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EAN : 9782213629988
320 pages
Fayard (22/08/2012)
3.16/5   50 notes
Résumé :
Automne 1980, Jérôme Demortelle débarque à la capitale. Il a vingt ans et fait ses débuts dans la musique, porté par sa passion pour la new wave. Comme il se doit, ses idées et ses accoutrements affichent le style d'une génération pressée de balayer ses aînés, les encombrants soixante-huitards.

Mais ce jeune homme moderne, épris de second degré, est aussi, plus secrètement, sous l'emprise d'un vieux mythe : celui de la « montée à Paris », où il rêve d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Duteurtre Benoît – À nous deux, Paris! - Fayard Roman (19€)

Comme le titre emprunté à Balzac pouvait le laisser présager, Paris est la toile de fond du roman.
Le récit débute en septembre 1980 , année où fut inauguré le Forum des Halles, « considéré comme la quintessence de la modernité » et s'achève en 2011quand cette « architecture en toc » qui n'a pas résisté à l'outrage des ans se retrouve la proie des bulldozers.
C'est dans ce Paris en pleine mutation, « le laboratoire de l'avenir », que débarque Jérôme , « cet ange blond » de 19 ans, assoiffé d'expériences, après deux années d'études à Rouen. La Sorbonne est pour lui « la voie royale » à suivre. Il vient d'arborer un nouveau look: « cheveux courts, rassemblés en épis comme un jeu de mikado », en harmonie avec la tendance new wave.
Le lecteur suit son installation:emménagement épique, relaté avec beaucoup de drôlerie.
Très vite, Jérôme va s'approprier les lieux mythiques,dénicher les bonnes adresses dans Actuel.
Il devient un habitué des Bains-Douches, « véritable chapelle de l'esprit nouveau », du Palace, des Diables-Verts, de la chapelle des Lombards. Il se laisse happer par la vie nocturne et se coule dans une vie de bohème. Il se retrouve sous la coupe de femmes. Il n'a d'yeux que pour Mina, « la foldingue des nuits parisiennes », devient son larbin, son escort boy, son assistant, son protégé. Il croise Mélanie, une prostituée en lien avec des dealers, Jane qui lui ouvre des portes de clubs privés, mais l'initie à la défonce. L'addiction le guette.
Quant à l'orientation sexuelle de Jérôme, elle ne s'est pas encore nettement imposée, même si , sous l'effet d' herbe, il s'était adonné à «  quelques caresses ». Il « cultive ses rêves érotiques avec les garçons »,tout en ne renonçant pas à «  rencontrer une fiancée. » Toutefois, il ne lui a pas échappé que son attirance va vers les regards ténébreux des bruns, les visages d'ange de garçons croisés dans les bars de nuit, nourrissant « un rêve de complicité ». Faire son coming out est d'autant plus facile que les années 80 voient l'homosexualité sortir du placard. « Ce blondinet au pantalon de skaï » et T-shirt rouge moulant est aimanté par « la beauté sauvage » de Serge ou celle de Romuald: « joli comme un page De La Renaissance ». Il fréquente les sex-shops, le Marais. le besoin de passer à l'acte le titille. Une fois ses inhibitions jugulées, Jérôme multiplie les aventures sans lendemain.

Après nous avoir donné en pâture le parcours initiatique d'un adolescent dans les eighties,à la conquête de Paris, mû par l'ambition de percer et déterminé à imposer ses propres compositions musicales, quel destin l'auteur a-t-il pu forger pour un tel héros, qui s'est brûlé les ailes dans sa prime jeunesse, s'est laissé griser par la vie nocturne, s'est laissé entrainer dans les milieux interlopes, a plongé dans l'addiction de la cocaïne, et en a négligé ses études? Cette vie parisienne, hérissée de pièges, ne fut-elle pas un lieu de perdition?de danger avec l'apparition du « cancer gay »? Jérôme aura-t-il atteint son objectif: « entrer dans la danse pour s 'y faire remarquer »?
Benoît Duteurtre nous propose deux pistes, pointant comment on peut très vite sombrer dans l'oubli.

Dans À nous deux, Paris!on retrouve le coup de griffe caustique de l'auteur sur la société. Il ne se prive pas d'épingler la façon dont le recrutement des vacataires est effectuée dans les universités ou « le manager véreux ».Il dénigre les cours où l'on s'ennuie, brocarde les projets immobiliers voués à la démolition 30 ans après.Il brosse des portraits pittoresques de la famille de Jérôme. Il déplore le « saccage urbain », cette uniformisation des lieux soumis au diktat des normes, l'impossibilité de fumer dans les lieux de plaisir. Vivre dans cette ère où la sécurité prime, « dépourvue d'excès » n'a rien de délectable pour l'auteur. Pas plus que ces animations de masse organisées par la mairie.

Avant de conclure, Benoît Duteurtre concède qu'il partage beaucoup de points communs avec son héros, un frère, son double. Même origine provinciale, même rejet du conformisme, même passion pour l'art (David, Ingres, Matisse...), la musique et même fascination pour la ville lumière dont il ressuscite l'aura. Tous deux sont habités par la même curiosité, et la même capacité à l'émerveillement dans une ville inconnue. L'auteur clôt son roman en dressant un inventaire de Paris, à la manière de ces cartes postales mettant en regard deux époques .
Traversée au cours de laquelle il dépeint les métamorphoses de la capitale, laissant transparaître ses regrets , renouant avec sa veine nostalgique, pétrie d'humour.
Benoît Duteurtre déroule une fresque de l'époque où l'on écoutait encore des 45 et 33 tours, où seul le téléphone reliait les êtres entre eux. Années marquant la fin de l'esprit soixante huitard, assimilées à « un symbole de futilité, de cynisme, d'argent roi », mais aussi au courant d'avant-garde, à cet esprit nouveau empreint de « distance, lucidité, énergie » incarné par Jérôme .
Les lecteurs de la génération de l'auteur se retrouveront dans ce mode de vie, ces tenues vestimentaires punk, puis funky. D'autres raviveront l'époque des Halles de Baltard.
Les mélomanes invétérés seront comblés par la pléthore de références musicales, source d'extase, de transes et de jubilation, ( allant de Ravel à Wyatt, Philip Glass, en passant par Cochran, James Brown) grâce à la connaissance éclectique et impressionnante du musicologue Benoît Duteurtre.


En campant son héros, « artiste en herbe », « puis professeur-gigolo », et enfin « précurseur de la techno », dans le décor des années 80, Benoît Duteurtre nous offre une distrayante déambulation à rebours dans Paris, tout en égrenant les courants musicaux ( jazz, pop, rock, funky) qui ont fait vibrer les branchés de l'époque. L'auteur signe un roman , au ton incisif,mâtiné d'ironie, qui dit bye bye à l'esprit soixante- huitard, baba cool, au Flower Power pour embrasser l'esprit nouveau dont le jeune étudiant normand se veut le prophète et autopsier la vie nocturne parisienne des eighties.
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Déçue. Vraiment.

J'avais entendu parler de ce livre pour la première fois grâce à l'émission « les Bonnes Feuilles » diffusée sur France Culture. J'ai tout de suite eu envie de le lire, l'interview de Benoît Dutertre était très intéressante et j'étais accrochée par les premières lignes de son livre. Je voulais connaître au plus vite la suite des aventures de Jérôme, jeune étudiant de Rouen-ma ville natale ! –débarquant à Paris pour une nouvelle vie.

Jérôme lâche très vite ses études à La Sorbonne pour se consacrer à sa vie « d'artiste », vit la nuit et dort le jour, lutte pour rentrer dans les endroits les « plus branchés » de Paris, fait des rencontres insolites et assez malchanceuses, commence à toucher à la drogue pour en devenir complètement accro, découvre son homosexualité… « le Rouennais parvenu » : un thème peu original certes, mais qui aurait pu ne pas tomber dans le cliché.

Le personnage principal est un personnage sans profondeur, qui finit par agacer, de sorte que nous ne le regrettons pas en fermant le livre, ni en lisant le premier Epilogue. Je n'en dis pas plus pour ne pas spolier la fin, ou plutôt les fins, car nous sommes confrontés à plusieurs fins de l'existence débauchée de Jérôme. Je ne savais pas que qu'il s'agissait d'un livre de la catégorie « livre dont vous êtes le héros. » Ça ne collait absolument pas avec le reste.

Et quelle façon sordide de traiter l'homosexualité de Jérôme ? Nous avons droit à des phrases telles que : « le brun et le blond : cette complémentarité esthétique allait-elle enfin prendre chair ?» C'est supra niais !

Le livre se lit bien, le style n'est pas désagréable, mais les évènements sont tellement prévisibles que l'on se lasse vite.

Je pensais lire des pages sur la vie d'un étudiant dans le Paris des années 1980, un Paris en plein effervescence, un Paris peuplé d'artistes, de musiciens, d'écrivains, le Paris que nous aurions aimé connaître. Il s'agissait plutôt ici de l'histoire de Paris d'une part et d'autre part, celle de Jérôme, deux thèmes qui semblaient se compléter alors qu'ils auraient dû se superposer.

Ce livre ne m'a donc pas fait fantasmer. J'aurais peut-être mieux fait de lire Cinquante nuances de Grey.
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1980. Jérôme Demortelle, quittant son Dieppe natal, s'installe à Paris et compte bien percer dans le milieu musical tout en poursuivant une licence en histoire de l'art.
Avec un titre nous rappelant le Rastignac de Balzac, Benoît Duteurtre inscrit d'emblée son nouveau roman dans un lignage déjà bien balisé : la montée à la capitale d'une jeune personne rêvant de réussite. Seulement, Jérôme n'a pas l'ambition d'un Rastignac, ni l'allure bien tournée d'un Bel Ami. C'est un jeune provincial bien élevé, qui, malgré une dégaine vaguement punk, garde le vernis de sa bonne éducation.
Dans ce Paris qui commence à devenir la proie des investisseurs, où les petits bars, les commerces de proximité s'effacent au profit des chaînes de vêtements et des restaurants américains, Jérôme fera des rencontres illusoires. Déjà les portes de la notoriété sont gardées par des physionomistes impitoyables, le talent et la culture laissant la place à la vitrine et au clinquant. Ce ne sont pas les vagues petites célébrités hippies sur le retour ou les jeunes rockers cocaïnés qui lui permettront de se faire une place sous le soleil des projecteurs du Tout Paris.
Roman nostalgique, "A nous deux, Paris !" se lit facilement. Benoît Duteurtre sait mener un récit, le ponctuant d'un humour léger, parfois mordant mais jamais méchant. Il glisse de nombreux détails historiques ou sociologiques sans jamais être pesant. L'évocation du Paris des années "Bains Douches" et des différents styles de musique ayant émergé ces années là, est parfaitement rendu. ce n'est cependant pas le roman que je préfère de cet auteur, je l'ai lu comme on fait une ballade tranquillement mais sans "être accroc", je le trouve un peu répétitif et bon... on ne peut pas tout aimer à la follie!
Ah j'oubliais, je l'ai classé en roman historique, il me semble en effet qu'il donne une image historique de la société dans ces années là. J'ai remarqué aussi, une ressemblance,avec les romans de Mondiano, avec beaucoup de noms de rues, de description d'endroits,...oui c'est cela, une importance des lieux!
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Critique publiée sur Senscritique (2012)

Il y avait quelque chose d'attirant dans la quatrième de couverture de ce livre de Benoît Duteurtre, comme la promesse d'une nostalgie parisienne, du roman initiatique d'un jeune provincial parti mener grand train. Les premiers chapitres tiennent la promesse et dressent un tableau dans lequel il est difficile de ne pas s'identifier quand, comme moi, on a quitté la province pour s'installer à Paris. Même avec un récit fiché dans le début des années 80, on retrouve au fil des pages différents sentiments qui furent nôtres.

Ensuite le bouquin bascule dans le monde de la fête, et suit la lente descende du narrateur dans le Paris underground, ce Paris pseudo jet-set, ce Paris de la musique, de la célébrité éphémère, du bonheur que l'on sniffe sans faire de bruit dans les chiottes des lieux branchés.

La fin du roman m'a déçu, l'auteur y propose deux fins alternatives, puis réapparais au profit d'un message personnel en forme d'épilogue. Bien sûr, il n'a échappé à personne que le narrateur et l'auteur ont eu des parcours extrêmement proches, au point que l'on se demande quelle part tient du récit, et quelle part tient de la biographie.

Qu'importe, l'ensemble fournit une lecture assez agréable, digeste, mais un peu trop disparate pour en faire un très bon roman.
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Quel adolescent provincial n'a pas rêvé de vivre à Paris? Paris où tout se passe, tout se discute, tout est permis. Jérôme est de ceux là. Il vient de terminer un DEUG d'Histoire de l'Art à l'université de Rouen et s'installe à Paris pour poursuivre son cursus à la Sorbonne. Mais ce qui habite Jérôme ce n'est pas les amphithéâtres et les conférences mais la musique. Livré à lui même il laisse donc rapidement ses études au profit de la découverte de Paris au fil de ses rencontres. Dans les boîtes à la mode et les quartiers très branchés des années 80. Il pense là, vivre la vraie vie faite d'alcool, de drogue et de rencontres multiples. Jérôme cherche sa voie, à soif de se faire connaître pour sa musique......Portrait d'un jeune homme, impatient, passionné de musique, indécis sur ses choix sexuels,
j'ai retrouvé mes années d'adolescente et la ville du Havre
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critiques presse (8)
Actualitte
28 novembre 2012
Roman doux et percutant à la fois, belle déclaration d'amour pour le Paris underground, la new wave et le funk, « A nous deux, Paris ! » ressuscite une époque bien révolue.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Lexpress
30 octobre 2012
Dérive juvénile dans le Paname incarné des années "new wave", portrait senti d'une époque et d'une génération, A nous deux, Paris ! est une vraie réussite.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Bibliobs
25 septembre 2012
Après «les Pieds dans d'eau» et «l'Eté 76», le néo-balzacien Duteurtre poursuit son autobiographie romancée et restaure, avec des couleurs plus crues, un trait plus net, son tout premier roman, «Sommeil perdu» [...], dont la bande rouge portait déjà l'apostrophe de Rastignac: «A nous deux, Paris!» Pari gagné, depuis.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Lhumanite
10 septembre 2012
Voici le livre peut-être le plus remarquable d’un écrivain qui, derrière une légèreté de façade, s’affirme comme un pénétrant analyste des rêves libertaires des années 1970, du prétendu surgissement d’un monde nouveau à l’entame des années 1980 et de tous les désabusements qui s’ensuivirent. Car il ne faut pas s’y tromper : ces représentations romanesques portées par une langue d’un rigoureux classicisme, qui semblent osciller entre nostalgie et ironie discrète, composent ensemble un tableau d’une impitoyable précision.
Lire la critique sur le site : Lhumanite
LeFigaro
31 août 2012
Le charme doux-amer de ce roman essai fort intelligent tient sans doute à l'élégante drôlerie de la prose du narrateur, à son art à la fois cruel et poignant du portrait, du tableau, du dialogue, de l'aperçu, du petit fait vrai.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LaLibreBelgique
29 août 2012
[…] Dans un roman guère trop inattendu sur la bohème parisienne, [l'auteur] décrit joliment comment un jeune musicien, mû par le talent et l’ambition, jette sa gourme dans une capitale des arts et de la pensée qui peut être quelquefois aussi un formidable miroir aux alouettes.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Lexpress
08 août 2012
Dans un style à la fois enlevé et d'un classicisme plaisant, Benoît Duteurtre renoue avec la veine autobiographique de L'Eté 76, et dit bien la fascination d'un jeune provincial pour la Ville lumière.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LePoint
25 juillet 2012
L'auteur (à qui l'on doit Le voyage en France, prix Médicis 2001, ou Les pieds dans l'eau) adore se moquer de son époque et de la bourgeoisie.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Le monde est devenu cet antre infâme et pur, envahi de normes qui donne l'impression de fréquenter partout le même motel texan, la même chaîne hôtelière suédoise. Pas grand-chose n'a subsisté de cette nuit interlope qui aurait eu, peut-être, moins de force s'il ne s'était agi, aussi, de ce moment d'ivresse où les narines blanchissaient, où le whisky coulait, où la fumée des cigarettes s'élevait en volutes dans un brouillard mêlant conversations et musique. Cette proximité du plaisir, de la gratuité, de l'inconscience, faisait pour une part la valeur de telles aventures, avant que ne s'impose l'idée du danger, de la punition et de la mort. Notre époque anxieuse rêve de sécurité ; mais j'ai quelque peine à goûter ce genre de vie nocturne, trop parfaitement hygiénique et dépourvue d'excès.
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-Salut, tu te souviens de moi, c'est Micheline...Tu sais, en classe de seconde,
Il ne se rappelait pas. D'ailleurs il n'avait jamais été en classe de seconde dans cet établissement. Mais depuis qu'il était célèbre, tout le monde était allé à l'école avec lui.
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Jérôme se rappelait qu'il descendait d'une famille très respectable où l'esprit, le travail et la gloire n'étaient pas de vains mots. Quand bien même la faible ambition de ses parents avait presque éteint cette flamme, il se sentait pour mission de la ranimer.
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Et ce qu'il avait pressenti aux Bain-Douches se confirma: de Hot Pants a Make it Funky,en passant par Sex Machine,James Brown incarnait son idéal: un art rythmique apparemment simple,mais sublime dans ses combinaisons infinie,animé par cette syncope chaleureuse qui manquait aux constructions de Steve Reich ou de Philip Glass.
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Le baron Haussmann, qu'on a beaucoup dénigré - pour avoir détruit l'ancien Paris médiéval - eut au moins le génie d'unifier cette ville au moment où elle culminait dans son rayonnement artistique et intellectuel. Ainsi a-t-il contribué à fixer pour toujours le décor parisien.
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Vidéo de Benoît Duteurtre
Benoît Duteurtre - Livre pour adultes .Benoît Duteurtre vous présente son ouvrage "Livre pour adultes". Parution le 18 août 2016 aux éditions Gallimard. Rentrée littéraire 2016. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/benoit-duteurtre-livre-pour-adultes-9782072548093.html Notes de Musique : When You Leave by Sergey Cheremisinov. Free Musique Archive. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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