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Acacia tome 1 sur 3

Thierry Arson (Traducteur)
EAN : 9782842283421
679 pages
Le Pré aux Clercs (16/10/2008)
3.7/5   86 notes
Résumé :
L'univers crée par Anthony Durham est un monde partagé entre des riches qui vivent dans le luxe et la liberté, et des pauvres qui subviennent à leurs besoins. Durham met en scène cette dichotomie pour présenter des personnages opposés et contrastés dont les principaux sont un assassin et les quatre héritiers du royaume d'Acacia.

Leodan Akaran, roi d'Acacia, maître du monde connu a hérité de plusieurs générations de paix apparente et de prospérité, ga... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Livre acheté depuis bientôt 10 ans à France Loisirs et que je n'avais jamais eu le courage de commencer car mon édition a 1000p… Il aura fallu que je le pioche à Realita pour l'en sortir pour une lecture commune. En faisant une petite recherche (au cas où), il s'avère que la suite est difficile à obtenir chez Pré aux Clercs mais pas chez France Loisirs. Je trouve d'ailleurs cette édition très souvent en boite à livres.

Comme d'habitude, je ne me souviens pas du résumé mais si je l'ai acheté, c'est qu'en théorie il m'intéressait. Par contre, les auteurs qui changent constamment de narrateurs me déplaisent. On a à peine le temps de s'habituer à un personnage qu'on en change. Dans ce roman, on sait rapidement qui est qui mais cela ne m'empêche pas d'être complètement perdue dans ma lecture et de ne pas savoir où je vais. En 3 chapitres, on a déjà 3 personnages différents et d'origine différente. Quand est-ce que l'histoire se lance enfin ? J'ai essayé d'avancer plus mais je m'ennuie un peu plus à chaque changement de personnage. À chaque nouveau chapitre, on n'a aucun lien avec le précédent si ce n'est qu'on a entendu parler du nouveau par quelqu'un d'autre. Soit on a trop le temps de s'habituer à un personnage, soit pas assez mais on change quand même. Ce n'est même pas une alternance entre certains ; d'après ma vérification en diagonale, ce ne sont jamais les mêmes qui reviennent. On a beaucoup de descriptions mais peu de faits. J'aurais bien aimé continuer l'histoire avec le premier personnage, la sienne semblait plus intéressante à suivre. Les autres apportent sans doute des détails mais je ne sais pas, je n'arrive pas à m'adapter à ce style d'écriture si l'histoire ne bouge pas dès le départ. J'ai donc abandonné ma lecture à seulement 69p sur les 1002 que compte mon exemplaire. Ce roman me fait penser au Don de Fiona McIntosh dont le sujet est la guerre également mais celui-ci, je l'avais dévoré. Il faudrait d'ailleurs que je finisse la série.

Comme vous l'aurez compris, ce premier tome a été une déception pour moi, plus je lisais et découvrais de nouveaux personnages et plus je m'ennuyais. Ça me fait toujours une série de moins à finir. Dommage pour moi car cet auteur semble avoir rencontré le succès avec cette série. Pour ma part, j'ai loupé le coche. J'espère que Realita aura une meilleure expérience de lecture que la mienne. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis, les critiques sont plutôt positives sur Babelio. Pour ma part, je continue à trier ma pal.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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La dynastie des Akaran règne sans partage depuis des années sur un vaste territoire depuis leur île d'Acacia. Mais le fragile équilibre qui régnait jusqu'alors se rompt lorsque les Meins, redoutable peuple guerrier exilé aux frontières septentrionales de l'empire, entrent en rébellion. Le roi conçoit alors un plan pour assurer la sécurité de ses héritiers et les disperse aux quatre coins du royaume. Ces quatre enfants, Aliver, Corinn, Mena et Dariel, grandissent donc séparément et dans des mondes très différents jusqu'à ce que le moment de leur révéler leurs origines soit venu. Le scénario est plutôt alléchant et l'intrigue se distingue effectivement par son originalité et sa complexité. C'est notamment le cas pour tout ce qui concerne le « quota », un procédé commercial consistant en l'échange de jeunes enfants contre une puissante drogue ayant la capacité d'annihiler toute velléité de rébellion chez les sujets de l'empire. On devine sans mal le type de réflexions qui se cachent derrière cette idée et que l'auteur va développer au fil des trois tomes.

Rien n'est ni tout noir ni tout blanc chez David Anthony Durham et c'est sans doute là la plus grande force du roman. Même Hanish, leader cruel et ambitieux des Meins, parvient ainsi à trouver grâce aux yeux du lecteur grâce à son charisme. L'univers est quant à lui aussi riche qu'intelligemment conçu et c'est avec plaisir qu'on s'y laisse immerger, quant bien même l'auteur ne nous en donne ici qu'un aperçu succinct. Les personnages sont également convaincants, à commencer par ces quatre héritiers en exil dont les évolutions se révèlent complètement différentes les unes des autres. Bien que ployant sous le poids des responsabilités, Aliver, l'aîné de la fratrie, s'impose rapidement comme un leader né. Corinn ne manque pas non plus d'ambition et est sans doute le protagoniste doté de la personnalité la plus complexe et la plus torturée. Enfin Ména et Dariel sont certainement les personnages les plus attachants du roman et se distinguent de leurs aînés par leur impétuosité.

Un premier tome qui pose les bases d'un univers prometteur et qui annonce une trilogie de qualité qui devrait facilement séduire les amateurs de fantasy.
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Tome 1 : la Guerre du Mein



Présentation de l'éditeur : Acacia. Une île qui a donné son nom à un empire prospère gouverné par un souverain absolu, Leodan Akaran. Descendant direct du sorcier fondateur de la dynastie, Leodan est un roi idéaliste qui fait régner la paix dans la vaste mosaïque des peuples qui composent l'empire. Veuf, il vit entouré de ses quatre enfants à qui il cache un lourd secret : la domination d'Acacia repose sur des trafics de drogue et d'esclaves dirigés par la toute-puissante Ligue des marchands.
Tout bascule le jour où le roi est poignardé dans la salle du trône par un envoyé des Meins, un peuple de guerriers implacables exilés dans une lointaine forteresse du Nord. Sur son lit de mort, Leodan conçoit un plan pour permettre à ses enfants de s'échapper, livrant ainsi chacun à sa propre destinée. Dispersés aux quatre coins de l'empire, Aliver, Corinn, Mena et Dariel sont animés par un puissant désir de vengeance. Ils vont partir à la reconquête du trône pour recréer un empire acacian à l'image de ce que leur père désirait.




Un premier tome qui pose les bases d'une saga Fantasy imposante.

Et pourtant, à ce jour, il n'y a que trois tomes, j'ai bien vérifié. Mais le fait est là. 700 pages qui vous tombe dans les mains (un beau bébé), une couverture magnifique, un synopsis qui vous dit que cela va partir en cacahouète. J'ouvre la bête et que vois- je ? du papier fin comme la Bible, des caractères écrits en petits tous petits et surtout le récit qui commence par un beau paragraphe qui fait toute la page quasiment. OK, monsieur fait dans le sérieux. On va ressortir le cahier à personnages qui prenait la poussière depuis Kushiel. Et c'est reparti pour une saga dense.

Et en effet, les cent premières pages, on ne dépasse pas la quatrième de couverture. L'action est lente ! Mais pas en vain, je vous le rassure, c'est que l'auteur nous prend son temps pour nous cerner la situation géopolitique du pays, la psychologie des personnages secondaires et primaires. Et là, la lectrice de Fantasy bourrine aurait presque envie de vous dire : "Mais ils sont où mes dragons ????" Je plaisante. Mais un univers où c'est riche comme cela, on a envie que cela bouge, qu'il y a une guerre, qu'il y'ait un meurtre. Quelque chose !


Or , une fois passée la centaine de pages, on se rend compte de deux choses essentielles. La première, c'est que l'auteur maîtrise bien le sentiment de frustration car il nous amène les choses de telle manière qu'on se demande pourquoi il fait cela, certes, mais plus tard, on se rend compte du pourquoi il nous a fait cela (et admirez-moi deux minutes car je ne peux rien vous dévoiler de l'intrigue. Dans un romans à intrigues !!!!!). La seconde, c'est que pour faire un grand roman de Fantasy, le dragon et les grandes scènes d'action ne sont pas indispensables mais je vais vous dire un autre secret, c'est que j'étais déjà au courant.


En dehors de l'intrigue de fou qui s'est déroulée sous mes yeux, une réflexion que j'ai beaucoup apprécié dans ce livre.

En effet, l'auteur nous démontre ici que les héros ne peuvent pas forcément être les super gentils de l'histoire. En effet, le Souverain Akaran, subissant un sort funeste à cause du Mein, est sensé être un souverain plutôt sympa. Nous le voyons très humain, très proche de ses enfants, amoureux comme jamais de sa défunte femme, plutôt agréable aussi avec ses conseillers et amis. Et pourtant, au fur et à mesure de cette fameuse centaine de pages et au delà, l'auteur nous amène à nous interroger pour savoir si c'est un bon souverain en nous mettant sous le nez quelques situations de son fait politique qui ne sont pas géniales (genre l'esclavage).

Ainsi, naturellement, on se perd à savoir si nous suivons le gentil ou le méchant de l'histoire. Voire le neutre. Mais aucune des données du début ne permet de répondre à cela réellement. Et j'avoue que c'est cela qui m'a fait savourer ma lecture encore plus que la myriade de personnages, l'intrigue aussi complexe qu'un sac de noeuds, des voyages de folie et des descriptions à vous couper le souffle.

En bref, je fus une joyeuse marionnette pendant plus de 600 pages et j'ai aimé cela :)
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Acacia est le nom d'une île abritant une dynastie royale ancestrale qui règne sur un vaste territoire appelé le Monde Connu. Les quatre jeunes princes et princesses y ont grandit dans l'insouciance et le confort, ignorant la réalité historique affreuse sur laquelle est bâtit le royaume. le jour où leur père est victime d'un attentat, ils sont obligés de fuir séparément pour échapper aux envahisseurs, les redoutables Meins venant du Nord. Commencent alors pour eux des années d'exil et d'épreuves qui les mèneront peut-être vers la reconquête du trône d'Acacia.
L'auteur maîtrise bien la narration, mais les évènements s'enchainent parfois trop rapidement. Cela donne du souffle et du rythme au récit, mais laisse une impression de bâclage et de manque d'approfondissement.
Comme tout récit épique se déroulant dans un monde pseudo-médiéval étranger au notre, il présente des héros ayant une quête à accomplir, ici récupérer le trône volé il y a des années, et qui rencontrent des obstacles et des ennemis. Mais ce roman aspire à aller plus loin, en traitant, outre du simple désir de vengeance, de la force des idées humanistes et libertaires face à l'oppression et au conservatisme. Les jeunes héros, deux garçons et deux filles, ont vécu des expériences différentes suite à leur séparation, et ils réagissent ensuite aux évènements (la guerre, le complot, les prophéties) chacun à leur manière. Les scènes de combat sont très bien décrites, visuellement très belles et originales. Cependant, bien que la psychologie des héros soit fouillée, j'ai parfois été surprise de leurs réactions ou des décisions qu'ils prennent. Néanmoins, le récit est vivant, plein de surprises et il amène à anticiper la suite (deux tomes suivent).
Le monde d'Acacia contient ce qu'il faut de passé historique, de magie oubliée, de complot à grande échelle, de descriptions réalistes et de diversité culturelle pour en faire un univers passionnant.
Ce roman entre sans problème dans la catégorie de bonne épopée de fantasy, mais sans avoir la profondeur et la complexité des romans de Georges R. R. Martin.
Au final, malgré quelques points faibles au niveau du déroulement du temps et des personnages, Acacia est à mettre sur l'étagère d'un fan de fantasy.
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Un premier tome dont j'attendais beaucoup. Qui m'a beaucoup ravie au début et qui m'a parfois déçue. Ma lecture qui a duré en longueur n'a pas du aider.
On est vite pris dans l'intrigue, la vie du royaume, le destin de la fratrie. La guerre qui bouleverse tout. on commence à connaître les quatre personnages principaux dans leur enfance avant de les retrouver pratiquement dix ans après. Mais assez vite le récit s'enlise dans des détails qui ralentit la lecture mais qui en plus à mon sens n'apporte pas grand chose. Et au contraire des évènements qu'on voudrait plus détaillés passent extrêmement vite ou même sont racontés de manière indirecte. On se rend compte que c'est l'histoire du royaume plus que de la fratrie. Dont on s'éloigne. Si on apprend à les connaître, on les voit évoluer, on s'y attache, pour finalement ne pas en faire grand chose. On devient plutôt indifférent à leur sort. Il y a tout de même beaucoup de sujets intéressants, comme le pouvoir, les idéaux et de ce qu'on fait de tout ça quand on a l'occasion. Même si on pourrait aller plus loin.
L'univers est complet, il renferme Histoire, magie, mystères, croyance, politique... le tout fonctionne très bien, c'est cohérent, compréhensible, c'est complet et tout à fait vraisemblable.
J'espère que la suite me ravira plus.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Acacia. Une île qui a donné son nom à un empire prospère gouverné par un souverain absolu, Leodan Akaran. Descendant direct du sorcier fondateur de la dynastie, Leodan est un roi idéaliste qui fait régner la paix dans la vaste mosaïque des peuples qui composent l'empire. Veuf, il vit entouré de ses quatre enfants à qui il cache un lourd secret : la domination d'Acacia repose sur des trafics de drogue et d'esclaves dirigés par la toute-puissante Ligue des marchands.
Tout bascule le jour où le roi est poignardé dans la salle du trône par un envoyé des Meins, un peuple de guerriers implacables exilés dans une lointaine forteresse du Nord.
Sur son lit de mort, Leodan conçoit un plan pour permettre à ses enfants de s'échapper, livrant ainsi chacun à sa propre destinée. Dispersés aux quatre coins de l'empire, Aliver, Corinn, Mena et Dariel sont animés par un puissant désir de vengeance. Ils vont partir à la reconquête du trône pour recréer un empire acacian à l'image de ce que leur père désirait.

Acacia est le premier volet d'une flamboyante épopée de fantasy épique. Dans la grande tradition des classiques du genre, pour sauver « leur » monde, les héros sont confrontés à un immense défi : concilier idéalisme et action afin de vaincre l'oppresseur.

David Anthony Durham donne un souffle très actuel à l'univers qu'il a créé, un monde cruel où le clivage entre nantis et esclaves semble creusé à tout jamais. Issu d'une famille afro-américaine, il est né en 1969 à New York. Devenu célèbre pour ses romans historiques primés à de nombreuses reprises, David Anthony Durham signe ici un grand roman.

« Des trahisons dans la salle du trône, des princes contraints de se cacher, des ancêtres resurgis de leurs tombeaux, des guerres de succession ? voilà un roman que Shakespeare lui-même aurait aimé avoir écrit. »
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L'assassin se glissa entre les battants de pin massif de la porte principale et quitta la forteresse de Tahalian. Il partit au lever du soleil, sous la vêture commune à un soldat du Mein. Il était enveloppé dans une cape en peau d'élan. Elle recouvrait ses jambes et réchauffait sa robuste monture. Sur son torse était sanglé un plastron constitué de deux carapaces de fer moulées enserrant une carapace en peau de loutre. Il prit donc la direction du sud, dans un paysage scintillant de gel.
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Il repensa à tout ce que lui-même avait perdu, et il se demanda pourquoi c'était ce qu'une personne avait perdu – pouvait perdre – qui la définissait plus que ce qu'elle possédait encore.
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