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4,1

sur 213 notes
Le futur naturaliste Gérald Durrell décrit dans le premier tome de son autobiographie 5 ans d'une vie paradisiaque à Corfou, quand sa mère et toute la fratrie fuient la sinistre Albion pour des cieux toujours bleus. Gérald a 10 ans au début du livre et, pour lui, faire l'école buissonnière prend tout son sens: le nez au ras du sol, il découvre émerveillé la finesse ouatée des gonds que tissent les mygales pour fermer leur demeure souterraine ; il capture des serpents d'eau en repérant leur corps glissants sous ses orteils; adopte un scorpion, mère de famille nombreuse, dont les bébés minuscules se cramponnent sur son dos; débusque un petit duc couvert de son duvet de bébé, « semblable à une grosse touffe de pissenlit en graines pourvue de grands yeux d'or »…
Absorbée par les aventures édéniques de Gérald, il m'a bien fallu 50 pages pour réaliser que Larry, le grand frère rendu hystérique par la propension du benjamin à ramener les bestioles les moins aimables dans tous les recoins de la maison, était Lawrence Durrell himself, l'auteur du quatuor d'Alexandrie, LE écrivain sérieux de la famille. Gérald ne se contente donc pas de décrire le paradis terrestre de son enfance, il nous sert par la même occasion une resucée comique de Caïn et Abel. Non content de décrire son frère comme un insupportable tyran domestique, il l'attaque sur son terrain: l'écriture.
Et ce roman est fabuleusement bien écrit. On y trouve le fameux humour anglais que le titre faisait espérer, et une famille de cinglés qu'une mère imperturbable parvient à contenir dans les limites de la civilisation (Rule Britannia). Mais aussi le picaresque du roman de l'enfant rebelle, entre Tom Sawyer et Mowgli. Et enfin la poésie naturaliste, sensuelle et concrète, qui donne envie de courir tout nu sur des rochers brûlants avec son fox-terrier sur les talons, en levant bien haut les jambes pour ne rien manquer de la vie grouillante: « Les oursins, pareils à des marrons d'Inde bruns et luisants dans leur coque, leurs piquants orientés comme l'aiguille d'une boussole vers le danger possible, se rassemblaient en groupes dans les interstices pleins d'ombres parmi les herbes. Les anémones de mer s'accrochaient aux rochers, grasses et brillantes, agitant leurs tentacules en une sorte de danse orientale afin d'attraper les crevettes qui passaient avec de rapides coups de queue, aussi transparentes que le verre. En fouillant, sous l'eau, dans les sombres cavernes, je dénichai un bébé pieuvre qui s'installa sur le rocher comme une tête de méduse, rougit, prit ensuite une couleur de vase et me considéra avec des yeux tristes sous le dôme chauve de sa tête »
L'équilibre improbable du livre vient d'une inversion constante : la famille Durrell, caricaturale, fonctionne selon des lois désopilantes mais attendues et des caractères stéréotypés. Tandis que les animaux déploient toute une palette de comportements, et composent une comédie plus humaine que celle des hommes, fascinants, inattendus, cruels et goguenards.
Tout ça pour dire que j'ai beaucoup plus envie de terminer la trilogie de Corfou que de relire le Quatuor d'Alexandrie.
Abel vainqueur de Caïn par K.O.
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Avec ce premier tome de la Trilogie de Corfou, Gerald Durrel revient sur ses souvenirs d'enfance lors du séjour de sa famille sur l'île de Corfou, dans un récit plein d'humour où les scènes en famille alternent avec les observations de la faune locale.

La famille Durrell, vue par le plus jeune des fils, apparaît comme une tribu excentrique où chacun a ses centres d'intérêt propres qui tournent presque à l'obsession. Ainsi l'aîné, Lawrence Durrell, est obnubilé par l'écriture, le cadet par la chasse, et leur soeur ne pense qu'aux vêtements et aux soins de beauté tandis que leur mère se préoccupe avant tout de ne contrarier aucun de ses enfants adorés. A cette joyeuse troupe s'ajoutent quelques autochtones tout aussi hauts en couleur, tels qu'une domestique hypocondriaque, un chauffeur de taxi qui connaît toutes les combines de l'île, un médecin féru de sciences naturelles et d'anecdotes historiques étonnantes, etc.

Alors que sa famille est accaparée par ses propres occupations, le jeune Gerry dipose d'une grande liberté qu'il met à profit pour explorer l'île et étudier ses animaux. Chiens, scorpions, pies, tortues, araignées et autres bêtes en tous genres lui permettent d'assouvir son insatiable curiosité et on sent déjà toute la passion du jeune garçon qui deviendra naturaliste par la suite.

Le récit est très agréable, drôle et dépaysant, mais les chamailleries familiales et les descriptions naturalistes finissent par devenir répétitives et j'avoue que j'ai un peu survolé les derniers chapitres…
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Des brumes de Bournemouth à la lumineuse Corfou – villa fraise, villa jonquille et villa Blanche Neige, au rythme des lieux successifs auxquels s'attache la tribu Durell – ce livre ressemblerait presque à un éloge du déménagement pratiqué comme un art de vivre. "Gerry" Durell (1925-1995), benjamin d'une fratrie peu ordinaire et futur naturaliste de renom (il est aussi le créateur du zoo de Jersey), fut sans aucun doute un enfant des plus attachants. Il relate ici, avec une immense tendresse bordée d'un humour ravageur et un sens accompli du romanesque, les souvenirs parfumés d'un « apprentissage » précoce et sur le tas au métier de zoologiste, à Corfou juste avant guerre. Sa famille vient de fuir pour cinq ans le « maudit climat anglais ». Il a dix ans, une curiosité sans bornes et des talents d'observateur hors pair que moult précepteurs vont tenter de canaliser sur place. Les saisons, le hasard et bien entendu la ruse enfantine l'amènent, avec son fidèle chien Roger, à une exploration soigneuse et enchanteresse – qu'il sait admirablement faire partager – de la riche faune animalière corfiote, et à s'entourer d'amis bientôt nombreux et de plus en plus encombrants (tortues, scarabées, un couple de pies, crapauds, araignées, geckos, mantes, deux serpents et une bande de scorpions, pigeon et goéland géant, j'en passe ...).

L'amour tout à fait immodéré qu'il porte aux animaux le conduit à des découvertes multiples et variées provoquant une cohabitation animalière, très peu réglementée il faut bien dire, que toute la fantasque famille subit ou approuve à des degrés divers, et plus ou moins stoïquement – l'aîné Larry s'avérant être le plus hystérique de tous face à ce partage du territoire souhaité par Gerry. Un premier cercle d'intimes se compose de la bienveillante et très, vraiment très indulgente Mrs Durrell, elle-même portée sur la botanique, et de sa progéniture : l'écrivain Larry, à l'ironie mordante parfois suffisante (on lui doit le quatuor d'Alexandrie, 1957/1960), le sympathique Leslie, juste un peu fou de la gâchette et Margo, tellement obsédée, si ce n'est totalement désespérée par son acné, qu'elle n'a plus d'autre recours que s'en remettre à la divinité locale, Saint Spiridion ; un deuxième cercle, tout aussi réussi, constitué de Spiro, le guide interprète tout terrain, l'indispensable médiateur des spécificités douanières, l'ami indéfectible des premières aux dernières heures corfiotes, de la douloureuse Lugaretzia, du docteur « Po... po... po... », rare défenseur de la rationalité sur une île qui en paraît dépourvue, du professeur Théodore Stephanides et de quelques autres individus originaux fournis par les défilés incessants d'amis et de convives que Larry n'a de cesse d'inviter. Voilà pour les spécimens remarquables de ce premier volume haut en couleurs de la Trilogie de Corfou (rééditée récemment dans son intégralité), conçu comme un hymne délicieux et sans entraves à la diversité animalière et à la fantaisie humaine.
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J'aime l'humour anglais, pince-sans-rire, suave, flegmatique, plus intellectuel que physique. Ai-je trouvé mon compte ici? Oui et non. le récit démarre lentement, la présentation des membres de cette famille atypique m'a semblé cafouilleuse, mais, surtout, la première partie laisse trop de place aux expéditions du jeune narrateur, toujours à la recherche de bibittes plus intrigantes les unes que les autres; peut-être idéal pour un entomologiste, moins pour le lecteur lambda que je suis. Peu à peu les situations se corsent, on cerne mieux les travers de tout un chacun et un rythme s'installe.

Il faut admettre que Durrell a su bien mélanger les personnalités de cette famille loufoque. Autant la mère est calme et imperturbable, autant l'aîné, artiste raté et grand donneur de leçons, s'agite, se mêle de tout sans jamais rien faire par ailleurs. Quant à Leslie, impénitent chasseur, son rôle reste plus effacé même si ses caustiques interventions pimentent le tout. L'adolescente aux sentiments exacerbés et le narrateur amoureux des bêtes complètent la troupe. Serpents, scorpions, tortues, goéland et pies, ha ces fameuses pies chapardeuses et rigolotes, animent la petite famille et provoquent des scènes délicieuses. Les habitants de l'île que fréquente surtout le narrateur ne sont pas en reste pour leurs bizarreries. le tout est carrément hilarant par moments, sympathique de façon générale et la finale désopilante.. Assez pour tenter le deuxième tome de la trilogie, en espérant que le début soit moins laborieux.
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Après avoir visionné l'excellente série "The Durrells" j'étais curieuse de découvrir les livres de Gerald Durrell qui servirent de scénario à la série.

Si je n'avais pas vu la série, il est certain que le roman m'aurait plu bien plus qu'il ne le fit.

Non pas que le roman m'ait ennuyé, ce n'est pas ça, mais c'est que la série est différente du roman (ou le contraire ?) : des tas d'événements vus ne se retrouvent pas dans le livre, de plus, il y a dans le livre des choses qui ne sont pas dans la série (ils déménagent trois fois dans le roman).

Et puis, c'est surtout lié au fait que puisque le narrateur du livre est Gerry, nous passons moins de temps avec sa famille, contrairement à la série qui dispatche du temps de présence à tout le monde.

Ma tristesse ira au fait que le beau fermier venant du Nord (et qu'on a envie de renverser dans un champ d'oliviers) ne se trouve pas dans ces pages et que nous ne verrons pas le débarquement de la tante Hermione, ce qui est dommage car elle gagne à être connue tant elle est un ouragan à elle toute seule.

En ce qui concerne les personnages, ils sont tels que vu dans la série : des enfants égoïste, une mère un peu trop permissive, un peu trop molle alors que ses aînés auraient tous besoin d'une bonne fessée tant ils sont attachés uniquement à leur nombril et n'ont aucun sens des responsabilités, surtout Lawrence, l'écrivain.

J'ai toujours envie de secouer leur mère, de lui dire de ne pas faire tous les caprices de son aîné, de les faire bosser un peu et de s'acheter au magasin du coin de la détermination et de l'autorité !

Malgré leurs défauts et le côté mauvaise foi de Lawrence, cette famille est attachante. Surtout Gerald et son amour immodéré pour les animaux en tout genre dont je ne voudrais pas toucher les trois quart (scorpions, crapauds, mantes, et autres).

C'est frais, profond, plaisant à lire et une fois que j'eus mis la série de côté, que je n'ai plus cherché à me faire le film de la lecture dans ma tête et selon la série, je me suis laissée entraînée dans les petits chemins de Corfou à la recherche de bestioles en tout genre avec mon ami Gerry.

Un roman bourré d'humour, avec des personnages que l'on dirait tout droit sorti de l'imagination d'un auteur fantasque alors qu'ils sont bien réels, comme quoi, le réalité dépassera toujours la fiction.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Lire les ouvrages de Gerald Durrell est toujours un délice. Passionné de nature et d'animaux dès l'enfance, il passera sa vie à approfondir sa passion et à tenter de sauver les espèces menacées de disparition. L'oeuvre qui lui a survécu est la création de l'immense zoo de Jersey où, pour la première fois, de nombreuses espèces ont été sauvées de l'extinction et ont pu se reproduire.


Cette lecture est vraiment une bouffée d'air frais car elle nous transporte dans un monde sans contrainte (chez les Durrell personne ne travaille, et l'école est facultative...) et dans une famille où l'épanouissement de chacun est le but recherché. L'humour britannique et les aventures de Gerald avec ses animaux chassent à coup sûr la morosité ambiante !
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Ce premier tome des aventures de la famille Durrell nous emmène pour une balade à la fois drôle et enchantée sur l'île de Corfou dans les années 30.

Le petit Gerry, attiré depuis sa plus tendre enfance par la zoologie y fait ses premiers pas de naturaliste, accumulant une collection d'animaux les plus divers, allant de toutes sortes d'insectes et d'arthropodes tels que mantes, scorpions ou araignées jusqu'aux reptiles, tortues et serpents sans oublier une variété incalculable d'oiseaux, pies, hiboux, pigeons, pinsons jusqu'à un goéland ! Au grand désespoir de ses frères et de sa soeur, il abrite tous ces animaux plus ou moins sympathiques dans et autour de la maison, et se livre sur eux à diverses expériences qui ne sont pas toujours du goût de sa famille, provoquant des incidents mémorables dont il nous régale avec humour. Enfant rebelle à une instruction classique, dédaignant l'orthographe ou les mathématiques, Gerry vit ses années d'adolescence très librement, en communion avec la nature sous l'oeil bienveillant et permissif de sa mère. Une éducation peu orthodoxe mais qui permet à sa passion pour les sciences naturelles de se développer sans entraves. C'est aussi cette même éducation très libre qui engendre les prémices du génie littéraire de son frère, Larry, que l'on découvre ici s'essayant avec difficultés à écrire des nouvelles ou un premier roman dans une ambiance souvent chahutée par le petit zoo de Gerry. Larry deviendra plus tard le célèbre Lawrence Durrell, auteur du Quatuor d'Alexandrie...

Gerry eût la chance inouïe d'être encouragé, guidé même dans cette passion précoce qui allait devenir son métier par un personnage étonnant, le polymathe grec aux multiples talents, Theodore Stephanides. C'est très émouvant de découvrir cette amitié qui allait lier pour la vie le jeune garçon à son guide scientifique.

Je me suis régalée à cette lecture. La famille de Gerald Durrell est terriblement attachante, en particulier la mère envers laquelle je ne peux qu'être admirative de tant de compréhension pour les lubies et passions de ses enfants, sans aucun doute pas toujours faciles à vivre. Les autres personnages – aussi bien les hommes que les animaux - sont hauts en couleurs et dépeints de manière toujours pétillante et humoristique. Enfin, Gerald Durrell décrit la beauté des paysages de Corfou d'une plume enchanteresse, nous livrant la vision d'un paradis perdu où la luxuriance de la faune et de la flore s'épanouissait au début du XXème siècle, préservée des méfaits du tourisme pour quelques années encore.

J'ai découvert cette trilogie par la belle série qui en a été tirée et qui est toujours disponible en replay sur Arte.tv : The Durrells : une famille anglaise à Corfou. Si vous souhaitez passer un joli moment de détente, n'hésitez pas ! La série est plutôt fidèle à l'esprit du récit de Gerald Durrell et tout aussi plaisante !

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Un hiver sans fin, des nouvelles d'ici et d'ailleurs qui n'incitent guère à l'optimisme… Il était temps pour moi de lire un de ces romans dont je dis qu'ils devraient être remboursés par la Sécu ! Malheureusement, il est plus facile de faire pleurer que rire, paraît il. Où sont les successeurs de K.Cook, J. Riel, D. Westlake, pour ne citer qu'eux ? Faute de trouver le livre convoité, j'ai ressorti de ma bibliothèque « Ma famille et autres animaux » de Gerald Durrell, écrit en 1956 et réédité chez Gallmeister en 2007. le livre étant resté assez confidentiel en France, j'ai envie de partager le plaisir de cette réjouissante relecture. L'auteur, célèbre naturaliste (frère de Lawrence, l'auteur du Quatuor d'Alexandrie) a vécu dans son enfance une expérience inoubliable : sa famille ne supportant plus le climat britannique décide tout de go – comme le ferait toute personne sensée - de partir vivre sur l'île de Corfou. Il a dix ans. Commence alors pour lui une période de liberté et de découverte de la nature et des petits animaux qui peuplent l'île. Beaucoup d'années plus tard, lui prend l'envie de raconter cette fabuleuse expérience… Mais il introduit aussi dans son récit les membres de son originale famille qui vont y prendre plus de place que prévu ! Famille « déjantée », îliens pittoresques, choc des cultures, de situations hilarantes en catastrophes irrésistibles, l'auteur avec son humour très british nous entraîne dans un tourbillon de lumière, de saveurs et d'odeurs… Sous le soleil de la Méditerranée. de quoi remonter le moral, non ?
Lisez l'introduction : si vous riez, ce livre est fait pour vous !
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Une famille anglaise décide de tout plaquer et surtout l'hiver britannique, sous l'impulsion du fils aîné Larry, et de partir s'installer à Corfou. Toute la smala y va, la mère qui de toute façon cède au moindre caprice de ses rejetons, Margo la soeur, et puis Leslie et Larry les deux frères de Gerry qui trouvera sur cette île un nouveau terrain de jeu. Lui c'est le petit dernier, toujours avide d'être à l'extérieur, dans la nature, à observer les oiseaux, les insectes et toutes sortes d'autres animaux. Mais bon, il va falloir lui faire son éducation à ce jeune ado, les précepteurs défilent et doivent rivaliser d'imagination pour attirer l'attention de Gerry. Et puis il y a tant de stimulations dans cette drôle de famille, fêtes avec des dizaines d'invités, Larry qui fait sa diva devant ses éternels pages blanches, Leslie le frangin chasseur... En somme un joyeux bordel pour un adolescent de douze ans !

Gerry est en fait l'auteur lui-même qui se rappelle de cette partie d'enfance sous des cieux plus cléments et ensoleillés. Il s'agit donc en partie d'une autobiographie dont ce tome constitue la première partie. Clairement son personnage est attachant, et j'ai eu plaisir à suivre ses aventures à la rencontre de la faune de Corfou. Ce jeune est fou d'animaux non humains et je ne peux qu'approuver malgré parfois des maladresses dues à son jeune âge.

A lire toutes affaires cessantes si vous souhaitez du soleil, l'été et de la légèreté !
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Quel livre fantastique ! Il est à la fois hilarant, passionnant, plein de verve et de vie et d'amour de la nature. L'intrigue est assez simple, ce sont les années passées par une famille anglaise à Chypre, mais dans cela, que de joie, de loufoqueries, et aussi de découvertes.... le narrateur est le plus jeune fils , un naturaliste en herbe qui bat la campagne accompagné de son chien fidèle pour ramasser des merveilles, comme une mère scorpion accompagnée de ses petits , ce qui a peu de succès auprès de sa famille.
C'est drôle, enlevé, ça donne envie de partir herboriser avec une musette !
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