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EAN : 9782260018094
552 pages
Julliard (04/03/2010)
3.86/5   663 notes
Résumé :
« À l'origine de ma venue au monde, de notre venue au monde à tous les onze, il y a l'amour que se sont déclaré nos parents. Toutes les souffrances qu'ils se sont infligées par la suite, toutes les horreurs dont nous avons été les témoins, ne peuvent effacer les mots tendres qu'ils ont échangés durant l'hiver 1944. »
De l'Occupation jusqu'à nos jours en passant par la guerre d'Algérie et Mai 68, des avenues chics de Neuilly aux cités dortoirs de Rueil, Lionel... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (110) Voir plus Ajouter une critique
3,86

sur 663 notes

J'ai dévoré ce livre qui est pourtant assez conséquent. Cela faisait longtemps qu'il me faisait de l'oeil et j'ai finalement craqué. C'est un réquisitoire de l'auteur contre sa mère, une manière pour lui d'exprimer ce qu'il a ressenti au cours de son enfance et de son adolescence chaotique. Voici un petit compte-rendu de cette histoire.

Théophile Dunoyer de Pranassac, le baron Dunoyer de Pranassac, rencontre Simone Verbois pendant la seconde guerre mondiale. Ils ont une vingtaine d'année et appartiennent à des familles très différentes, mais qui partagent néanmoins des idées d'extrême-droite, ainsi qu'une foi catholique indéfectible. Les Dunoyer de Pranassac sont nobles mais désargentés, les Verbois ne sont pas nobles, mais Simone aime l'argent. Ils se marient le jour du débarquement, le 6 juin 1944, et auront 11 enfants, dogme catholique oblige. Après quelques années passées en Tunisie, les Dunoyer reviennent en France en 1957, et s'installent à Neuilly, car rien ne se refuse à la "Baronne" Simone, comme vont commencer à la surnommer ses enfants et son mari.

"A l'origine de ma venue au monde, de notre venue au monde à tous les onze, il y a l'amour que se sont déclarés nos parents. Toutes les souffrances qu'ils se sont infligées par la suite, toutes les horreurs dont nous avons été témoins ne peuvent effacer les mots tendres qu'ils ont échangés durant l'hiver 1944."

La famille s'installe donc boulevard Richard-Wallace à Neuilly, emploie une "femme à tout faire" qui longe les murs pour arriver au salon et qui vit dans la cuisine, de peur de croiser "la baronne". Toto (le surnom peu flatteur donné par Simone à Théophile) dépense sans compter pour faire plaisir à sa femme et satisfaire ses caprices d'enfant gâtée. La famille s'agrandit, le septième enfant arrive. L'auteur écrit: "J'ai conscience que nous courons à notre perte avec tous ces enfants." de sa mère, il rajoute: "Notre mère, que nous découvrirons bientôt si fragile dans l'épreuve, si vulnérable, et pour ainsi dire si peu de chose, porte ici très haut notre chapeau. Sa certitude d'être à sa place dans ce triangle doré de Neuilly, sa conviction d'être issue d'une race bien supérieure aux autres, lui permet de considérer toutes ses voisines comme ses égales (...)" (p.126)

Et puis un jour, en 1959, les huissiers débarquent, et pas à l'improviste, comme pourrait le croire Simone, à qui Toto a bien soigneusement caché les mises en demeures. Cela fait des mois qu'il ne paye plus le loyer de cet appartement qu'il ne peut pas assumer, vivant au-dessus de ses moyens. Les "petits arrangements" qui lui permettaient jusque là de tenir ne suffisent plus. La famille est expulsée, et relogée à Rueil-Malmaison, au domaine de la Côte noire, où ils vont rester plusieurs années. L'électricité sera parfois coupée pour défaut de paiement, William (le prénom derrière lequel se cache Lionel Duroy) et certains de ses frères seront déscolarisés pendant plusieurs années car leur collège privé est trop cher, et cela sera caché à Simone, trop fragile, selon Toto, pour supporter la situation. Finalement, en 1962, la famille s'installera dans une banlieue plus agréable, à Vaucresson, sans que cela ne satisfasse la Baronne.

"Peut-être est-ce la conscience de leur inconscience qui, sur le moment, m'a fermé les yeux." déclare l'auteur. Tout au long du livre, on découvre un couple qui joue à s'humilier ou à se rabaisser. On sent bien que quelque chose ne tourne pas rond, que Simone déteste ce que représente son mari, qu'elle ne supporte pas la famille de Théophile, que seuls les siens et son sacro-saint père Henry avait la grâce et l'élégance. William, lui, est un Dunoyer de Pranassac, pas un Verbois. Il n'est donc pas digne d'elle. Son mari non plus. Ne dit-elle pas de Toto qu'il est un "monstre" et que tous les malheurs qui leur arrivent sont de sa faute. Et pourtant, les enfants se suivent à un an d'intervalle, la contraception n'est pas à l'ordre du jour, les époux aiment se chamailler et se réconcilier sous la couette. Inconscience? Insouciance? Jeu?
Quoi qu'il en soit, les enfants en souffrent, le narrateur, en tout cas, s'interroge sur son père et sa "servilité".
"Pourquoi s'humilie t-il? Puisqu'il sait qu'elle va même passer, certains jours, sans même nous jeter un coup d'oeil, (...) comme si nous ne comptions pas plus à ses yeux que des cafards."

Le temps passe, nous survolons les époques. Ce qui est d'autant plus intéressant dans ce livre, c'est que nous apprenons des choses sur la seconde guerre mondiale vu du camp Pétainiste (les familles paternelle et maternelle de Lionel Duroy l'étaient), la honte qu'il a ressenti autour de ses vingt ans en réalisant ce en quoi avaient cru les siens, mais nous apprenons aussi beaucoup sur la guerre d'Algérie, l'OAS, l'attentat contre De Gaulle au Petit-Clamart. Plus tard dans sa vie, Lionel Duroy- William dans le livre- deviendra journaliste à Libération, et partira enquêter sur les crimes commis par les militaires français en Algérie, dont un certain Lieutenant Jean-Marie le Pen qui a torturé pendant la guerre les résistants Algériens. Grâce à son enquête, celui-ci aura droit à un procès au milieu des années 80. On apprend aussi beaucoup sur la crise qui a eu lieu en Nouvelle-Calédonie en 1988, Jean-Marie Djibaou et la grotte d'Ouvéa. Ces évènements ne voulaient pas dire grand-chose pour moi, car je n'avais à l'époque qu'une dizaine d'années. On apprend beaucoup sur L Histoire en général, notre histoire et celle d'autres pays.

Pour revenir sur le texte et conclure.

Le temps passe, le narrateur évoque sa vie, son mariage, la naissance de ses enfants, son travail de journaliste. Après plusieurs années, il projette d'écrire ses souvenirs et toute l'amertume qu'il garde contre sa mère. Il raconte l'écriture de ce livre. Il évoque le moment où il doit prendre la décision de le publier ou non. Il décide de le publier, contre l'avis des siens, qui pensent que cela tuera ses parents de le faire. Certains s'opposent catégoriquement, menaçant d'exclure le narrateur de la famille. Et pourtant le livre est publié et existe. Il s'appelle " Priez pour nous". Lionel Duroy s'est mis à dos tous les siens en publiant ce texte, et son mariage a sombré. Pourtant, tous ses frères et soeurs avaient vécu la même chose. Ils n'avaient néanmoins pas besoin d'exprimer leur chagrin de cette façon.

Que penser de la violence des sentiments du narrateur envers Simone, sa mère?

Par moment, j'avais l'impression que pour mieux "guérir", William-Lionel aurait peut-être dû lui pardonner. A de rares occasions, on les voit se rapprocher, s'aimer comme un fils et sa mère, puis on les voit à nouveau s'éloigner. On se dit quel dommage. Il est vrai que Simone est fatigante, qu'elle se plaint sans cesse, qu'elle est vénale et égocentrique, que Toto est soumis et parfois humilié, que les décisions prises par ses parents n'étaient pas raisonnables, mais on se dit aussi que la haine, la violence du ressentiment est vraiment trop forte, presque disproportionnée. En fait, j'ai autant souffert pour le narrateur que pour ses parents.

Ce livre parle bien de chagrin, mais aussi des choix qui se sont imposés à l'auteur pour pouvoir se construire. L'écriture des souvenirs était nécessaire, et ses frères et soeurs auraient pu le comprendre. Je trouve son parcours courageux et sa décision saine. En tout cas, je peux comprendre sa réaction et le besoin de témoigner, de s'opposer, de ne plus se taire et se rabaisser, comme son père l'avait fait, d'après lui, à tort ou à raison, toute sa vie.
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Où l'on constate que Lionel Duroy trimbale indubitablement de méchantes casseroles…

Point question ici pourtant de littérature culinaire, « le chagrin » est un roman autobiographique. Racontant ses origines comme pour mieux les comprendre, l'auteur y développe le parcours chaotique d'une famille française – sa famille – entre un père aristocrate déchu, aimable champion de la magouille et des plans hasardeux, une mère incontrôlable, arriviste et frustrée, et une bonne dizaine de frères et soeurs élevés à la va-comme-je-te-pousse de quartiers aisés en cités-dortoirs du neuf-deux.

Les souvenirs dans leurs moindres détails se succèdent au fil des époques, des années quarante à nos jours, de Bordeaux à Rueil en passant par Neuilly, et l'on comprend vite combien l'auteur a usé de cette écriture pour tenter de reconstruire son existence contre la réminiscence des galères familiales.

Compassion donc, pour cet homme au destin perturbé, mais agacement aussi. Embarrassé d'une profusion de détails, sans doute nécessaires à la résilience de l'auteur, le récit s'apparente un peu trop souvent, à mon goût, à une ennuyeuse introspection psychanalytique. Le ressentiment obsessionnel et récurrent du fils envers sa mère ou certains acteurs de leurs naufrages n'arrange rien au malaise.

Vingt ans après « Priez pour nous », sa première autobiographie, il semble que Lionel Duroy ne parvienne pas à en finir totalement avec le chagrin de ce « passé qui ne passe pas », sans pour autant réellement transmettre d'émotion profonde. Car je l'avoue, un peu confuse, ce chagrin là m'a tiré peu de larmes.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Ce livre m'a laissée perplexe. Je l'ai lu partagée entre intérêt et déplaisir, mais à aucun moment je n'ai eu envie de le lacher, signe qu'il recèle des qualités indiscutables.
J'ai été gênée par cette propension de l'auteur à se répandre avec ce qui m'est apparu au fil des pages une certaine complaisance, sur son chagrin et ses haines. Mais, cette gêne s'atténue à l'idée que si le livre ne manque pas de redondance, à l'image de citations de ses anciens écrits, l'auteur a pour lui de n'être jamais complaisant avec lui-même, ne s"épargnant pas, apparaissant comme un être totalement immature et encombré de tous les combats qu'il n'a pas réglés. Tour à tour, il est touchant par sa sensibilité à fleur de peau, puis exaspérant dans son narcissisme enfantin. Mais, et c'est ce qui en fait toute son ambiguité, et donc son intérêt, ce narcissisme est celui d'un auteur pour qui compte plus que tout au monde l'écriture, même s'il est conscient que celle-ci met en péril son environnement familial. Ce besoin impérieux de l'écriture est ce à quoi j'ai été le plus sensible. Je regrette cependant que le style ne m'ait pas emportée. le livre est agréablement écrit, sans plus. Mais il est parfaitement honnête.
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Pour se construire un enfant a besoin de deux apports primordiaux : l'amour et la sécurité. Deux ingrédients qui ont fait cruellement défaut à William Dunoyer de Pranassac, parmi les aînés d'une fratrie de dix enfants, dont on aura compris qu'il n'est autre que l'auteur de cet ouvrage. Récit qui avec cette transposition devient roman. Celui d'une enfance dilapidée par des parents inconséquents.

Pourquoi éprouver le besoin de publier d'une histoire de famille dans son intimité, quand l'auteur sait que cette intention sera dévastatrice, qu'elle le projettera dans l'isolement et ira même jusqu'à lui donner des intentions suicidaires. A la part d'exhibitionnisme ou de dénonciation que d'aucuns seraient tenter de lui prêter on préfère y substituer l'avidité à renaître qui anime l'intention tant on est convaincu de sincérité à la lecture de cet ouvrage.

Le chagrin de Lionel Duroy, publié en 2010, est un livre pour en justifier un autre. Publié en 1990, Priez pour nous s'est imposé à son auteur pour l'extirper du champ de ruines dans lequel il a grandi. Ce n'est pas pour rien qu'en séjour dans les Balkans pendant la guerre de Bosnie en 1993, Lionel Duroy est fasciné d'horreur à la vue des maisons détruites. Elles étaient des foyers de vie familiale. Symbole pour lui de ce qui aurait dû être et rester un havre de sécurité et un sanctuaire d'intimité. Il y fait le rapprochement avec son sort.

Dans le chagrin, Lionel Duroy explique pourquoi et comment envers et contre tout il devait faire table rase d'un passé honni. Quelles qu'en soient les conséquences. Fût-ce au prix de la perte de toute sa famille, père, mère bien sûr, les artisans du désastre, mais aussi frères et soeurs qui l'ont sommé sans succès de renoncer à étaler sur la place publique l'indignité de parents qui, au moment de la parution de son ouvrage salvateur, sont parvenus à l'automne de leur vie. Perte de son épouse aussi. Désert affectif après la bombe de la révélation. Si ce n'était deux enfants qu'il faut eux-mêmes protégés du désastre après le départ de leur mère.

Le chagrin suinte entre les lignes de cet ouvrage. le problème avec l'enfance, c'est qu'on en a qu'une et quand elle est gaspillée, c'est pour la vie. On n'en guérit pas. L'amertume est ancrée dans la personne. Pas de retour en arrière possible. Mais peut être une autre force de vie peut-elle faciliter le chemin vers l'avant. Ce que lui apportera sa deuxième épouse.

Difficile de parler de cet ouvrage sans évoquer cet autre qu'il faut maintenant lire. Celui qui ouvre la carrière d'écrivain de Lionel Duroy. le livre à la fois dévastateur et refondateur. le sauvetage commençant par une déferlante de haine à l'égard de ceux qui ont étouffé le rêve. Ce rêve nécessaire à tout enfant imaginant son avenir.
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Je n'ai pas lu "Priez pour nous" où Lionel Duroy raconte son enfance, livre à la suite duquel sa famille l'exclura. Si bien que je ne sais pas si "Le chagrin" est censé adoucir la mise en pâture de ses parents ou si c'est le coup de grâce.
Ce que je peux dire, c'est que dans "Le chagrin", en survolant comme il le fait l'entièreté de sa vie, l'écrivain semble vouloir s'expliquer sur le besoin qu'il a eu de coucher cette mère qu'il déteste sur papier. Malgré les passages de ses voyages à but journalistique ou littéraire en Algérie, Nouvelle Calédonie, Colombie et ex-Yougoslavie qui sont intéressants, c'est bien de sa famille dont il parle, confirmant qu'on ne peut s'en défaire complètement que physiquement, jamais mentalement.
Alors oui, la fratrie est assez grande pour qu'il y ait des sensibilités différentes, mais même en considérant que le narrateur est le plus impressionnable, les parents semblent être vraiment ahurissants. On y croise de la grande fripouille aux côtés d'une belle malhonnêteté intellectuelle.
C'est chargé.
C'est intime.
C'est une démonstration de ce qu'une enfance râtée est indigeste.
C'est une démonstration de la mainmise De La Famille sur tous ses membres.
Il faut quand même avoir un certain talent pour en parler sans que cela paraisse outrancier.
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critiques presse (1)
Lexpress
02 juillet 2011
Lionel Duroy de Suduiraut, né en 1949, n'a pas son pareil pour remuer le couteau dans la plaie de ses origines.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (66) Voir plus Ajouter une citation
Quand notre mère mourra, bien des années plus tard et que je m'étonnerai de ne pas en éprouver de chagrin (ou si peu), j'en viendrai à me donner pour explication qu'elle était déjà morte en moi, et que sa disparition remontait sans doute à cette fausse crise de nerfs, l'année de mes dix ans où je l'avais pleuré comme si je ne devais jamais la revoir.
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À l'origine de ma venue au monde, de notre venue au monde à tous les onze, il y a l'amour que se sont déclaré nos parents. Toutes les souffrances qu'ils se sont infligées par la suite, toutes les horreurs dont nous avons été les témoins, ne peuvent effacer les mots tendres qu'ils ont échangés durant l'hiver 1944. Ils se sont voulus, attendus, désirés, au point de s'aimer passionnément au milieu de l'après-midi, dans les semaines qui ont suivi leur mariage.
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J'écris sans relâche, porté par mon sujet, heureux de pouvoir exprimer à travers les destins tragiques des Canaques et des colons la vérité impossible, quasi indicible, de la colonisation. [...] Ce mariage forcé entre deux communautés innocentes, il me semble que je parviens parfaitement à le mettre en scène et que désormais on devra éprouver, grâce à mon livre, une égale compassion pour les Canaques méprisés par l'administration française et pour les "petits Blancs" trompés par cette même administration. Puis les décennies passent, et chacun se met à raconter sa propre version de l'Histoire, en fonction de ce que lui ont transmis ses parents. Personne ne ment, et cependant les récits sont différents, les vérités inconciliables. C'est pourquoi on en vient à s'insulter, à se haïr, puis à s'entretuer.
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Avec le recul, me remémorant ces conservations idiotes, je suis frappé de constater combien notre mère (qui n'était tout de même pas si stupide, ni totalement inculte) s'enferme dans sa propre caricature. Comme si elle n'avait trouvé aucun moyen d'échapper à son personnage d'emmerdeuse - ni la force ni l'imagination - et, je me dis aujourd'hui qu'en cédant à ses caprices, à sa bêtise affichée (revendiquée, allais-je écrire), notre père a sans doute contribué à cet enfermement. Car je crois que nous sommes nombreux à héberger en nous un emmerdeur (j'entends souvent le mien maugréer), et que c'est en partie grâce à notre entourage que nous parvenons à le circonvenir.
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Agnès veut bien aller fouiller dans le passé, mais seulement après que des millions d'années se sont écoulées, quand les souvenirs fossilisés, ne risquent plus de blesser personne, tandis que moi je travaille à coups de marteau parmi les vivants.
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Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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