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sur 6148 notes
Ici tout se passe comme dans un songe avec ses périodes de rêves et de cauchemars. Il y l'enfer familial dans lequel on ne parle pas, dans lequel on méprise, dans lequel on utilise et épuise, un frère malveillant et manipulateur, une mère gagnée par la folie, assassinée par la société et il y a le deuil de l'enfance, de l'innocence, la découverte de la liberté, de la jouissance.
c'est en Indochine dans cet environnement fracassant que se construit la jeune fille entre la violence familiale et l'amour inconditionnel de l'amant.
La plume de Marguerite Duras est puissante, elle exprime le tumulte intérieur de sa jeune adolescence avec une clarté impressionnante mais aussi avec le recul que lui procure les souvenirs polis par les ans.
Ce fût pour moi un grand moment de lecture, assaillit de toute part par les sentiments que nous projette l'auteur,cela ne devant pas laisser oublier que le personnage principal qui affronte cette vie n'a que 15 ans.
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Ecriture atypique s'il en est.
Univers très évocateur dans lequel le lecteur se perd en raison des narrations croisées, des personnages mal identifiés et de l'espace temps fantaisiste.
Ponctuation à l'avenant.

J'ai davantage apprécié "Un barrage contre le Pacifique" que j'ai trouvé plus structuré, faut croire que j'ai besoin de structure.

La volupté qui se dégage de "L'amant" est à la fois brute et distante ; ce n'est pas aisé de retranscrire cette alchimie qui lui vaut peut-être son statut de classique littéraire ?

Les personnages sont peu attachants voire haïssables. La curiosité est davantage éveillée que l'intérêt.

Le récit est court et très personnel ; comme avec "Un barrage contre le Pacifique", on flirte outrageusement avec l'autobiographie sans toutefois pouvoir y ancrer de repères fiables.

Déroutant et pas complètement enchanteur.


Challenge PLUMES FÉMININES 2018
Challenge ATOUT PRIX 2018
Challenge GONCOURT
Challenge Classiques PAYOT
Challenge 1914 - 1989 / Edition 2018
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"L'amant " de Marguerite Duras est un récit autobiographique. L'histoire se passe dans l'Indochine des années 30, Marguerite Duras a alors quinze ans et elle nous dit qu'il reste toujours quelque chose de l'enfance en nous, toujours. Puis elle nous dit que l'histoire de la vie de Marguerite Duras en tant qu'être, n'existe pas, ça n'existe pas, jamais. En effet écrire c'est tenter de savoir ce qu'on écrirait si on écrivait - on ne le sait qu'après - avant, c'est la question la plus dangereuse que l'on puisse se poser, toujours. Il n'y a pas de centre, pas de chemin, pas de ligne, pas de chemin, jamais.
Duras nous dit aussi dans ce livre que le désir reste en suspens dans le monde, prêt à traverser les gens qui veulent bien se laisser traverser par lui et que si rien ne va dans ce sens, rien non plus n'indique le contraire, ça n'indique pas le contraire.
le désir est l'intelligence immédiate du rapport de sexualité ou bien il n'est rien, jamais. le problème est ailleurs, Marguerite Duras ne sait pas où il est, elle sait seulement qu'il n'est pas là, ça n'est pas là.
Vous croyez pleurer de ne pas aimer et vous aimez ne pas pleurer mais pleurer souvent parce qu'on ne trouve pas la force d'aimer au-delà de la peur, c'est aimer la peur de pleurer, toujours.
Simple et évident , de la bonne littérature populaire que les jeunes adolescents pourront lire également avec grand plaisir ...
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Je viens de finir "L'amant", ce matin même.
Et si les mots ont un sens, si les phrases que je vais écrire dans ce modeste ressenti signifient quelque chose, alors elles signifient que ce livre est un chef-d'oeuvre, qui ne sera pas oublié de sitôt, que ce livre est même plus, une expérience littéraire à vivre en tant que lecteur.
"L'amant" est un livre unique ; je n'en ai jamais lu de pareil et il ne faut pas le considérer comme un roman parmi d'autres, un roman dont l'intérêt, le principal intérêt résiderait dans l'intrigue, dans la psychologie des personnages ou même dans le style, qui, même s'il est de toute beauté, simple, efficace, mais tellement, tellement beau, touchant, émouvant et original en plus !... Mais, dans ce roman, le style n'est que secondaire.
Ce qui fait de "L'amant" un grand livre, c'est le personnage principal ; ce n'est pas sa psychologie ; non, c'est autre chose.
Et c'est ce pourquoi lire "L'amant" est un défi, que j'avoue n'avoir moi-même pas réussi complètement ; car pour lire "L'amant", pour le lire avec plaisir, il faut entrer en symbiose, dans une symbiose totale, complète avec le personnage principal et le seul intérêt de ce livre est d'entrer en symbiose avec ce personnage, de faire preuve d'une empathie totale, radicale, avec le personnage principal du texte qui se confie à nous. Et, dut-on ne pas réussir, pourquoi abandonner définitivement ce livre ? Qu'il soit reposé sur une table de nuit, et qu'on attende quelques années peut-être pour réessayer, et tenter de relire ce livre unique.
Chant du coeur, "L'amant" permet d'entrer, plus que dans la vie, dans l'esprit de Marguerite Duras, qui a choisi de tout nous dire, et elle nous fait ainsi vivre une expérience exceptionnelle, extraordinaire, hors du commun, jamais vue… Génial !
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Sur cette photo du passage d'un bac sur le Mékong à 15 ans, Marguerite Duras se remémore la limousine qui s'y trouvait et à l'intérieur l'homme très élégant qui tombera amoureux d'elle.

"Chinois. Il est de cette minorité financière d'origine chinoise qui tient tout l'immobilier populaire de la colonie. Il est celui qui passait le Mékong ce jour-là en direction de Saigon."

Elle passe ainsi en revue leur histoire, qui durera jusqu'à son départ définitif du Vietnam, mais aussi celle de sa famille : le petit frère mort très jeune d'une broncho-pneumonie, le grand, voleur qui finira de dilapider les ressources financières de la famille, déjà mises à mal par les inondations.

Elle évoque également les relations avec cette mère qui préférait son ainé.

D'autres souvenirs remonteront de cette époque, à la fois dure et pauvre, mais dont cette rencontre marquera l'auteur au fer rouge et pour la vie.

A mon avis :
L'amant est plus que l'évocation d'une l'histoire d'amour entre cet héritier chinois et cette jeune fille de 15 ans qui se rencontrent sur le Mékong.

C'est sans doute avant tout l'histoire d'une famille et plus encore des relations entre la mère et la fille.

Une mère qui pousse sa fille vers les mathématiques alors qu'elle ne s'intéresse qu'à la littérature ; une fille qui veut s'extraire de cette famille et de sa piètre condition et qui trouvera avec l'amant l'occasion d'être à la fois une femme et d'être libre.

Tout ceci est évoqué pêle-mêle, entrecoupé d'autre histoires secondaires, dans un style décousu, parfois difficile à lire.

Outre que je n'ai pas apprécié le style littéraire de Duras (ben oui, ça arrive !), il m'a terriblement manqué cette sensualité qui avait fait du film éponyme de Jean-Jacques Annaud un chef d'oeuvre.

Si une véritable atmosphère émerge du film et fait ressortir la moiteur et la sensualité de leur relation, il n'en est rien dans le livre, qui relate finalement assez platement ces histoires de famille et d'amour.

Livre quasi autobiographique, l'amant n'est finalement que le rappel d'un personnage que Marguerite Duras avait effleuré dans le reste de son oeuvre, évoqué ici sans continuité dans le récit et de façon assez brouillonne.

Par ailleurs, s'il avait été écrit aujourd'hui, il serait intéressant de voir comment ce livre, qui évoque les relations charnelles d'une enfant de 15 ans avec un adulte aurait été accueilli.
En 1984, il a reçu le prix Goncourt...

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Quel est le prix de l'amour ? Marguerite Duras avait "Ce visage lacéré de rides sèches et profondes, à la peau cassée", avoua-t-elle un jour, elle s'interrogeait, page 10, est-ce à ce prix que je vais connaître l'extase, est-ce le pacte noué avec l'Amant qui a engendré tant de laideur ?
Il a bien fallu payer son silence, mais fallait-il payer, par ce visage détruit, ce lourd et enivrant secret, cacher à la mère la vraie nature de sa liaison, le vrai visage de son consentement.


Elle sait, qu'il ne la connaîtra jamais, qu'il n'a pas les moyens de connaître tant de perversité, lui, se dit elle page 46, il ne pourra jamais. C'est à elle de savoir.
Le récit mené comme un disque vinyle, tourne en boucle. A chaque retour du bras à la position de départ, la limousine la déposera, la musique changera, s'embellira, en un partage de frissons, de brassées de gestes sur les corps avides et jamais rassasiés.
Les pages égrènent les nuits, s'enlisent dans les soubresauts de leurs désirs sans pouvoir rompre leur solitudes, combler leur soif et toucher enfin aux frémissements de l'amour. Page 47 il dit qu'il est seul avec cet amour qu'il a pour elle. Elle lui dit, qu'elle aussi, elle est seule.


Elle dit aussi, que la mère n'a pas connu la jouissance. Il n'y a plus entre eux que des interdits. Les interdits façonnent leurs désirs, aiguisent les amants, subliment chaque geste délicatement inconcevable, attendrissent l'amant quand il essuie le sang, la lave, et qu'il avoue page 49 qu'il est heureux.
Sa peau à lui est d'une somptueuse douceur, elle caresse l'inconnue nouveauté. Il gémit, il pleure.


Marguerite Duras invente peu à peu le rite romanesque de sa vie, que le gramophone enregistre sur la platine. Elle monte dans cette limousine noire, l'amant de Cholon est là avec son chapeau d'insolence et d'enfance.
Elle dira alors l'infamie d'une jouissance à en mourir. Chaque nuit était particulière. L'air était bleu, on le prenait dans la main. Bleu. Ils hurlaient aux mystères de leur amour toujours dans sa violence naissante.
Le temps des confidences finissait les nuits, la mère et ses désillusions, puis la mort du petit frère qui hantera ses nuits. le "je" rempli l'espace blanc des pages et raconte sa mère et s'attarde sur ses deux frères. Puis l'amant de Cholon la raccompagnait à la pension, à l'aube parfois.


Cette ronde s'épuise à l'approche du départ, dévoilant tous les détails de la mort du petit frère. Mais quand est-il mort? Je me souviens mal des jours dit-elle.
La cadencement du temps épouse sa lenteur, dans cette moiteur des nuits, mais un jour alors qu'ils approchent de la date du départ, l'amant ne veut plus la toucher. Il disait page 128, je ne peux plus te prendre. Il avait un doux sourire d'excuse.


On doit sans doute abandonner l'idée d'un roman construit autour d'une histoire, encore moins une fiction. le récit est autobiographique, mais dénué de repères, ou plutôt il est une brève période trop courte pour en faire un livre. Alors Marguerite Duras la raconte inlassablement comme ces choses, dites à la façon de Perrec, sous différents formes.


La musique est pourtant la même, les circonvolutions de l'amour enchanteront ou lasseront le lecteur. J'ai complètement dégusté ses maladresses, ses hésitations comme ses fureurs. Duras brasse la langue comme une bière d'abbaye, en recherchant l'amertume et puis l'ivresse. le langage se décale, se désunit, diffracte pour trouver des sens cachés inconcevables. La pudeur sait se fondre dans d 'autres rêves, où le flou et l'ambiguïté règnent, pour mieux nous perdre, " faites, comme ce que vous faites aux autres femmes", quoi de plus suave que l'incertitude.

Excellente littérature, un très bel exercice doux amère .

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Un petit roman agréable à lire ! On revisite paisiblement les vieux souvenirs de l'auteure, notamment, les souvenirs de ses premiers amours et de sa relation un peu déconcertante avec sa mère et son grand-frère. L'auteure se rappelle les troubles de son adolescence, la découverte de son corps, de la sexualité, de sa relation avec un homme âgé alors qu'elle n'a que 15 ans. Non seulement l'âge les sépare mais aussi la culture car il est chinois. A 15 ans, Marguerite veut tracer une route pour sa vie, s'éloigner de sa famille, elle n'en peut plus de cette vie menée entre une mère dépassée par ses responsabilité en tant que chef de famille, le père étant absent, et un frère malhonnête, qui se sert de l'amour excessif de la mère pour commettre des actes répréhensibles...A 15 ans, Marguerite est presque une femme...
Lu d'une seule traite, L'amant est un livre atypique que j'ai beaucoup aimé!
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Inutile de présenter L'amant, histoire désormais entrée dans l'imaginaire collectif et immortalisée par le très beau film de Jean-Jacques Annaud en 1992.

Le récit authentique est intéressant mais ce livre est plombé par un niveau de langue exécrable qui encrasse les yeux et fait de ces 130 pages une lecture à contre-courant très irritante tant on trébuche tout au long de ces phrases tortueuses et maladroites. À un tel niveau et vu l'âge de l'auteur, cela ne pouvait qu'être fait exprès.

Marguerite Duras, dans cette écriture tâtonnante, scolaire, enfantine et teintée d'immaturité, semble vouloir chercher une spontanéité gage d'authenticité. Cette répétition de « , elle, » et de « , il, » et des phrases comme « Jalouse elle était. » (maître Yoda, sors de ce corps !) au détriment d'une langue travaillée et articulée exprimant élégamment et efficacement les émotions (qui sont pourtant présentes, c'est une évidence) est pleine de soubresauts et fatigante.

L'alternance entre la description de l'action et des considérations visant à mettre progressivement en place le cadre est très intéressante. C'est un exercice délicat qui requiert un savant dosage des ingrédients et, de ce point de vue, le procédé est réussi. Il y aurait matière à de plus riches développements sur la personnalité de la mère et sa relation au frère aîné ainsi que sur l'amant lui-même. C'est dommage qu'elle n'aille pas creuser plus profondément cet aspect.

Cependant, c'est le genre d'écriture qui laisse l'émerveillement à quai : elle ne m'entraîne pas et je regarde de loin se dérouler cette histoire sans ressentir une seconde l'envie de m'y laisser entraîner.

Cette écriture écorchée et désarticulée, estampillée « nouveau roman », je crains que ce ne soit la mort de l'émerveillement, de l'art et, à terme, de la pensée même. C'est la déstructuration du discours qui conduit, malheureusement et inévitablement, à l'abrutissement de l'esprit. Cette mode du « nouveau » roman, qui a fait école, est devenue la norme pour beaucoup d'auteurs contemporains en matière de style : haché, au contenu pauvre, aseptisé, répétitif et tendant vers la logorrhée. Pourquoi s'étonne-t-on de l'appauvrissement du niveau de la langue lors même que l'on porte aux nues des livres aussi décousus ?

Vocabulaire simpliste et basique, répétitions soporifiques, véritable pauvreté des liaisons des propositions (lorsqu'il y en a), énumérations molles et surabondantes insistant futilement sur des futilités : ce livre respire la misère. le « style » est tout de même assez en phase avec le fond : c'est le récit d'une décrépitude, l'« épopée » d'une déchéance. Son écriture désincarnée, déshumanisée en rend compte. Sa prosodie me donne l'impression qu'elle a écrit ce livre d'un premier et unique jet, voulant tout garder comme authentique. Cela ressemble à une obsession chez elle de transcrire les paroles qui lui venaient comme un souffle « pur et inaltéré ».

Elle ne peut dire ce qu'elle considère comme indicible, mais elle ne parvient pas plus à le suggérer efficacement, alors elle tourne en rond et me laisse sur ma faim. L'intérêt de la littérature, c'est soit d'exprimer clairement des idées, soit de suggérer habilement des impressions, et pour cela il faut se donner les moyens lexicaux et stylistiques pour exprimer les états de l'âme. Point de cela ici ! Elle saborde par cette écriture misérable un récit qui aurait pu être très beau, car il y a une histoire intéressante. le film la rend bien mieux, fort heureusement.

Elle s'amuse sur le plateau d'Apostrophe de ce qu'on lui reproche ses écarts, ses libertés prises vis-à-vis des normes de la grammaire comme si elle n'avait pas à se justifier d'un tel procédé, face à un Bernard Pivot qui m'apparaît assez niais, bien que je le tienne en haute estime, et totalement subjugué comme un enfant découvrant ses cadeaux au pied du sapin le matin de noël. Il était évident, au vu de son passé de grande alcoolique et de fumeuse compulsive, que les facultés de Marguerite Duras avaient sérieusement pâti, d'autant plus que peu de temps avant elle avait fait un coma et qu'elle était victime de plusieurs syncopes par jour.

Je suis sidéré qu'un livre aussi torché ait reçu le plus célèbre prix littéraire de France. Je ne me leurre plus sur la valeur du prix Goncourt : il est médiatique et politique. La littérature est passée à la trappe. C'est ainsi. C'est bien dommage. Ce prix fut créé pour encourager les nouveautés, les innovations et les audaces d'une langue neuve qui susciterait l'émerveillement et non pour couronner une entreprise de destruction de la langue et la mort de l'esprit qui fait table rase sous prétexte d'innover, comme c'est le cas avec Boulez dans le domaine de la musique et de bien d'autres dans l' « art » contemporain.
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Magnifique prose que celle de Marguerite Duras, qui sait mêler la force des sentiments à celle des images. Au-delà des tabous et des préjugés, L'Amant nous transporte dans une Indochine étrange, mytérieuse, ensorceleuse, à l'image de cette union inopinée qui déplace les limites de la décence.
L'écriture de Duras, quoi qu'on en dise, est sauvage et poétique, semblable aux aléas de la pensée, fantômatique et onirique. le verbe, la syntaxe, la ponctuation dérogent sans complexe aux règles figées de la bienséance et c'est avec délice que le lecteur se couche avec voyeurisme aux côtés de ces amants atemporels.
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L'amant. Je le relirai. Promis. Les décennies passent et... qui aurait dit que c'est un confinement qui me fera le ressortir ? Duras a longtemps été une référence pour moi. C'est avec plaisir que j'ai retrouvé sa plume et étonnée à la quatrième page d'y lire : « ... nous avions un boy et nous mangions, parfois, il est vrai, des saloperies, des échassiers, des petits caïmans, mais ces saloperies étaient cuites par un boy et servies par lui et parfois aussi nous les refusions, nous nous permettions ce luxe de ne pas vouloir manger. » Sa mère, ses frères et surtout son amant chinois dans la moiteur de Saïgon des années 30. C'est à 15 ans qu'elle lui offrira sa virginité alors qu'il en a 27. Ressenti comme forme de prostitution ou pédophilie qui fait profiter sa famille des grands restaurants de l'amant riche. Moins emballée de cette seconde lecture. Peut-être plus exigeante avec l'âge ?
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