Un des traits caractéristiques de la condition de la femme en Chine, c'est l'intensité du caractère magico-religieux qui lui est attribué et qui l'isole du milieu ambiant. Alors que les divers noms de l'homme sont dans le domaine public, ceux de la femme sont rigoureusement retirés de la circulation.
Le régime matrimonial est la monogamie (sauf pour l'Empereur qui peut avoir trois épouses rituelles), mais une monogamie tempérée par le concubinat. Les enfants des concubines sont réputés issus de la principale épouse ; ils ne donnent à leur mère véritable que le nom de tante.
Intervention de Raphaëlle Bats, co-responsable de l'URFIST de Bordeaux, Université de Bordeaux, membre associée du Centre Emile Durkheim (U.Bordeaux)(intervention en visioconférence).