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sur 664 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
En 1944, alors que des jeunes américains, anglais et français meurent pour libérer le sol français, bien loin de ces préoccupations, Suzanne et Toto se marient. Insouciants, ils auront onze enfants qu'ils élèveront avec plus ou moins de malheur.
Quatrième d'une fratrie de onze enfants, William nous raconte son enfance désastreuse et ses conséquences. Un personnage qui a subi un traumatisme tellement violent qu'il n'est pas en état de s'intéresser à ce qui se passe autour de lui. Même s'il est totalement sincère, difficile de le trouver attachant.
Chacun met dans l'écriture ce qu'il veut et c'est très bien comme ça. L'auteur rencontrera certains lecteurs et pas d'autres. Il n'y a pas eu de rencontre en ce qui me concerne.

Lien : https://dequoilire.com/le-ch..
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Une introspective qui n'en finiiiiiiit pas, une autobiographie extrêmement autocentrée qui tourne et tourne et tourne en rond.
Auto-apitoiement, larmichettes teintées de mépris, égocentrisme démesuré. Bref le dernier tiers de ce roman est lourdement pesant à terminer. Ceci n'engage évidemment que mon avis.
Deux étoiles pour la partie concernant la description de sa jeunesse, où l'auteur parle avec sa voix d'enfant ; la vie de la famille Dunoyer vivant moult rebondissements mérite effectivement l'écriture d'une biographie. le style sera jusque là léger et intéressant.
Ensuite on perd l'auteur dans des récriminations indigestes par leurs redondances.
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Le résumé était très alléchant mais la lecture de ce roman fût une déception telle que je n'ai pu le terminer (arrêt page 250). On y découvre la vie du narrateur et de sa famille, son enfance et ses déménagements incessants. Certes, le narrateur est un personnage assez touchant, né dans une famille qui ne cesse de s'agrandir au fil des années, il cherche sa place parmi ses frères et soeurs et dans le coeur de sa mère. La vie n'a apparemment pas été facile pour lui puisqu'il ne cesse de déménager au gré des expulsions dont sa famille est victime. Sa mère est dépeinte comme une personne froide, ayant le goût du luxe et du paraître, son père comme un homme faible qui ne refuse rien à sa femme ce qui provoque à chaque fois sa ruine et les ennuis financiers. Seulement, si au début, ces mésaventures peuvent toucher le lecteur, elles finissent par agacer et la lecture devient, au fil des pages, un peu plus ennuyeuse tant l'histoire se répète inlassablement. Bref, un roman bien décevant qui ne m'aura pas intéressée plus que çà..
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Une belle écriture et de très beau passage, mais un malaise subsiste face à ces vies qui semblent s'étioler en partie à cause de ces livres.
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Je viens de refermer ce livre et j'avoue être perplexe. Une copine me l'a prêté, la photo de couverture semble issue de celles de l'enfance de mon père... poussée par la curiosité je me suis lancée.
L'histoire semble, malgré l'accumulation de problèmes tous plus invraisemblables les uns que les autres, assez commune. Les "colons" de retour en métropole, ont pour la plupart vu leur niveau de vie chuter. Des femmes n'ayant jamais touché un balai ou une casserole se sont retrouvées à élever seules leurs (très) nombreux enfants (pas de contraception à l'époque). L'hystérie de la mère de famille, érigée en dragon domestique, me paraît compréhensible et, de nos jours, serait probablement prise en compte et soignée pour ce qu'elle est : une grave dépression. La morale est finalement que les nobles et grands bourgeois ne valent pas mieux que les autres et que, confrontés à la réalité dont ils étaient préservés, ils survivent comme ils peuvent. Une évidence.
D'après l'auteur lui-même, il a déjà écrit cette histoire familiale dans "Priez pour nous", avec des conséquences dramatiques sur sa famille : la rupture avec la totalité de ses frères et soeurs et un divorce. Pourtant, il renouvelle l'expérience, sans plus se poser de questions sur le mal qu'il peut faire, ou s'interroger sur le ressenti de ses proches. Il aurait été intéressant, dans cette seconde mise à nu qu'il leur impose, qu'il les questionne sur leurs souvenirs, leurs impressions sur les évènements. Car on sait bien que le même événement sera vécu différemment selon sa place dans la fratrie et sa personnalité. Mais non. Lionel Duroy semble être trop égocentrique pour ne serait-ce qu'envisager une idée différente de la sienne.
Concernant le style, des phrases de plus de dix lignes, avec de nombreuses parenthèses, montrent que la colère n'est pas retombée des décennies après les faits. Elles n'allègent pas l'ambiance globale et montrent combien l'auteur a du mal à prendre du recul.
"J'étais bien placé pour savoir combien les livres peuvent être destructeurs, et cependant je ne connaissais pas de plus sûr moyen de garder auprès de soi ceux que nous aimons le plus", écrit Lionel Duroy à la fin de son livre. Il montre ainsi que, paradoxalement, on peut être lucide et ne pas apprendre de ses expériences. C'est dommage parce que l'époque d'après-guerre et l'évolution des idées (sur la collaboration, le général De Gaulle, la colonisation, etc.) étaient intéressantes.
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Assez déçue par ce roman....J'avais lu qu'il était dans la veine de Rien ne s'oppose à la nuit...Mais là où Delphine de Vigan s'efface pour nous raconter l'histoire de sa famille, Lionel Duroy ne fait que nous livrer le détail de sa propre psychanalyse, s'identifiant toujours comme la victime et réussissant à se rendre aussi antipathique que la mère qu'il déteste tant...
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Hier, j'ai terminé "Le chagrin" de Lionel Duroy, livre que je traîne depuis plus de 10 jours.
Je l'avais acheté, attiré par la couverture vintage et intrigué par le bandeau rouge sur lequel était inscrit :"Grand prix Marie Claire du roman d'émotion". de plus la libraire du quartier avait apposé, comme c'est la mode, un petit mot du genre : "Un moment de bonheur, un livre qui vous remuera longtemps après l'avoir refermé". Toutes les conditions étaient réunies pour une petite lecture agréable d'été. Agréable, oui mais sans plus. Lionel Duroy nous raconte sa vie avec sincérité, mais le style se rapproche plus de l'article de journal que de la prose d'Henry James. C'est sympathique parfois, agaçant à d'autres moments. Malgré tout, j'ai poursuivi la lecture jusqu'au bout, traînant le livre un peu partout mais sans réel intérêt. Je n'ai été ni remué ni ému comme le jury de Marie Claire (qui était présidé par la comédienne Hélène de Fougerolles, la classe!), dommage...
Critique sur http://sansconnivence.blogspot.com/2011/08/nikos-aliagas-le-chagrin.html
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Ce roman nous narre la triste histoire d'un garçon d'une fratrie de onze enfants. le père est perclu de dettes et grand menteur. La mère est dépressive, ne voulant pas ou ne pouvant voir les choses correctement.
Très bien écrit, ce récit dérange parce que c'est une intimité au fond peu intéressante, et qui finit par tourner en rond. Il y a quelques passages sur la résurrection du journal Libération qui valent le coup mais on n'en sort pas vraiment ébloui mais plutôt agacée ...
Lien : http://objectif-livre.over-b..
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2 etoiles car je suis allée quand même jusqu'au bout des 700 pages mais je ne relirai pas cet auteur.
Une première partie sur l'enfance qui nous embarque dans l'histoire familiale mais dans la seconde partie ( à partir de l adolescence de l 'auteur) je me suis ennuyée.
Beaucoup de haine envers la mère alors que le père est au moins aussi responsable ( et peut être encore plus car il ne cesse de mentir) de la situation difficile de la famille.
De plus ce n'est quand même pas la misère....vacances chaque année (nous sommes dans les années 60)/ motos pour chaque garçon,....
Bref, le prix payé par l'auteur avec la parution du livre ( rupture avec tous les membres de sa famille) en valait il la peine ?
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J'ai d'abord pris plaisir dans cette histoire d'une famille racontée par un des enfants, mais au fil des naissances, des déboires du père et de la follie de la mère, j'ai fini par abandonner à la moitié du livre, tellement je m'ennuiyai dans les faits redondants. A oublier !
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