'est un festival de truculences et de fulgurantes trouvailles de langage. Un régal.
Mais si la forme est jubilatoire, le fond est moins hilarant. C'est une histoire de gendarmes et de gendarmerie. Une authentique histoire, pas du Bourvil. Nous voici en immersion dans un marigot de lâchetés et de couardise, de pusillanimité et d'opportunisme. Un monde frelaté qu'on imaginait pas être celui de ce corps d'élite. Enfin, soyons justes : Durand affirme ne pas s'en prendre à la gendarmerie, mais seulement à des gendarmes. Toujours est-il que le major, comme s'il tapait un tambour, distribue ses volées de bois vert. Chacun en prend pour son grade, des maréchal des logis aux généraux. Hou là là ! Quelle baston !
Guignol, sa cible principale, est aussi un gendarme. Un triste sire en qui son
contempteur voit le plus grand menteur de l'histoire de la gendarmerie. C'est dire ! Un officier dont l'imposture n'aurait peut-être jamais été révélée, en tout cas avec autant de rigueur et mille détails, s'il n'avait pas croisé sur sa route notre Zorro à la plume trempée dans du vitriol.
L'affaire des Irlandais de Vincennes, c'était à l'ère de François Mitterrand. C'est vieux. Mais, sous la plume-pinceau du major Robert Durand, elle reste et restera toujours contemporaine comme une comédie de moeurs classique, une fresque baroque sur la nature humaine.

Francis Puyalte

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Je viens de terminer la lecture de votre livre et tiens à vous remercier pour ce travail émérite qui vous honore. Mariée à un ancien gendarme ayant servi sous vos ordre et lui aussi touché par l'affaire des irlandais de Vincennes puisqu'il à fait le choix de démissionner je n'avais jamais eu connaissance de toute l'histoire. C'est maintenant chose faite et je me rends compte du mal causé par cet officier orgueilleux et arriviste qui à su si bien mentir tant à sa hiérarchie qu'aux politiques et aux médias.
Alain n'a jamais été trop prolixe concernant cette affaire mais pour vivre avec lui je sais qu'il l'a très mal vécue et qu'il n'oubliera jamais que sa carrière a été brisée par les officiers qui commandaient à l'époque la Légion de Gendarmerie d'Ile de France. Il était impensable qu'un membre de leur caste (BEAU) ai pu mentir.
Je vous remercie pour n'avoir jamais baissé les bras malgré les difficultés rencontrées et les accusations mensongères dont vous avez aussi fait l'objet. Je suis vraiment admirative et je tiens aussi à remercier les EDITIONS N°7 pour avoir publié votre livre
Régine

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J'ai vu "Les Mensonges de l'histoire" en Replay. Et je viens de lire l'ouvrage très bien édité par Nombre7. Ainsi donc, par la multitude de preuves que fournit l'auteur, je découvre que la fausse légende dont il parle repose du vent, du mensonge, de la calomnie. le tout, écrit-il, étant imputable non seulement à l'officier mis en cause, mais aussi à la presse qu'il sut si bien manipuler à sa convenance.

Tout celà lui aurait valu d'être décoré de la Légion d'Horreur et non d'Honneur, je pense.

Je recommande vivement cet ouvrage à toute âme en quête de vérité.
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Après avoir lu ce "pavé", force m'est de constater qu'entre votre version et celle diffusée par les médias, y'a pas photo. Vous faites bien de rappeler ce que dit Monsieur Beau à destination de l'Élysée fin 1983 :
" Si je suis pas inscrit au tableau d'avancement, je dirai que c'est Mitterrand qui m'a ordonné d'établir des faux à Vincennes."
Ne manque pas de culot, ce monsieur !

J'ai souri en lisant qu'au téléphone il a pleuré aux oreilles de monsieur Prouteau en s'apitoyant sur son sort. Parce qu'il se savait voué à l'arrachage de son masque. Avancement stoppé ! Carrière foutue !

Chapeau à vous pour ne pas critiquer la Gendarmerie dans son ensemble. Puisque vous vous limitez à nommer certains de ses co-responsables de ce lâchage de bride au cou d'un dangereux mégalomane assoiffé de gloire.
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J'ai lu votre ouvrage avec l'intérêt que vous pouvez imaginer compte tenu de la proximité que j'ai eue avec cette affaire. J'en connaissais donc les points principaux, mais j'ignorais tout ce qui concernait la phase du jugement. Je salue la qualité de votre récit, tant sur le plan de son objectivité que sur le plan de sa clarté, récit qui rétablit la vérité VRAIE sur un épisode lamentable de l'action de la gendarmerie.

il était important de remettre les choses en place en précisant le rôle des protagonistes, des Officiers dits supérieurs qui se sont fourvoyés dans un imbroglio politico judiciaire, dans le seul but d'embellir leur carrière, en méprisant les conséquences que leurs actes entraîneraient non seulement pour l'institution, mais aussi hélas pour les exècutants de leurs basses oeuvres.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Je termine à peine la lecture de ton livre, que sans tarder il me faut le commenter. Je suis un ancien commandant d'une unité de Gendarmerie du Val-de-Marne. Bien que je m'exprime ici sous pseudo, tu n'auras pas de peine à m'identifier.
Ayant été en activité à l'époque de l'Affaire des Irlandais, j'en conserve de douloureux souvenirs. Parmi eux, j'ai celui d'avoir été tant avili par le patron de la gendarmerie d'Ile-de-France et son adjoint, que j'ai préféré déposer mes impedimenta sur le champ.Beau avec son égo démesuré, sa certitude d'être intouchable est l'un des principaux responsables de ce gâchis.
Ma carrière et ma vie ont été brisées. D'autres que moi ont subi un sort plus grave encore. Je cite le camarade CAUDAN (injustement accusé de braquage dans une émission vue en mars à la télé) et le Major WINDELS dont le seul tort a été d'obéir au commandant Beau. Si je parlais du préjudice subi par la gendarmerie et bien au delà, j'en ferais aussi un livre en privilégiant NOMBRE 7 pour l'éditer.
BRAVO cher compagnon de misères, pour ta pugnacité! Tu mets à l'index ceux qui, comme Beau se pavanent en arborant une "tache" rouge sur le torse.
Au fait, te l'a t-il balancée, cette claque dans la gueule promise? Je suppose que non, tu t'en serais "vanté" dans tes écrits.
Je ne te dis pas Adieu, mon ancien. Il faudra bien qu'un jour on finisse par nous revoir sur terre. Quand nous serons au paradis, sur qu'on ne rencontrera pas nos bourreaux car l'enfer est fait pour eux.
DUDUCHE
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Le 26 avril 2020, dans l’un des mensuels des retraités de l’Arme, il est écrit ceci :
« Le lieutenant-colonel de gendarmerie Jean-Michel Beau est décédé jeudi à Montpellier à l’âge de 76 ans. Sa fille Béatrice a précisé qu’il souffrait d’un cancer du poumon... »
Pour crédibiliser les louanges adressées au défunt, il est aussi publié cela :
« Ce week-end, deux journalistes lui rendent hommage sur le blog de Mediapart. Pour Edwy Plenel, Jean-Michel Beau incarnait le courage ordinaire de la vérité . Georges Marion, journaliste au Monde écrit : Gendarme engagé et formé pour faire respecter la Loi, il ne pouvait comprendre comment des coupables identifiés et localisés pouvaient encore échapper à la justice ».
En août 2020, ce même périodique revient sur le sujet :
« Publié au moment du décès du lieutenant-colonel Jean-Michel Beau, le 23 avril 2020, ce livre du major (h) Durand entend donner sa version des affaires des Irlandais et des Ecoutes… L’occasion surtout pour l’auteur, qui vous une haine tenace à Jean-Michel Beau, de déverser sur lui des flots de fiel et de haine. Ad nauseam. »
-
Aux rédacteurs de ces articles, et à d’autres, je tiens à préciser que
. mon contrat d’édition a été signé le 23 janvier 2020,
. mon livre est sorti le 20 mars, sans que je ne sois intervenu quant à cette date, alors que j’ignorais Beau en fin de vie, et son adresse,
. le rapprochement entre ces deux dates est purement fortuit !!!
-
Puisque l’occasion m’est donnée ici de rester sur ces parutions, j’ajoute :
. que les rédacteurs du mensuel se sont bien gardés d’écrire un mot sur la crédibilité de mes accusations, se limitant à dire que j’ai « déversé des flots de fiel », et que « ces affaires jugées appartiennent aujourd’hui à l’Histoire »,
. que mon combat pour la vérité a débuté ostensiblement fin 1982 et perdure…
. que Beau n’en a rien ignoré puisqu’à plusieurs reprises il m’a menacé et promis de me « claquer la gueule », voulant me réduire au silence. Ses louangeurs habituels - moutons de Panurge pour la plupart - se posent-ils la question de savoir pourquoi il ne m’a jamais attaqué pour diffamation ? Celle du pourquoi il a nié mordicus ses fautes de Vincennes durant 9 mois après les avoir commises ? Et enfin du pourquoi il a attendu 9 mois de plus pour s’en défausser en direction de l’Elysée ?
. que sa mégalomanie démentielle l’a toujours poussé à s’affranchir des règles de procédure, contraignant des sous-off. à l’illégalité, puis à mentir devant la Justice et leur plus Haute Hiérarchie,
. qu’avant sa mise of course, voulant sauver ses abattis, il avait eu le culot de diaboliquement discréditer les gendarmes de Vincennes l’accusant de mentir, ceci auprès de leur VH,
. qu’après cela, pendant des années il n’eut de cesse que de se venger de tous ceux qui avaient causé sa perte,
-
Pour terminer, je suggère à mes donneurs de leçons nauséeux, avérés et en puissance
. de lire le rapport mensonger de leur idole (p. 67 à 73)… les articles mâchés qu’il ventila à la presse (p. 240 à 248)… les témoignages écrits de personnes avisées, elles ! (p. 250 à 272),
. de lire les détails de ma version plutôt que de faire écho à celle du plus grand menteur-prédateur-imposteur que la Gendarmerie ait connu en ses deux siècles d’existence… appuyé en premier lieu par l’ennemi juré de Mitterrand : Plenel. Journaliste que dans l’émission récente d’une grande chaîne de télévision on a pu entendre affirmer qu’un gendarme de Vincennes arrêté pour braquage (c’est faux : emprisonné pour une peccadille !!!) avait voulu se venger de Beau en le dénonçant à la Justice.
--0---
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Bien sûr, viscéralement impliqué dans tout ce qui ressort depuis mon passage, sous tes ordres, à la BR de Vincennes, j’ai suivi tes démêlées pour faire éclater la vérité dans « l’affaire des Irlandais ».
la lecture de ce dernier ouvrage cependant m’ébaubi. Il narre parfaitement cette longue, farouche et difficile traque dans cette quête et révèle également, au-delà de la conduite déshonorante et abjecte de BEAU, celle souvent lâche - pour ne pas dire plus – d’officiers généraux, officiers et gradés – que j’ai bien pour certains, bien, et pour d’autres un peu connus.
Mais quelle mémoire mise au service de ton irrépressible pugnacité et qui conduit à l’aboutissement recherché. Bravo dudu. Reçois toute mon admiration, et aussi mes remerciements pour l’honneur que tu me fais et me citant au « regard de nos belles affaires ».
Et là, c’est toi qui « claque ta gueule à Beau » !
Dany le Belge (pseudo que tu m'as donné autrefois)
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« Prunelle », une de mes plus fidèles incitatrices à défendre l’honneur de ceux qui en ont été détroussés me charge d’insérer son commentaire :

Il est ahurissant de constater qu’un officier supérieur de gendarmerie a commis ce dont tu l’accuses. Tout aussi impensable et injuste est le fait que sa hiérarchie l’a laissé commettre ses pires malhonnêtetés intellectuelles puis ne l’ait pas dégradé publiquement ou flanqué hors de son monde respectable.
Quant aux journalistes, excepté quelques-uns type Puyalte et Kerrien,
ils ont démontré leur manque de crédibilité une fois encore.
En mars dernier, dans Les Mensonges de l’Histoire, il a été dit par le
patron de médiapart qu’un gendarme de ton ancienne unité avait été
arrêté pour braquage. Demain, il en viendra peut-être à dire que c’était
toi !
Les soutiens du parjure osent tout. Par exemple, tu rappelles que l’un
d’eux est allé jusqu’à écrire qu’en étant fait chevalier de la légion
d’honneur, il avait honoré cet Ordre et non l’inverse.
Au vu de toutes ces folies d’intellos, faut-il rire ou pleurer ?

Mon cher Dudu, encore bravo pour la persistance de ton combat livré
à l’injustice ! Et reste sur tes gardes : la pure vérité que tu révèles
ne plaît pas à tout le monde !
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Enfin, voilà qu'est éclaircie cette affaire de Vincennes ! Depuis le temps que les politiques et la presse nous en abreuvent de façon partisane et contradictoire, ça suffit.
Parmi tous les témoignages cités, je focalise sur ceux de l'inspecteur Boyer et celui du journaliste Puyalte qui raconte si bien comment lui et ses confrères ont été intoxiqués par le "parjure".
Un autre général résume bien sa pensée en écrivant qu'avec Beau la gendarmerie ne pouvait qu'aller où elle est arrivée. Je suppose que s'il avait été sous son commandement, il l'aurait muselé bien avant 1982.

Quelle bévue persistante des journalistes accrochés aux basques de leurs "chefs de file"!
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