La pensée occidentale et spécialement la philosophie française a pour constante tradition de dévaluer ontologiquement l'image et psychologiquement la fonction d'imagination " maîtresse d'erreur et de fausseté".
La maison constitue donc, entre le microcosme du corps humain et le cosmos, un microcosme secondaire.
L'oiseau en général est le commencement de l'Oeuvre, alors que le serpent en est la base, et les autres animaux le centre.
A toutes les époques donc, et dans toutes les cultures, les hommes ont imaginé une Grande Mère, une femme maternelle vers laquelle régressent les désirs de l'humanité.
La croyance universelle aux puissances maléfiques est liée à la valorisation négative du symbolisme animal.
Figurer un mal, représenter un danger, symboliser une angoisse, c'est déjà,par la maîtrise du cogito, les dominer.
" dans le feuillage des arbres, notre enfance et un passé encore plus reculé se mettent à danser une ronde joyeuse...les couleurs mêlent leurs scintillements." Novalis
L'église chrétienne, comme l'exemple des cultes initiatiques d'Attis et de Mithra, a su admirablement assimiler la puissance symbolique de la grotte, de la crypte, de la voûte.
La divinité lunaire est toujours en même temps divinité de la végétation, de la terre, de la naissance et des morts.
Pour l'Occident, le régime Diurne des images a été mentalité pilote, de laquelle la diaïrétique platonicienne et le dualisme cartésien sont les illustrations.